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 [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais

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Nicolas Tisserand
Moins infâme que les honnêtes gens ...
Nicolas Tisserand

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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyDim 17 Fév - 12:10

La poule de la haute intervint en premier, et de façon cher* maladroite…

"Mon amie et moi même parcourons notre belle capitale en quête d'agréables endroits à découvrir mon bon monsieur. Nous ne voulons pas d'embûches. Rangez moi ce couteau, il ne vous est d'aucune utilité ici, du moins dans l'instant présent..."

Nicolas manqua de s'étouffer. Ne se rendait-elle pas compte que, s'il avait été une authentique et simple Terreur parisienne, elle aurait fini éventrée dans une cours d'immeuble quelconque? Enfin, elle était bien tombée, finalement. Lui-même, si la situation l'amusait plus qu'autre chose, savait pertinemment qu'elle le lasserait rapidement. Avant même qu'il n'ait pu répliquer, l'autre s'exprima à son tour, pensant sans doute rattraper la maladresse de sa compagne.

"Range ton couteau, on t'veux rien nous. Et puis, on était v'nu chez la r'bouteuse, on est malades, on s'connaissait pas la bourgeoise et moi, mais on à du fuir ensemble, les berges ont débarqués vois tu, alors on s'retrouve là ! C'est inutile de nous agresser faut qu'tu m'croies sur parole, on t'veux rien."

L'accent était peut-être authentique, mais la dame n'était manifestement pas habituée à user du jars*… Elle était sans doute issue du petit peuple, amis certainement pas des Bas-Fonds… Que lui importait, d'ailleurs, qu'elles se soient rendues chez la rebouteuse ou non? Intérieurement, il se moquait du courage factice des deux plantes*. Mais cette moquerie était froidement cynique. Il était las, déjà, de ce qu'elles étaient. Plus victimes du système qu'autre chose, elles ne s'en rendaient pourtant pas compte et persévéraient dans leur train de vie monotone et affligeant.

"Allez-y!" s'écria-t-il avec véhémence "Continuez le votre chemin! Allez vous faire étriper ailleurs, moi je ne l'ferais point. Je n'touche pas aux volailles, même pimbêches…"

Il ricana, planta son surin* dans le battant, et, tirant le manche vers l'intérieur en même temps qu'il pénétrait dans le refuge, il referma d'un rapide et adroit mouvement en criant à pleine voix:

"Et fermez vos gueules, surtout, je dors!"

Spoiler:
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Elise de Béchameil

Elise de Béchameil

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MessageSujet: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyVen 1 Mar - 7:11

- Range ton couteau, on t'veux rien nous. Et puis, on était v'nu chez la r'bouteuse, on est malades, on s'connaissait pas la bourgeoise et moi, mais on à du fuir ensemble, les berges ont débarqués vois tu, alors on s'retrouve là ! C'est inutile de nous agresser faut qu'tu m'croies sur parole, on t'veux rien.

Inconsciemment Élise espérait que la pauvre fille les sortent de cette sale affaire. Elle semblait avoir l'habitude de traîner avec des personnes à l'attitude très primitive.
La bourgeoise senti la mains d'Agathe se resserrer. Elle se contenta donc de garder le silence et d’éviter de regarder l'homme dans les yeux...Ce qui n'était guère difficile à faire.
Puis sans prévenir le roturier leur cria violemment :

"Allez-y , continuez le votre chemin! Allez vous faire étriper ailleurs, moi je ne l'ferais point. Je n'touche pas aux volailles, même pimbêches…Et fermez vos gueules, surtout, je dors!"

Voilà un signe de liberté bien apprécié pour Élise , bien qu'il prédisait leur mort plus tard par quelques autres malheurs. Sans en attendre d'avantage la femme poussa la cousette pour qu'elles puissent continuer leur route.
Élise ne pouvait s'empêcher de se retourner. Et si cela n'avait été qu'une ruse pour les égorger lâchement par derrière ? Elle n'avait vraiment pas confiance et ne comprenait pas pourquoi il les avait laissé partir sans rien demander en retour.

- Nous avons ici de la chance. Espérons qu'elle ne nous quitte pas en si bon chemin ma chère Agathe.






