|
| |
Pierrot LunaireLa bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Messages : 2896
| Sujet: Re: Questions d'histoire Ven 3 Mai - 3:31 | |
| Merci pour la précision, Aristide ! :) |
| | | Dominique LebrunÊtre homme ? tu le peux. Va-t'en, guêtré de cuir
Messages : 160
| Sujet: Re: Questions d'histoire Ven 3 Mai - 10:41 | |
| Je me demandais combien touche un gradé, au hasard disons... un colonel.
Et sa question subsidiaire, qu'est-ce que ça peut se permettre de louer/acheter à Paname ? Question subsidiaire de la question subsidiaire ("roooh la la" vous dites-vous, je sais mais ça n'a pas de sens sinon mon cher) : dans quel coin de la ville ? Par ex. l'île St-Louis, c'est du domaine du fantasme ou... ? |
| | | Pierrot LunaireLa bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Messages : 2896
| Sujet: Re: Questions d'histoire Ven 3 Mai - 11:09 | |
| Coucou !
Alors pour le salaire, c'est le genre de trucs un peu compliqué à trouver pour moi, donc ça va nécessité quelques recherches. En revanche, louer à Paris était cher, mais plus accessible à l'époque qu'aujourd'hui. Comme je le disais dans le sujet sur l'argent, la location d'un appartement bourgeois dans un quartier de bon cachet reviendrait à 400-500 francs par an. C'est à mettre au niveau des salaires, beaucoup plus bas qu'aujourd'hui également, mais c'est très accessible pour un colonel, je pense. Quant à l'emplacement... L'île Saint-Louis me semble envisageable, tant qu'on se limite à un appartement et non à un hôtel particulier. En fait, on est vraiment dans les quartiers chic, mais à l'extrémité du quartier Notre-Dame se trouve le quartier Saint-Merri qui sera un des ilôts d'insalubrité détruits au début du XXe siècle. En prenant un peu vers ce coin-là, on restera ainsi dans un endroit réputé, mais dans des prix peut-être un peu plus raisonnables, à cause d'un environnement direct un peu moins charmant. Sinon, le colonel peut résider du côté du VIe arrondissement (près du théâtre de l'Odéon, du palais Bourbon) ou VIIe arrondissement (Orsay, palais Bourbon). C'est assez prisé, mais sans doute moins coûteux et moins huppé que le centre historique de Paris. Dans tous les cas, les différentes options me semblent envisageables, donc c'est à ton goût. :)
Je lance les recherches pour avoir une meilleur idée du salaire, je reviendrai quand j'aurai des indications sur le sujet ! ^^ |
| | | Alphonse ChapeauQue vous portiez chapeau ou bonnet, mine de cocu vous garderez.
Messages : 16
| Sujet: Re: Questions d'histoire Mar 7 Mai - 9:19 | |
| J'ai scruté le forum de fond en comble, les plaines de Wikipédia et j'ai même foulé le land ardu d'Universalis à la recherche de renseignements sur les universités et la vie universitaire, mais je n'ai point trouvé de réponse à toutes mes questions (ce qui est un peu ironique, car je viens tout juste de terminer une dissertation portant sur l'institutionnalisation du savoir, travail dont la chronologie s'arrêtait malheureusement dès les balbutiements de la Renaissance). Ainsi, je viens en paix pour vous faire part de mes interrogations (qui ne sont pas tellement urgentes - donc, érudits et érudites de ce monde, ne vous pressez guère !).
- J'ai lu quelque part que Félix Faure a ré-inauguré l'Université de Paris en 1896... Quel est donc l'état de cette dite institution près de un an plus tard ? - J'ai consulté le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert (ouvrage qui m'a bien diverti), et je suis allé à l'entrée « Université » pour constater qu'on y indiquait que alma mater. Mes connaissances en latin sont médiocres et, malgré quelques recherches, je ne suis toujours pas parvenu à décrypter tout cela. Pourriez-vous m'aider dans cette quête de connaissances ? - Les études supérieures sont, je suppose, assez onéreuses. Ai-je raison en avançant que seuls les enfants de riches familles peuvent accéder aux universités ? - Dernière question ! Comment sont perçus les universitaires (d'ailleurs, à quel âge peut-on prétendre être universitaire ?) dans la société ? Sont-ils reconnus, jalousés, autres ?
