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 « C'est du poumon que vous êtes malade. » { Léopoldine Gauthier }

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Floris Abilio Dallo
Monsieur, voici un petit remède, un petit remède !
Floris Abilio Dallo

Messages : 36

« C'est du poumon que vous êtes malade. » { Léopoldine Gauthier } Empty
MessageSujet: « C'est du poumon que vous êtes malade. » { Léopoldine Gauthier }   « C'est du poumon que vous êtes malade. » { Léopoldine Gauthier } EmptyVen 5 Oct - 8:26

8 février 1897

Cela faisait déjà 9 mois que Floris habitait Paris. Au début, il ne s’intégrait pas très bien à son nouvel environnement. La capitale française était très différente de sa vie antérieure. Surtout qu’au début, le basque passait le plus clair de son temps au travail ainsi qu’à faire des recherches sur sa vraie mère, une certaine Béatrice Ophélie Dujardin. N’ayant qu’un mouchoir avec les initiales de la mère, la recherche était très difficile. Heureusement, le 23 juin 1896, il rencontra Joséphine Adelin au Bois de Boulogne, après l’avoir renversée. Une autre connaissance à ajouter à sa liste. Aussi, peu après, il rencontra la demoiselle qui ne le laissa pas indifférent. Aux yeux de l’homme, la femme était la personne la plus belle qui existait. Il l’avait rencontré au parc. Elle portait une jolie robe bleue ce jour-là. L’image de la mademoiselle était restée gravée dans sa mémoire. Floris faisait tout pour la rencontrer le plus souvent possible. C’était avec la jolie dame en tête qu’il se rendit sur la Place du Marché.

Plusieurs kiosques étaient montés cette journée-là. En effet, c’était l’un des deux jours de la semaine où le marché offrait le plus de choix. Et c’était aussi l’un des deux jours de la semaine où il devait faire le plus attention à ses biens. Un jeune enfant pouvait facilement se faufiler dans la foule et voler les aliments que les gens achetaient. Malgré le fait que le basque n’était pas à plaindre, un médecin quand même, il n’était jamais agréable d’être la victime d’un voleur. Après que le basque avait acheté quelques pièces de viandes au prix annoncé, - Floris n’aimait pas marchander pour ne pas paraître radin - il se dirigea vers le kiosque des légumes. Soudain, un bruit le mit en alerte. Une toux. Le médecin se retourna et vit une jeune fille âgée d’une douzaine d’année. Elle était pâle et frêle. La fillette avait les cheveux châtains en chignons et ses habits étaient clairement de seconde main. Ses yeux clairs en amandes étaient creux. Elle ne semblait pas avoir eu la vie facile. Le basque s’approcha d’elle et lui dit :

« Bonjour mademoiselle. Je vous ai entendu tousser et je me demandais si je pouvais faire quoi que ce soit pour vous. Je suis médecin. »
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« C'est du poumon que vous êtes malade. » { Léopoldine Gauthier }

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