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Agathe Collomb

Agathe Collomb

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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyJeu 14 Mar - 6:49

"Allez-y , continuez le votre chemin! Allez vous faire étriper ailleurs, moi je ne l'ferais point. Je n'touche pas aux volailles, même pimbêches…Et fermez vos gueules, surtout, je dors!"

Déclara l'homme plus impressionnant qu'agressif. Volailles, pimbêches.. mais quel culot avait-t-il celui la ! Si elle n'était pas une frêle jeune fille avec un mal de crâne époustouflant, elle ne se serait pas gênée pour lui botter les fesses à ce miteux...

Agathe commençait à être vraiment énervée, sans doute à cause de son mal de tête, ou à cause de l'attitude fuyante de la bourg'... euh, de Bonne, qui, il y a quelques minutes à peine, jouait les grandes dames mystérieuses avec son histoire de secret ou je ne sais quoi.

La cousette avait vraiment hâte de sortir d'ici, elle était déjà très sale, tout ce qu'elle désirait à l'heure actuelle, c'était rentrer chez Hélène, se plonger dans un bain et se blottir dans son lit, ou même aller travailler si il le fallait, en fait, le simple fait de ce sortir de sa misérable situation la réjouissait.

- Nous avons ici de la chance. Espérons qu'elle ne nous quitte pas en si bon chemin ma chère Agathe.

Agathe eu un léger sourire rien qu'a l'idée que Bonne ai réellement cru que le miteux allait les planter avec son couteau rouillé.

Ma chère Bonne, ce n'était que du bluff, il n'allait pas vraiment nous faire du mal, ce n'est pas de lui dont je me méfie moi, mais des vrais terreurs Parisienne, je ne connaît point Paris mais je me doute bien qu'il n'y a pas que des hommes comme lui qui traînent dans ces salles ruelles...

Agathe repris lentement son souffle.

Bon, suivez moi Bonne, ne restez pas plantée là. Il faut qu'on sorte d'ici, j'ignore comment mais on doit sortir d'ici.
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Pierrot Lunaire
La bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Pierrot Lunaire

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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyVen 15 Mar - 7:16

[Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 2hhmb0l
Le sens de la logique de nos demoiselles semblait laisser à désirer : fallait-il, pour être une vraie terreur, les attaquer ... ? Mais n'étaient-ce pas les vraies terreurs qui prenaient le moins de risques et ne souhaitaient pas attirer les cognes par des cris malvenus ... ou un crime mal dissimulé ? Nous ne saurons trop leur recommander davantage de prudence et de modestie à l'avenir, si nos deux aventurières souhaitent s'en sortir sans dommage ...

Par ailleurs, alors qu'elles gagnaient la rue voisine, très étroite et fort sombre, en raison de la hauteur des bâtiments alentours, une odeur rance parvint soudain à leurs narines. Sortant de sous un porche, où il fumait silencieusement une cigarette, un homme à l'air patibulaire s'avançait vers elles. Silence ... Il ne disait rien, et c'était d'autant plus inquiétant. A la voir ainsi, on ne pouvait rien deviner de ses intentions, sinon qu'elles étaient mauvaises : et là grandit une certitude, sortie de nulle part : lui, il n'hésiterait pas, il ne renoncerait pas. L'homme que vous aviez rencontré tout à l'heure avait assez de jugeote pour laisser des pauvres filles qui n'avaient rien à faire là, mais celui qui approchait, le souffle rauque, n'était rien d'autre qu'une brute qu'on ne raisonnerait pas...
C'est alors qu'au coin de la rue surgit un petit ramoneur, tout à fait noiraud de suie ... il n'y avait pas une seconde à perdre : il fallait agir, faire quelque chose ... ou prier le Ciel en désespoir de cause.

Citation :
Et voilà notre Zozio qui va rentrer en scène. Vous pouvez poster avant lui si vous décidez de l'aborder en jeu ou le laisser commencer si vous restez en mode "damoiselles en détresse", l'ordre est libre !
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Antoine "Le Zozio" Viret
Si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois
Antoine

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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyVen 15 Mar - 11:28

Ce fut une journée éreintante mais lucrative que notre Zozio eut ce jour-là. Son salaire perçu pouvait être mesuré à l'épaisseur de la couche de suie qui maculait son corps.
Cependant, le logement de son dernier client se trouvait pas loin de chez la Dauvais, et il en était guère enchanté. Il n'aimait pas vraiment la Dauvais et ses artifices, et l'état dans lequels les filles ressortaient de là. Quand il le pouvait, notre ramoneur évitait vraiment de passer dans ce quartier.