Je vous remercie par avance, à tous et à toutes, pour votre potentielle et éventuelle aide. |
| | | Esprit Saint-ThelmeOù le noir et le blanc, l'ombre et la lumière, le mal et le bien s'entremêlent et se conjuguent
Messages : 22
| Sujet: Re: Questions d'histoire Mar 7 Mai - 9:43 | |
| Ce n'est pas l'époque, mais regarder Les Misérables donne un aperçu de l'univers estudiantin antérieur, et de toute façon c'est bon pour la culture générale. Honte sur vous si vous ne l'avez pas fait ^^ Cette boutade mise à part, "alma mater" est une mère nourricière, sans doute la façon dont on appelle sa fac quand on veut prouver qu'on y a acquis quelques bases de latin, et pour éveiller la complicité de ceux qui comprennent - davantage que la jalousie de ceux qui ne comprennent pas. XD Dans mon école encore, on apprenait un hymne en latin destiné à se reconnaître plus tard, dans la vie active, entre anciens de cette prestigieuse institution. |
| | | Aristide Rabantin
Messages : 22
| Sujet: Re: Questions d'histoire Mar 7 Mai - 11:08 | |
| J'ai aussi réfléchi à la question quand j'ai créé mon avocat. J'ai trouvé quelques petites choses sur le cursus du Droit dans la biographie d'Emile Jamais sur ce site. - Citation :
- Emile JAMAIS naquit à Aigues-Vives (Gard) le 10 novembre 1856. Après avoir fait au lycée de Nîmes de très brillantes études, il suivit les cours de la Faculté de droit de Paris, dont il fut bientôt l'un des étudiants les plus remarqués. En 1878 il fut en même temps lauréat de cette Faculté dans les deux concours de droit romain et de droit civil et lauréat du concours général de toutes les Facultés de France. Il fut reçu docteur en droit le 3 juin 1881.
Dès le 19 novembre 1878 il était admis au barreau de Paris, où il prit part aux travaux de la Conférence. En 1879 il était élu par le Conseil de l'Ordre premier secrétaire de cette Conférence. Doctorant à son 25ème anniversaire, soit à peu près le cursus actuel (doctorat étant à bac+7). De l'évolution des mœurs chez les avocats et les institutions universitaires: avec les femmes qui accèdent au barreau en 1900, leur diplôme doit être reconnu. En 1896 elles doivent avoir accès aux universités (cursus spécifique ou auditeur libre?) ainsi que le droit de se présenter pour passer le certificat d'aptitude à la profession d'avocat. - Citation :
- Parallèlement à ces réussites individuelles, la collectivité professionnelle s'interroge sur le modèle d'avocat créé dans les premières décennies du XIXème siècle. Une première rupture avec la tradition survient en 1900 : une loi autorise alors la femme à exercer la profession, en dépit des réticences des avocats les plus traditionnels. Ces derniers défendent jalousement le statu quo et s'opposent aux avocats novateurs sur le problème de l'élargissement du champ de compétence de l'avocat. Peu à peu s'impose cependant le principe que l'avocat peut non seulement plaider, mais aussi représenter son client en justice, là où le ministère de l'avoué n'est pas obligatoire. Le souci de « professionnalisation » qui anime le barreau l'incite à demander aux pouvoirs publics de créer un certificat d'aptitude à la profession d'avocat ( C.A.P.A. ), qui serait nécessaire, en plus de la licence en droit, pour accéder à la profession.
Source : le site du barreau de Paris |
| | | Pierrot LunaireLa bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Messages : 2896
| Sujet: Re: Questions d'histoire Mar 7 Mai - 22:20 | |
| Merci à vous deux ! La question est notée dans un petit coin de ma tête et je la compléterai à mon retour si cela te convient, Alphonse. :) Dans tous les cas, les études universitaires sont en effet réservées à une élite sociale et financière, et bénéficient d'un grand prestige. Je t'en dis plus à mon retour, car c'est assez différent de comment ça marche / est perçu aujourd'hui. ^^ |
| | | Alphonse ChapeauQue vous portiez chapeau ou bonnet, mine de cocu vous garderez.
Messages : 16
| Sujet: Re: Questions d'histoire Jeu 9 Mai - 13:03 | |
| Merci pour vos promptes réponses ! Je prends tout en note. Quant à Pierrot, cela me convient. Surtout, prends tout ton temps : ce n'est pas urgent. |
| | | Pierrot LunaireLa bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Messages : 2896
| Sujet: Re: Questions d'histoire Mar 14 Mai - 4:27 | |
| - Citation :
- - J'ai lu quelque part que Félix Faure a ré-inauguré l'Université de Paris en 1896... Quel est donc l'état de cette dite institution près de un an plus tard ?
