Registre des habitants de la ville de Paris

Nom & Prénoms : Le Corbeau
Âge & Date de naissance : Inconnue.
Origine sociale : La plus basse et la plus malsaine.
Métier, occupation : Voleur
Ambitions : Faire du nom Le Corbeau le plus célèbre.
Milieu fréquenté : Tous les quartiers, des plus riches aux plus malsains, mais jamais le jour, sauf dans sa chambre miteuse loué à un propriétaire qui ne pose jamais de questions.
Mondanité : 0
Infamie : Encore relativement "Nouveau", pas très grande, je laisse décider.

Tout esprit profond s'avance masqué

« Dernièrement, il y a un nouveau venu dans les mauvais quartiers. Je n’ai eu l’occasion de lui parler qu’une seule fois. Il avait l’air assez fou pour s’exploser lui-même, mais probablement trop ambitieux pour le faire. Il croit qu’il sera un jour capable de voler dans le musée du Louvre! Pour l’instant, peu lui font confiance. Pourquoi faire confiance à un homme qui ne se fait appeler que par « Corbeau »? Ces oiseaux ne sont que des charognards, et ils répandent les maladies aussi bien que les rats. Je crois que la pluparts sont heureux qu’il ne parle à personne. En fait, on ne le voit pas si souvent, excepté lorsqu’il revend des objets qu’il a prit on ne sait où. »

« Aujourd’hui, on a enfin revu Le Corbeau. Il dit qu’il était allé régler des affaires en dehors de la ville. Qu’est-ce qu’un voleur comme lui peut bien faire s’il a du temps à perdre en dehors de la ville? Il faut bien qu’il vole pour survivre! Et jamais on n’entend qu’il a eu des problèmes avec les autorités dans la rue ou dans le train. Normalement, un voleur se fait remarquer dans ces lieux, c’est là qu’ils gagnent leur argent. Mais lui, soit il est le plus grand des voleurs, soit il ne vole pas de bourses. Jamais on ne le voit dans les rues, en fait le jour il se cache. Pourtant on le voit parfois avec une bourse d’argent, comme s’il avait passé la journée à faire les poches des gens. Un jour, il disparaitra pour de bon et l'on apprendra qu’il s’est retrouvé en prison ou il se sera retrouvé en bagne sans qu’on ne le sache. »

« Ses cheveux trop noirs, sa barbiche trop bien taillée et ses vêtements trop... Trop peu usés. Tout en lui respire le crime. Il a l’air de l’un de ceux qui vendrait son âme s’il pouvait en retiré bénéfice, ce qu’il a sûrement déjà fait d’après moi. Il a l’air un peu trop criminel à mon goût pour quelqu’un d’aussi banal. Et son attitude à toujours s’intéresser aux événements des riches, comme s’il allait un jour y participer! Il aura beau dire que tous peuvent rêver, j’ai l’impression qu’il mijote quelque chose. Mieux vaut ne pas lui faire attention… »

Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose

Il y a longtemps, alors que je n’étais qu’un enfant, on m’avait raconté près du feu un conte fabuleux. Un simple vieillard, qui pour ses vieux jours ne devait se contenter que de sa ruelle humide et de la clémence des pauvres gens, avait émerveillé sa jeune assistance en racontant comment les corbeaux étaient les rois des oiseaux. Selon lui, ceux-ci pouvaient atteindre le centenaire en âge et leur sagesse le représentait à chaque occasion. Aussi disait-il qu’à la simple vue d’une arme à feu, aucun corbeau ne prenait de risque et que l’expérience d’un seul suffisait à instruire une communauté complète. Le corbeau était devenu l’animal qui m’inspira le plus pendant mes jeunes années.

C’est dans cet étrange paradoxe que je me donnais la mort il y a de cela une dizaine d'années aujourd’hui. Ou plutôt, ne serait-ce pas justement que dans la mort nous atteignons la longévité ultime, la véritable immortalité? Toujours est-il que je mourus Nicéphore Jauvenot, à l'âge de 22 ans et déjà trop recherché dans paris, dans l’explosion de la petite pièce où l’on fabriquait des bombes pour les gens assez fous pour s’en procurer. Cependant jamais je ne me suis senti plus libre, et surtout plus vivant que l’idiot qui m’avait suivi cette journée-là, que lorsqu’on déclara un corps aussi grand que moi mort calciné.

Mais tout cela, personne ne le sait. Aujourd’hui, le train me ramène à Paris, et les souvenirs de cette ville aussi merveilleuse qu’infâme remontent, qu’ils soient bons au mauvais, généralement le deuxième cas. Et à l’instar du Corbeau, jamais je ne ferai la même erreur, et ainsi, aussi noirs que la suie, ma vie et mes délits seront commis, bien à l’ombre dans la nuit, plus mystérieux que ces gardiens d’un savoir qu’ils ne peuvent nous partager.

Theatrum mundi...

Pseudonyme : Juncko 8D Mais on m'apelle aussi Charles.
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D'où nous venez-vous ? Même endroit que Catharina
Quelque chose à nous dire ? J,aime le décors, très reposant pour les yeux, authentique. J'adore. Et le concept du forum aussi j'aime.