Justement, le drôle d'oiseau avait entendu du grabuge du côté de la rebouteuse. Encore une descente de police, sûrement... Il avait passé son chemin, et, au cas où que la police ait bonne mémoire, fait un détour pour éviter de se faire voir, par précaution...
... Et se retrouvait de l'autre côté de la maison, face à un étrange spectacle.

Une bourgeoise et une provinciale, perdues dans un autre monde.
Deux coquelicots fragiles au milieu des ronces.
Deux oisillons prêtes à se faire dévorer par un tigre.
Un tigre féroce et impitoyable.

Pour l'avoir déjà cotoyé, le Zozio le savait, Gérard était dangereux.
Très dangereux.

Sans réfléchir plus longtemps, le ramoneur s'approcha derrière le brigand. Il abattit de toutes ses forces sa brosse pleine de suie sur son crâne.

"Suivez-moi, courez !!!"

La brosse était trop légère pour assomer la Castagne. L'effet de surprise ne ferait pas effet très longtemps. Il fallait agir vite.
Peut-être qu'avec de la chance, la suie l'aura suffisamment aveuglé pour qu'ils aient le temps de s'enfuir... ?
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Pierrot Lunaire
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Pierrot Lunaire

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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyVen 15 Mar - 11:43

[Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 2hhmb0l
Nous en sommes les premiers surpris... mais le fait est que le voyou fut immobilisé pendant un temps. Il se frotta les yeux avec vigueur, proférant les jurons les plus obscènes, de sa voix rauque... Et puis, entendant un homme inviter les donzelles à fuir, il gueula : "CA VA PAS S'PASSER COMME CA !" ... Hélas pour lui, il se précipita avec trop de rage, trop d'énergie ... et, aveuglé par la suie, fonça dans un des piliers qui soutenaient la maison voisine. Il vacilla, relativement assommé ... C'était le moment ou jamais de fuir.

Citation :
Le Zozio a réalisé un lancer de dé pour déterminer la réussite de son action ... Réussite critique !
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Elise de Béchameil

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MessageSujet: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyMer 20 Mar - 9:24

- Ma chère Bonne, ce n'était que du bluff, il n'allait pas vraiment nous faire du mal, ce n'est pas de lui dont je me méfie moi, mais des vrais terreurs Parisienne, je ne connaît point Paris mais je me doute bien qu'il n'y a pas que des hommes comme lui qui traînent dans ces salles ruelles...
Bon, suivez moi Bonne, ne restez pas plantée là. Il faut qu'on sorte d'ici, j'ignore comment mais on doit sortir d'ici.


Elise s'était adonné à la vaillance devant l'homme car au fond d'elle , elle avait peur. Mais comment faire quand pareille situation ne s'était jamais présentée jusque là ?
La bourgeoise n'avait confiance en personne et considérait que les hommes étaient pour le moins bien étranges. On ne savait jamais à quoi s'attendre d'eux et donc n'importe qui pouvait être un danger potentiel.

Une odeur âcre vint s'imposer dans les narines de la bourgeoise. Ne sachant d'où elle venait , Elise supposa qu'il y avait une charogne derrière une poubelle délaissé.
Silencieusement et d'un pas sûr, un homme se dévoila de dessous un porche. Il était déconcertant de voir qu'au contraire de l'autre hargneux celui-ci semblait moins apprécier une conversation.
Plus dangereux, un chasseur silencieux.
Un chasseur attendant que ses petites proies s'approchent suffisamment de lui pour les rudoyer sans une once de regrets.
Elise fut frappée par son regard. Il reflétait une folie propre qui devait le ronger. Ses grands yeux ouverts les fixaient intensément. Ne sachant que faire Elise déglutinait difficilement le peu de salive qu'elle avait dans sa bouche asséchée par le froid matinal.
Son cœur s'accélérait à chaque pas que l'homme faisait vers elles.
Alors qu'il s'approchait dangereusement , l'homme fut frappé violemment par derrière.
Elise ne pouvait s'empêcher de lâcher un crie de surprise.
L'objet du délit causa une fumé de suie.