- J'ai consulté le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert (ouvrage qui m'a bien diverti), et je suis allé à l'entrée « Université » pour constater qu'on y indiquait que alma mater. Mes connaissances en latin sont médiocres et, malgré quelques recherches, je ne suis toujours pas parvenu à décrypter tout cela. Pourriez-vous m'aider dans cette quête de connaissances ? -> résolu par Esprit - Les études supérieures sont, je suppose, assez onéreuses. Ai-je raison en avançant que seuls les enfants de riches familles peuvent accéder aux universités ? - Dernière question ! Comment sont perçus les universitaires (d'ailleurs, à quel âge peut-on prétendre être universitaire ?) dans la société ? Sont-ils reconnus, jalousés, autres ? Dans les faits, les facultés parisiennes existaient avant 1896, tu t'en doutes bien. Ce qui a été fait au cours des années 1880 et ce jusqu'en 1896, ce sont des changements de statut. Ce qui s'est passé en 1896, c'est le regroupement de la "faculté des sciences, de la faculté des lettres, de la faculté de droit, de la faculté de médecine, de la faculté de théologie protestante et de l’École supérieure de pharmacie". Logiquement, l’institution se porte bien - même si les vieux professeurs doivent râler parce c'était mieux avant. Les études supérieures sont réservées à une élite sociale et financière. Déjà, tout simplement, parce que rares sont les élèves à aller jusqu'au baccalauréat... et que le pourcentage d'obtention est bien différent d'aujourd'hui : à l'époque, c'est entre 30 et 40% de réussite. En outre, les bacheliers représentent environ 1% de la population française à l'époque... En ce sens, rater son "bachot" n'est pas vraiment infamant (pour exercer dans le commerce et au vu de ses origines, Alphonse n'a sans doute pas la baccalauréat par exemple). Ni rater sa licence - c'est le cas de beaucoup d'écrivains de l'époque. Traditionnellement, les voies royales sont la médecine, le droit et les lettres. Les études scientifiques commencent à gagner en prestige, mais elles n'ont pas encore supplanté la légitimité des voies classiques. Pour l'université, cela implique un enseignement qui apparaît très prestigieux car il est réservé à une élite très restreinte : cela se ressent au niveau des professeurs d'université qui ont un statut très envié et particulièrement bien considéré aux yeux de l'époque. Ensuite, d'un professeur à l'autre, cela variera en fonction de plusieurs paramètres : l'ancienneté, la cohérence et le sérieux des thèses, la discipline exercée (voir hiérarchie des disciplines plus haut). Voilà, c'est un peu court, mais j'espère que ça t'aidera à y voir plus clair. :) |
| | | Yann Le GuélecIls ont des chapeaux ronds...
Messages : 319
| Sujet: Re: Questions d'histoire Mer 29 Mai - 22:00 | |
| Petite question d'un noctambule insouciant : Jusqu'à quelle heure circulent les omnibus et tramway ?
J'ai un peu cherché (et trouvé ce site intéressant : lien 1 et ceci qui est plus connu : Lien 2 ) mais pas trouvé la réponse à cette question. Peut-être y a-t-il quelques pistes dans la littérature de l'époque ?
YOUPI j'ai trouvé :
Lien 3
a priori ça circule au moins de 6h du matin à minuit
Edit Galatée : J'ai édité les liens car ceux-ci déformaient le forum ! |
| | | Pierrot LunaireLa bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Messages : 2896
| Sujet: Re: Questions d'histoire Ven 31 Mai - 6:12 | |
| Je n'ai pas répondu tout de suite... tout simplement parce qu'en effet, tu as trouvé : ça s'arrête à minuit en règle générale. Après, il faut faire le chemin à pied ou payer un fiacre de nuit (tarif majoré, évidemment). |
| | | Eugénie LandreauNinie-La-Noiraude
Messages : 243
| Sujet: Re: Questions d'histoire Sam 1 Juin - 1:51 | |
| Coucou Pierrot, juste une petite remarque qui n'a peut-être pas sa place ici, mais le Chat Noir fermant ses portes en 1897 et le forum étant arrivée à cette date, ne faudrait-il pas préciser que désormais tout RP dans ce lieu doit être un flashback, et non contemporain à l'époque du contexte du forum ? |
| | | Pierrot LunaireLa bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Messages : 2896
| Sujet: Re: Questions d'histoire Sam 1 Juin - 1:59 | |
| Ah ! Alors le Chat noir va en effet fermer ses portes (dans les faits, il est repris par un chansonnier du coin et renommé La Boîte à Fursy). Mais comme le forum est une uchronie, il est possible à un éventuel intéressé de le racheter... Afin de simplifier les choses (et parce que j'ai moins d'éléments sur la Boîte à Fursy que sur d'autres enseignes), le cabaret va donc fermer ses portes, et les habitués devront se trouver un autre lieu de rencontre. Bien vu, Ninie, j'avais laissé passer la date !
