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 Pestiféré

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Catharina de Fréneuse
L'enfant reconnaît sa mère à son sourire.
Catharina de Fréneuse

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MessageSujet: Pestiféré    Pestiféré  EmptyLun 9 Sep - 4:25

Les deux plus jeunes enfants de Catharina s’étaient posés dans le salon.  Assis sur le grand tapis, ils jouaient avec des marionnettes colorées, utilisant leurs toutes petites mains pour les faire bouger.  Hansel ne prononçant aucun mot, c’est Honey, tout volubile qu’il était, qui faisait parler les personnages imaginaires.  La jeune mère s’agenouilla à leurs côtés, les couvant d’un regard bienveillant alors qu’elle écoutait attentivement les histoires que racontait son fils.  Ah !  Si les connaissances du cercle des de Fréneuse la verrait, ils en mourraient !  Était-ce le rôle d’une princesse de s’asseoir ainsi parterre pour jouer avec ses enfants ?  Certainement pas mais Catharina, beaucoup trop obstinée, écoutait rarement ce que lui hurlaient les mondains.  

« Apportez-moi le spoon, mon cher !
- Cuillère, my love, cuillère.  
- Apportez-moi les cuillères aussi ! »

L’histoire ne faisait aucun sens.  Honey passait d’une mise en situation à l’autre et le fil conducteur avait été rompu depuis longtemps.  Le temps passa et les jeunes garçons décidèrent de se lever et d’aller courir.  Honey faisait le tour des divans, alors qu’Hansel tentait de le suivre, beaucoup moins stable sur ses petites jambes.  Catharina s’assieds sur le meuble en essayant de les suivre du regard.  Elle souriait et ne leva que les yeux lorsqu’on lui annonça l’arrivée de sa nouvelle femme de chambre.  Césarine Lévesque.  La jeune domestique avait fait bonne impression lors de leurs diverses rencontres.  Contrairement aux autres jeunes filles qui n’avaient fait qu’attiser la nature farouche de la princesse de Fréneuse.  

« Hansel, Honey, calmez-vous. »

Elle accompagna ses paroles d’un geste de main.  Les enfants continuèrent à se bousculer quelques secondes avant d’être rapatriés auprès de leur mère.  Catharina embrassa doucement ses enfants et, lorsque la jeune domestique fit son entrée, elle les poussa gentiment vers leur chambre.  C’est qu’une nouvelle présence féminine attirait leur attention !  La princesse se leva et rejoignit, sourire affable aux lèvres, Césarine pour la saluer d’un hochement de tête.  

« Bonjour.  J’espère que vous n’avez pas eu de mal à trouver la maison.  Suivez-moi, je vais vous montrer votre chambre. »

On entendait clairement, dans sa voix, un accent bizarre.  Des r roulés, des voyelles qui sonnaient différemment.  Catharina fit signe à ses fils –qui ne pouvaient s’empêcher de regarder malgré tout, la nouvelle venue- de rester sages et quitta le salon, passant par un escalier de service pour se rendre dans la chambre mansardée accordée à la nouvelle femme de chambre.  Elle déverrouilla la porte puis laissa la jeune femme y entrer, ne volant pas s’imposer dans une pièce qui n’était pas la sienne.  

« Vous pouvez déposer vos choses, aménager la chambre comme bon vous semblera. »

Sa main blanche tenait un trousseau contenant quelques clés qu’elle tendit à Césarine.  La chambre était petite, simple, mais aisément habitable.  Les meubles étaient en bons états et on n’y trouvait pas, par exemple, de taches rougeâtres de rouille.  

« Voici les clés de votre chambre, ainsi que de la mienne.  Elles sont à vous et uniquement à vous, en aucun cas vous ne devez les prêter à d’autres, pas même les domestiques.  Suivez-moi, je vais vous faire visiter la maison. »

Sur ces mots, elle tourna les talons puis partit, retournant d’abord dans le salon, jetant un coup d’œil vers le bureau de Jean –qu’on appellera affectueusement bibliothèque- dont la porte était fermée.  Son mari devait être occupés à ses papiers, ses comptes et autres travaux d’homme.  
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Césarine Levesque

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MessageSujet: Re: Pestiféré    Pestiféré  EmptyLun 16 Sep - 9:17

Avant de quitter la misérable chambre que Césarine avait loué en arrivant à Paris dans les bas quartier, elle vérifia que tout était dans sa valise et  récupéra sa bourse cachée derrière le lit. Elle avait trouvé une place comme femme de chambre chez madame Catharina de Fréneuse, elle espérait être à la hauteur puisqu'elle ne connaissait pas les manières de la haute société. Après plusieurs entretient Césarine avait une bonne opinion de son employeur et elle était certaine qu'elle serait bien traitée. Elle était sur le chemin qui la mènerait à la réalisation de son rêve.

  Elle partit de cet hôtel poussiéreux pour aller vers les beaux quartiers. Elle se perdit dans la Capitale et dû demander plusieurs fois son chemin aux différents commerçant qu'elle croisait. Enfin arrivée elle se sentit tiraillé par deux sentiments: elle était excité à l'idée de mettre un pied chez "les grands" alors qu'elle était une simple paysanne mais d'un autre côté elle était nostalgique car une page de sa vie se tournait et plus rien ne sera jamais pareil.