"Suivez-moi, courez !!!"

Sans réfléchir Elise partit en trombe suivant sans réfléchir le petit ramoneur qui avait fait preuve de beaucoup de vaillance face à cette masse.

"CA VA PAS S'PASSER COMME CA !"

Le voyou partait se prendre un pilier tandis que la bourgeoise prenait la fuite. Elle ne savait nullement si elle devait avoir confiance envers l'étrange personnage mais il leur avait tout de même sauvé la vie. De surcroît elle n'avait pas vraiment le choix...
Elle voulait fuir au plus vite cette ruelle bien malfamée quitte à suivre la première lueur d'espoir si j'ose dire.



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Agathe Collomb

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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyVen 22 Mar - 5:44

Pensant avoir rassuré la bourgeoise et s'être à peu près sortie d'affaire, Agathe expira profondément, elle était tout simplement soulagée, maintenant, il suffisait de retrouver le chemin de la sortie, en quelque sorte, ce ne devait pas être très compliqué...

Agathe fut soudain interrompue dans ses pensées par une autre visite impromptue. Un homme apparut sous un porche en fumant silencieusement une cigarette, il s'avançait vers les deux innocentes avec un air menaçant.

Agathe s'était cru sauvée, mais en réalité elle ne l'était pas ... Paris n'était pas si calme qu'elle le pensait, elle savait bien que des hommes comme ça traînaient dans les bas fonds, mais en réalité, elle ne voulait pas vraiment l'admettre. Elle retint de nouveau son souffle, ses joues étaient rouge sang, elle avait envie de pleurer, mais elle se retint. Elle se voyait déjà morte, imaginant l'homme leur planter un couteau chacune leur tour en pleine poitrine. Elle frissonna rien qu'à cette simple pensée.

Elle fut soudain de nouveau interrompue dans ses cauchemars éveillés par une odeur de suie : un homme apparut soudain et frappa le brigant avec une brosse pleine de suie.

"Suivez moi, courez !!!" déclara-t-il d'un ton ferme.

Agathe, sans réfléchir prit la fuite avec sa compagne de malchance, elle ne savait vraiment pas ou tout cela allait les mener mais elle espérait seulement que cet homme soit honnête et plein de bonnes attentions, cela dit, il n'avait pas l'air d'être une bonne fréquentation, sans être pour autant méchant. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait confiance en lui.
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Antoine "Le Zozio" Viret
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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyJeu 25 Avr - 21:34

La Castagne jura comme un charretier. Oh, devant des dames, voyons !

"CA VA PAS S'PASSER COMME CA !"

Le ramoneur se retourna en entendant un "BONG" ! Il vit le voyou assommé contre le poteau. Le bruit devait venir de la résonance sur son crâne vide.

Notre drôle d'oiseau put donc apercevoir les femmes se précipiter avec lui. Ah, donc, malgré l’imbécillité qui leur avait pris d'aller voir la rebouteuse, elles avaient tout de même encore un minimum d'instinct de survie, c'était rassurant !

Le grand idiot assommé ne le resterait pas longtemps.

"Je connais ces rues par coeur, on réussira à le semer ! A droite, prenez à droite !"

L'ancien Zozio ne ralentit donc pas le pas et prit l'une des premières ruelles qui venait à sa rencontre, espérant que ces dames le suivent.
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Elise de Béchameil

Elise de Béchameil

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MessageSujet: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyVen 24 Mai - 5:53

"Je connais ces rues par coeur, on réussira à le semer ! A droite, prenez à droite !"