Dernière édition par Pierrot Lunaire le Sam 1 Juin - 2:04, édité 1 fois |
| | | ThalieMademoiselle Clairon
Messages : 542
| Sujet: Re: Questions d'histoire Sam 1 Juin - 2:03 | |
| Pas de soucis Pierrot, je venais tout juste de remarquer ce petit détail, et ce serait amusant que quelqu'un le rachète ! |
| | | OrianneInvité
| Sujet: Re: Questions d'histoire Mar 5 Nov - 8:43 | |
| Bonjour, Depuis le temps que je vois ce forum... ^^ J'vais peut-être me lancer !
Dans les suggestions de personnages quelque chose m'a tapé dans l'oeil : "Cette héritière américaine si fortunée qu'on lui pardonne ses manières de mauvais ton". J'aimerai qu'on me conseille avant de me lancer... ou plutôt une précision sur ce qui est de "mauvais ton" pour ne pas me lancer dans des trucs vaseux y tout... :3 |
| | | Le Corbeau
Messages : 19
| Sujet: Re: Questions d'histoire Mar 5 Nov - 10:14 | |
| Moi ma question, c'est si tu peux me renseigner sur le contenu et l'apparence d'une trousse de médecine dans ce temps, les petit budget comme les gros. |
| | | Pierrot LunaireLa bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Messages : 2896
| Sujet: Re: Questions d'histoire Jeu 7 Nov - 4:04 | |
| Bien le bonjour, vous deux ! Orianne : En fait, les américaines sont globalement plus libres que les jeunes filles françaises. Elles vont avoir un langage plus cru, dire plus directement ce qu'elles pensent, ont moins de notion de ce qui se fait et ne se fait pas (elles vont fumer, hausser la voix, parler librement à un homme). Pour te donner quelques pistes, il suffit de voir la Note pour le choix d'un personnage, au sujet des contraintes liées aux jeunes filles, et d'en prendre le contrepied ! Je t'aiderai au fur et à mesure si besoin, mais transgresser est plus simple que respecter, au niveau des conventions d'époque, vu qu'une jeune fille peut à peu près... rien faire. Corbeau : Le temps de mener quelques petites recherches complémentaires, je te dirai ça ! |
| | | Charles-Armand de LonsayDandynosaure
Messages : 167
| Sujet: Re: Questions d'histoire Sam 9 Nov - 12:40 | |
| Corbeau : je te réponds un peu sommairement pour la trousse médicale.
En gros, un médecin au XIXe siècle trimballe avec lui la plus grosse partie de son matériel. Il est composé d'un éventail de scalpels (allant de la lancette de deux ou trois centimètres, pour les saignées, au gigantesque catlin, couteau chirurgical destiné aux amputations), d'une scie chirurgicale (pour les amputations aussi... faut bien couper l'os), de plusieurs pinces (pour retirer les corps étrangers, pour maintenir écartées les lèvres d'une plaie ou d'une incision, etc.), d'une ou deux seringues (à l'époque, les seringues sont souvent en métal et plus grosses que ce qu'on connaît actuellement ; au reste, on fait peu d'injections). On trouve aussi de quoi poser des ventouses, des pansements, du catgut et des aiguilles pour les points de suture,... Ca, c'est pour le matériel proprement dit. S'il est au fait des dernières nouveautés médicales, le médecin trimballe aussi un antiseptique (du phénol, depuis les découvertes de Lister en 1868 sur l'antiseptie), un anesthésiant (chloroforme ou éther, on pratique l'anesthésie depuis 1850 environ), des pilules et de la teinture de camphre pour soigner les diarrhées...
Intellectuellement, le XIXe siècle est une vraie période de mutations en médecine : on découvre pleiiin de techniques (notamment l'antiseptie et l'anesthésie, rien que ça), on s'intéresse très fort aux virus (jusqu'à croire que tout dans la vie est dû à un virus), on développe de nouvelles techniques chirurgicales (avant, la chirurgie était assez limitée, à cause de la douleur du patient), on essaie de réduire le taux de mortalité post-opératoire, on laisse tomber les vieilles croyances populaires en faveur de la déesse Science... Bref, époque très intéressante en ce qui concerne la médecine. :)
J'espère que ça aura pu t'aider un peu. :)
|
| | | Le Corbeau
Messages : 19
| Sujet: Re: Questions d'histoire Sam 9 Nov - 14:32 | |
| Oui, ça m'aide beaucoup. J,aimerais aussi savoir dans quoi le médecin transportait le tout. |
| | | Charles-Armand de LonsayDandynosaure
Messages : 167
| Sujet: Re: Questions d'histoire Dim 10 Nov - 1:47 | |
| Ah en me relisant, je vois que j'ai oublié de mentionner le stéthoscope... À l'époque, il est assez différent du nôtre : c'est un tube de bois plein, mais il évolue progressivement. ^^ Et sinon, en général, le tout est mis dans une pochette en cuir ou une mallette. |
| | |
| Sujet: Re: Questions d'histoire | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |