Registre des habitants
de la Ville de Paris
Quelques informations factuelles :
• Nom & Prénoms : Evariste de Saint Hilaire
• Âge & Date de naissance : né le 27 Novembre 1861 en février 1896)
• Origine sociale : Evarist est le fils ainé du Baron Philippe de Saint Hilaire et de la baronne Ema de Saint Hilaire. Il est né dans le manoir familiale à Saint Hilaire du Harcouet en Normandie. Evarist est donc issu d'une famille aisée de la bonne société normande, son père était un prestigieux général de la cavalerie française, et sa mère avait hérité de la fortune de sa famille, les Ferrands, de riche industriels de la région.
• Métier, occupation : Pousser par son père, il a entrepris de grandes études et a réussi le concours d'entrée à l'école Polytechnique. Au contraire de son père il choisit de s'engager dans l'armée coloniale au 1er Régiment d'infanterie de Marine. Après une carrière passé majoritairement au cochinchine et en Afrique et l'obtention du grade de commandant, Evarist rentre en France en 1891. En proie à une profonde mélancolie,il se consacre à l'écriture d'un roman très largement inspiré de ses voyages et de son carnet de voyage. Trouvant un succès inespérer, il décide de prendre un congés sans solde de l'armée et se consacre à l'écriture depuis.
• Ambitions de votre personnage : Evarist a depuis publié un second livre avec succès, inspiré de sa vie en Indochine. Il recherche donc un nouveau sujet d'inspiration qui pourrait lui permettre d'écrire un nouveau roman.
• Milieu fréquenté : Le cénacle de la forestière
• Points de Mondanité : 250 - 300
• Points d'Infamie : 100 – 150 (il faut faire des recherches pour les livres).
Tout esprit profond s'avance masqué
Description physique & psychologique :
Mon père était un héros de l'armée, il avait suivit cette vieille tradition qui voulait que tous les hommes de la famille de Saint Hilaire prennent les armes pour servir la France. Cette rengaine qui voulait qu'un Saint Hilaire doive « Vivre, combattre et mourir » comme le voulait notre devise. Moi … je suis un paradoxe … Je ne sais pas quand la mélancolie s'est emparé de moi, quand moi le « commandant de Saint Hilaire » ai finit par me rendre compte de la vacuité de mon existence. Alors, un peu par jeu, j'ai décidé de publier mes carnets de voyages, des notes prisent à travers les colonies françaises. Oui j'admets avoir romancé un peu les choses, mais la réalité est une chose tellement sur faite. Je suis alors devenu un écrivain... je me demande toujours comment ma vie et mes voyages peuvent intéresser les gens, mais je ne suis pas le meilleur juge de la nature humaine qu'il y est. L'inspiration , un muse, voilà ce que je recherche aujourd'hui, cette petite étincelle qui me fera sentir à nouveau en vie.
Mais il ne faut pas se laisser aller à la torpeur comme d'autres le font. L'authenticité, voilà ce que je recherche, et pour cela il faut être prêt et en bonne condition physique. Je suis un homme de taille moyenne, mais je peux me targuer d'être un sportif émérite, pratiquant la course, et la boxe régulièrement. Il serait beaucoup trop facile d'aller chasser le dragon comme d'autres écrivain l'ont fait avant moi, et la facilité n'est pas ce que je recherche.
Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.
Texte d'introduction au personnage ou Test RP :
Paris était encore endormis, mais j'étais déjà réveillé depuis une heure. Je trouvai difficilement le sommeil ces derniers temps, ou alors je dormais peu … peu importe il n'y avait que peu de différence au final. J'étais confortablement installé dans le salon de mon appartement, une demeure cossue dans les beaux quartiers de Paris. La pièce était décorée de façon très hétéroclite, divers trophées et trouvailles de mes voyages recouvrait les murs comme si le lieu était un petit musée dédié à ma vie, enfin à mon ancienne vie. Je lisais tranquillement « La Curée » de Zola, un auteur à grand succès, tout en fumant une pipe d'un tabac des colonies qu'un ami m'avait rapporté la veille.
La capitale commençait tout juste à s'éveiller et à sortir de sa torpeur nocturne lancinante, et moi je me demandais encore quel emploi du temps pouvait m'attendre aujourd'hui. Un repas avec mon éditeur à midi durant lequel il me harcellerai pour connaître le nouveau sujet de mon hypothétique nouveau livre et surtout la date à laquelle j'aurai terminé de l'écrire... J'avais parfois l'impression d'être revenu à l'armée, tant ce pourtant honnête homme me pressait d'écrire ce qui serait, selon lui, un succès absolument immense de la littérature française. Mais moi, j'aimais le faire patienter et voir ses crises d'anxiété quand je lui disai que je n'avais toujours rien écris. Après tous, ce n'était que la pure vérité: je n'avais rien écris. Oui j'aurais pu continuer sur ma lancé et de nouveau emmener mon lecteur au confins du monde connus, mais j'avais besoin d'autre choses, de quelque chose de différents et tant pis si je déboussolé les personnes qui me lisaient.
La porte de ma retraite s'ouvrit et ma bonne entra dans la pièce avec un plateau. Mon thé et mon journal était enfin arrivé. Elle posa délicatement le tous sur une table basse à coté de moi et nettoya le tabac que j'avais fait tombé par terre. Reposant mon livre, je pris d'une main distraite le journal pour voir les nouvelles du jour: l'opéra Garnier réduit en cendres ! Mon sang ne fit qu'un tour, j'ouvris à la page indiquée et c'est là que l'idée me vint : ne serait ce pas un signe du destin ? Ne serait ce pas un sujet idéal pour un livre ? Je me suis levé d'un bond et je suis sortis précipitamment en attrapant mon chapeau et ma redingote: l'inspiration n'attendait pas !