Pierrot LunaireLa bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Messages : 2896
| Sujet: Revue de presse n° 1 Lun 12 Sep - 11:12 | |
| Revue de presse - mi-février 1896
LA TRAGÉDIE DE L'OPÉRA Reprise de l'enquête La catastrophe qui coûta la vie à tant de bons citoyens est encore dans tous les cœurs. Une semaine après le drame, alors que les dernières victimes ont été inhumées, les forces de police se sont organisées et on repris leur enquête, encore à ses balbutiements. Il va sans dire que les auteurs de ce crime inimaginable seront punis en conséquence du mal qu'ils ont fait. Le président Félix Faure s'exprimera à ce sujet, à l'occasion de la réouverture du grand Théâtre, destiné à abriter les cérémonies d'hommage aux victimes.
CHRONIQUE MONDAINE Une soirée chez la duchesse de Lambresac Ce samedi 15 février, une société choisie se réunira chez Madame de Lambresac. La soirée, non prévue de longue date, tombe donc le jour où aurait dû se dérouler le grand bal de l'Opéra, dont les affiches recouvrent encore les murs dans certains quartiers. L'on peut penser que la duchesse gardera la réserve nécessaire au vu des circonstances et que les distractions qu'elle offre habituellement à ses habitués seront remplacés par un doux recueillement et une attention sincère. Parmi les invités, l'on comptera M. de Plissieux, Madame Ruisbroek et M. de Nevers. CHANSON Belleville-Ménilmontant
Il buvait si peu qu'un soir, On l'a trouvé su'l trottoir, Il était mort bien tranquille A Belleville. On l'a mis dans la terr' glaise Pour un prix exorbitant Tout en haut du père Lachaise A Ménilmontant.
HORS PARIS Même en morale, les Américains sont inventifs ! On annonce de Chatham (État d'Ontario) qu'un pasteur, le Rev. Talmie de Windsor a décidé de faire établir, dans le sous-sol de sa nouvelle église, une salle de billard, afin de moraliser la jeunesse de Windsor par l'attrait des amusements inoffensifs !
MODEPUBLICITÉ Les corsets de la Primaudière
- Spoiler:
Extraits d'époque :- Hors Paris - Le Figaro, 15 février 1896
- Chanson - Paroles d'Aristide Bruant
- Chronique de mode sur les bonnets de nuit - Écho de Paris, 15 février 1896.
|
|