  Elle entra, passa plusieurs pièce meubler avec goût et fut introduite dans le salon, où Madame était avec deux de ses enfants. Quand ils la virent arriver, ils se précipitèrent vers le mère; Césarine remarqua qu'elle aimait ses enfants avec beaucoup de tendresse ce qui l'étonna quelque peu car ceci n'était pas habituelle chez les nobles gens. Les enfants furent poussé vers leur chambre, elle lui dit:

"Bonjour.  J’espère que vous n’avez pas eu de mal à trouver la maison.  Suivez-moi, je vais vous montrer votre chambre. »

"Bonjour Madame, j'ai dû demander quelques indications aux commerçant mais cela ne m'a pas posé de problème."

  Les enfants très intéressés par la nouvelle domestique, n'avait pas quitter la pièce; c'est pourquoi Césarine leur fit un petit signe de la main pour leur dire "bonjour". Puis quitta le salon à la suite de Madame de Fréneuse pour se rendre dans un escalier de service et elles arrivèrent devant une porte qui donné sur une petites mais tout de même correcte chambres mansardé.

"Vous pouvez déposer vos choses, aménager la chambre comme bon vous semblera."

"Merci Madame"

  Césarine déposa sa valise sur le lit et fit le tour de la pièce; elle était de taille correct, possédait un lit, une commode et un petit bureau, tout ce qu'il lui fallait. D’ailleurs elle ne comptait pas décorer plus la chambre car elle devait faire des économies. Elle prit les clés que Madame lui tendait.

"Voici les clés de votre chambre, ainsi que de la mienne.  Elles sont à vous et uniquement à vous, en aucun cas vous ne devez les prêter à d’autres, pas même les domestiques.  Suivez-moi, je vais vous faire visiter la maison."

  Elles retournèrent dans le salon puis Césarine demanda:

"Est-ce que Madame m'indiquer quelles sont les pièces qui me sont interdites et quelles sont les indications de Madame pour cette journée ?"
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Catharina de Fréneuse
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MessageSujet: Re: Pestiféré    Pestiféré  EmptyMar 17 Sep - 14:18

Les petits garçons Ainsworth furent très contents d’être remarqués et salués par la nouvelle venue.  Ce n’était qu’une pauvre paysanne mais, qu’est-ce qu’elle avait l’air gentille !  Satisfaits, ils regagnèrent leur chambre et continuèrent de s’y amuser alors que leur mère faisait un rapide tour avec Césarine.  

Catharina laissa à la jeune femme le temps de poser ses affaires.  Lorsque celle-ci eut les mains libres, elles retournèrent dans le salon.  La jeune femme n’était pas impolie et travailler pour des riches de la haute ne semblait pas lui avoir monté à la tête.  Tant mieux !  La norvégienne aurait mal supporté une femme qui se mettait au-dessus des autres même si, franchement, elle ne désirait pas que Césarine s’écrase devant n’importe qui.  

« Les pièces que vous devez éviter sont… »

Elle tourna sur elle-même, plissa les yeux et pointa une porte.  Ce n’était pas une chambre, ni un autre salon.  Catharina regarda Césarine, patiente.

« Là, c’est le bureau de Jean.  Je n’y vais pas moi-même. »

La jeune mère fit le tour, pointant une à une chaque pièce à la femme de chambre.  Heureusement, leur habitation était loin de faire la taille d’un hôtel particulier et il était facile de se retrouver.  La décoration n’était pas surchargée comme le voulait la mode –avec tous les enfants, ça serait infernal !- et l’ambiance était plutôt chaleureuse et sobre.  Catharina arriva dans la chambre des enfants.  Une grande pièce aux couleurs claires qui comportait quatre lits.  Tous de la même taille.  Il y avait des commodes ainsi que des armoires, mais également des coffres à jouets et autres babioles bien enfantines.  De grands yeux bleus se tournèrent vers Césarine.  Qui était cette inconnue qui pénétrait dans leur petit sanctuaire ?  

« Césarine, je vous présente mes enfants.  Là il y a Snowden et Honey.  Ici, Gardenia et celui qui est assis là se nomme Hansel.  Vous n’avez pas à vous occuper d’eux en plus, je vous rassure mais, s’ils venaient à vous déranger, vous pouvez les renvoyer dans leur chambre ou les réprimander s’ils font une bêtise. »

La princesse se rapprocha de sa femme de chambre et se pencha vers elle, parlant un ton plus bas pour lui glisser une confidence.  

« Vous êtes nouvelle, alors ils voudront connaitre vos limites.  Restez patiente et soyez fermes, tout ira bien. »

Catharina sourit doucement et entraina la jeune femme plus loin, vers sa propre chambre.  Celle-ci était encore sobre, sans extravagance.  Elle était à l’image de celle qui y dormait, à vrai dire.  La princesse s’appuya sur un meuble, mains mollement jointes sur sa jupe et elle sembla chercher ses mots.  

