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 Blondeur et (non)décadence.

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Jane McCillian
Âme de Lillian Russell
Jane McCillian

Messages : 108

Blondeur et (non)décadence.  Empty
MessageSujet: Blondeur et (non)décadence.    Blondeur et (non)décadence.  EmptyVen 16 Sep - 5:47

Le monde est un grand bal où chacun est masqué.


Signalement :


• Nom & Prénoms :Jane McCillian; La Londonienne.
• Âge estimé :Une vingtaine d'années.
• Origine sociale :Mère cantatrice, père militaire et britannique. A Paris, vit chez un cousin, homme respectable.
• Métier, occupation :Actrice
• Caractéristiques physiques :
Corpulence : De taille moyenne, plutôt frêle.
Cheveux : Blonds, ondulés, coiffés en chignons
Yeux : Gris
Teint : Blanc pâle.
etc.


Manigances, marivaudages & mésaventures.

Informations utiles au déroulement du jeu :




Ce qui derrière les masques palpite...

Vos relations aux autres personnages :


Actes des acteurs.


Lettre datée du 25 juin 1894,

A Jane McCillian,

Mademoiselle,

Ayant appris il y a de cela quelques semaines la mort de ma talentueuse tante et de son honnête époux, je vous envoie de Paris mes plus sincères condoléances. Je songe à la peine que doit vous causer la mort précoce de vos deux parents et dans quel embarras votre statut d’orpheline doit vous placer.
Je ne sais que trop bien qu’une fille doit rester auprès de sa mère avant de trouver un mari et d’entrer dans la Société sous son propre nom, et que, si les choses ne se passent guère ainsi, c’est que ou la fille ou la mère est folle et que la petite est condamnée à un bien triste sort.
Je songe donc, à vous, dont j’ai l’honneur d’être le cousin, et qui vous trouvez aujourd’hui dans une situation bien délicate.
Je m’inquiète principalement de votre entrée dans la Société et dans les salons qui, sûrement, n’avait pas été totalement faite. Qui, à Londres, connaît votre nom, chère cousine ? Quelle bonne salonnière vous prendra-t-elle sous son aile et vous fera-t-elle entrer dans son salon ? Je le crains, personne. Vous voilà donc abandonnée, Jane, dans un monde dont vous ne connaissez rien et qui vous piégera aussitôt qu’il le pourra, sans aucun mentor, sans personne pour vous guider, sans aucun appui. Pourrez-vous rencontrer un mari dans ces conditions ? Je ne le crois pas. Ou bien un voyou, un chenapan, un homme de mauvaise réputation, un sans-fortune, un sans-titre et que sais-je encore ! Je suis certain que déjà, quelques mauvais bougres seront venus frapper à votre porte, affichant leur compassion et leur soutien à une frêle jeune fille comme vous. Ne vous laissez point duper, Jane, leur unique dessein et de profiter de vous, de votre fortune et de votre nom. Quelques bonnes dames ont également dû vous afficher leur sympathie. Je n’aurais qu’un conseil les concernant : renseignez-vous sur leur réputation, leur(s) mariage(s), leurs amants et leur fortune. Une fréquentation peut vite vous faire devenir ce que vous n’êtes pas, chère cousine.
Oh, Jane ! Je ne vous ai jamais connu mais je vous sais jeune, maligne, charmante, éduquée et profondément bonne. L’image que j’ai de vous dans ce Londres dangereux, possible proie des criminelles des esprits et des cœurs me remplit d’effroi. Je ne pourrais supporter de vous savoir ridiculisée, défortunée, brisée. Ainsi, Jane, lisez attentivement la proposition que je m’apprête à vous faire. Elle comporte toute l’innocence, tout le respect, et toute la tendresse que vous doit le cousin aîné que je suis.
J’habite à Paris dans une demeure modeste mais respectable, où le mobilier n’est pas riche mais où il n’est au moins pas poussiéreux. Ma réputation reste à faire, mais j’ai déjà quelques relations pour espérer devenir très prochainement un mondain. Ma fortune, elle aussi, est modeste, mais elle suffit amplement à la simple vie que je mène. Vous héberger serait pour moi un honneur et constitue déjà ce que je pense être un devoir. Comprenez-moi, je ne désire que votre bien et doute fort que celui-ci se trouve à Londres, où vous êtes livrée à vous-même et aux lions. Jane, si vous êtes sage, vous préparerez vos bagages sitôt la lecture de cette lettre achevée.
J’attends votre réponse et sais qu’elle ne saurait tarder, car vous êtes certainement une demoiselle appliquée.
Je vous embrasse tendrement.
Adieu,
Emile De Bondinanbourg.


...
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