« Il y a peu de tâches à faire, aujourd’hui.  Profitez-en pour faire le tour, explorez.  Hmm… » Elle se redressa, un détail venant de ressurgir dans sa mémoire. « Ce soir je dois aller à une soirée, je vais avoir besoin de vous et…  Ah ! » Catharina se rapprocha à nouveau de Césarine et vint poser ses longs doigts blancs sur son bras.  « Le matin, je me réveille toujours plus tôt pour passer du temps avec mes enfants.  C’est donc inutile de venir me réveiller le matin, et vous éviterez en même temps de réveiller monsieur de Fréneuse.  Avez-vous d’autres questions ? »
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MessageSujet: Re: Pestiféré    Pestiféré  EmptyDim 29 Sep - 0:39

Après avoir fait le tour de cette belle demeure décoré avec goût, Césarine et Mme de Fréneuse arrivèrent dans la chambre des enfants en ayant évité le bureau du mari qui était habituellement interdit au femme. La chambre des enfants était spacieuse; d'une certaine manière, elle lui rappelait celle qu'elle avait partagé avec ses frères et sœurs quant elle était jeune avant que les filles et les garçons ne soient séparé, ces enfants ne manquaient de rien et ne devait pas travailler à l'opposé de ce qu'elle avait vécu. La jeune femme était plongé dans ses souvenirs nostalgiques quand Mme de Fréneuse lui présenta les enfants et ajouta tout bas:

"Vous êtes nouvelle, alors ils voudront connaitre vos limites. Restez patiente et soyez fermes, tout ira bien."

Je suis certaine que se sont des anges et j'ai du m'occupé de mes six frères et soeurs à la mort de ma mère alors ne vous inquiétez pas je sais m'occuper des enfants.

Elles allèrent ensuite dans la chambre parentale, comme toute la maison elle était aménagé avec soin et était chaleureuse. Aujourd'hui, la nouvelle domestique n'avait pas de tache particulière à faire avant d'aider la Princesse à se préparer pour aller à une soirée, c'est pourquoi elle demanda:

"A quelle heure Madame veut-elle que je vienne pour l'aider à se préparer ? Et que voudra-t-elle mettre ?"

Elle ne devra pas réveiller Mme de Fréneuse la matin car elle voudrait passer du temps avec ses enfants, Césarine pensa que cette mère aimait vraiment ses enfants pas, le faite qu'elle s'occupe d'eux comme ceci était quelque chose qui n'était pas dans les habitudes des gens même pour le petit peuple car les parents sont trop occupés à ramener de quoi se nourrir. C'est pourquoi elle avait un très bonne opinion de cette femme et elle se demandait comment était vu cette manière d'agir avec les enfants par les nobles gens.
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MessageSujet: Re: Pestiféré    Pestiféré  EmptyMer 9 Oct - 3:33

Césarine partait avec une bonne impression des enfants de son nouvel employeur. Bien, très bien. Les petites têtes blondes de Catharina pouvaient être de vrais anges, mais aussi de vrais démons ! Vu leurs parents –soit un homme au mauvais caractère, agressif et possessif, et une femme bornée, effrayée par le moindre bruits- on pourrait s’attendre au pire. La mère se contenta de sourire et d’acquiescer, Césarine se rendrait bien compte de la tâche ardue plus tard.

Catharina, appuyée contre un meuble, eu un air amusé et honteux. Quand et quoi ? À vrai dire, elle n’en avait aucune idée. Les journées de madame de Fréneuse devaient être remplies, mais elle préférait largement prendre son temps. Elle n’était jamais pressée, comme si elle passait ses jours à ne rien faire. Elle répondit finalement par une voix un peu raillarde.

« Je l’ignore. Comme vous êtes nouvelle et qu’on ne se connait pas, nous nous y prendront quelques heures à l’avance. Et pour la robe… »

Elle passa une main dans son cou et se redressa, marchant jusqu’à la penderie. Catharina ouvrit la porte de celle-ci, laissant voir une multitude de robe. On état une princesse ou on ne l’était pas. Heureusement, la norvégienne avait le bon gout de reporter certaines robes plus d’une fois. On s’attachait rapidement à ses petits bijoux de la mode créés par Lise Champmézières

« En temps normal, je sors celles que j’aime le plus et je laisse mes enfants décider pour moi. Croyez-moi, leurs choix ne sont pas pires que les miens. »

Elle tendit le bras et frôla de sa paumes plusieurs robes alignées les unes aux côtés des autres. La majorité d’entre elles étaient sobres, loin des fanfreluches et des énormes manches à gigots si prisés par les dames de la haute. Catharina demeurait simple dans ses choix, préférant l’élégance à l’exubérance. Elle préférait la dentelle et les perles aux surplus de taffetas hors de prix.

« Comme vous ne venez pas de Paris, je crains que vous ne connaissez pas toute la mode d’ici. Il faudra vous renseigner. Les parisiennes ont des gouts bizarres, mais vous vous y habituerez. »
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