Dans la folie de l'instant Elise accrochait du regard cet étrange petit homme.
La bourgeoise tourna à droite et s'élança dans une course éreintante pour sa personne. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas entamé ses graisses par un effort physique aussi violent. De la sueur perla déjà de son visage et ses joues toutes rouge étaient brûlante.
Elle courait derrière lui , suivant la lumière de la vie. La ruelle tout en désordre la ralentissait affreusement. La lumière continuait de filer sans l'attendre, elle aussi pressée de sortir de cette enfer.
Elise entendait derrière elle des bruits de pas. Son imagination ? Surement la résonance de ses pas .
La femme ne voulait même pas le savoir, elle continuait de garder le rythme de la course qui semblait la dépasser totalement.
Son sang battait fortement dans ses tempes. Le petit homme courrait sans ralentir la cadence , Elise se sentait trop loin de lui à présent. La panique lui monta soudainement, quand ce dernier disparu dans une ruelle adjacente , lui coupant le souffle.
De plus pour ne rien ajouter à son affolement elle se prit les pieds dans un morceau de bois laissé à l'abandon la faisant s'étaler de tout son corps parterre.
Elle laissa échapper un cri de désespoir lors de sa chute mais cela n'empêchera en rien son malheur !
Sa tête heurta avec force la chaussée . Il faudra une bonne minute pour que la bourgeoise reprenne ses esprits . Une douleur cuisante lui barré le front ainsi qu'un liquide chaud qui s'écoulait abondamment le long de sa tempe . Elle se releva prudemment la main sur l'entaille pour calmer tant bien que mal l'hémorragie. Sa vue était trouble et elle ne distinguait plus très bien les formes. En plus de cela la ruelle très sombre arrangée nullement la situation. Bien esquintée , la bourgeoise essaya de reprendre la route mais elle ne pouvait que marcher.
L'image de son mari prit possession de son esprit . Cette pensée lui redonna du courage. Elise voulait retrouver ses bras chaud et apaisant . Retrouver la sécurité de leur appartement et la passion de ses livres qui l’enivré à chaque pages.
Toutes ces pensées partirent en fumé alors qu'elle s'avançait entre des poubelles. La bourgeoise se rendit compte qu'elle avait perdu sa bourse , sans doute lors de sa chute. Trop perturbé elle n'avait même pas fait attention à son argent .
Une mauvaise impression lui serra le ventre, la ruelle était trop calme. Elle se senti dans l'instant observée mais ne pouvait l'affirmer. Après tout elle pouvait être une proie idéal pour n'importe quel déséquilibré. Et puis l'homme agressif de tout à l'heure quand était-il de lui ?





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Antoine "Le Zozio" Viret
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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyLun 10 Juin - 8:38

Le ramoneur allait vite, certes, mais il jetait de temps à autre un oeil par-dessus son épaule. Il était hors de question de perdre les deux femmes alors qu'il venait tout juste de les sauver. Elles n'étaient pas encore sorties d'affaires.
La jeune cousette ne semblait pas au mieux de sa forme, tenant sa tête comme si elle allait exploser, mais elle tenait bon la cadence. Ce n'était pas le cas de la bourgeoise...

Il la vit ralentir de plus en plus, si bien qu'il crut la perdre, un moment.

"Continuez dans cette direction, et attendez moi au carrefour, on vous rejoindra !" dit-il à la jeune fille avant de se précipiter vers la femme du pharmacien.

Le drôle d'oiseau la vit tomber sur ce morceau de bois. La bourgeoise se releva d'elle-même mais... Elle saignait abondamment et ne semblait pas entendre les appels du Zozio ni le voir. S'était-elle également cognée la tête ?
Un petit objet traînait par terre, l'ancien voleur le ramassa par réflexe. Une bourse, évidemment. Elle devait appartenir à la bourgeoise.

"Madame, votre bo..."

Elle s'écroula dans les poubelles sans qu'il n'ait pu la retenir.
Il entendit des pas. Le Zozio tenta de la porter dans ses bras, mais il était trop petit, et elle trop lourde. Et la cousette les attendait plus loin. Il passa ses bras sous ses épaules et l'aida à marcher...

Cette malchance allait jouer contre eux tous.
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Pierrot Lunaire
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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptySam 15 Juin - 3:40

Pendant un moment, notre trio parvint à avancer tant bien que mal, déjouant les pièges de la rue. Bientôt, sans doute, sortiraient-ils de ces ruelles inextricables, véritables coupe-gorges, vieux restes en marge des grands boulevards que le siècle suivant effacerait tout à fait... Parfois un bruit pouvait les alerter, leur faire presser le pas - ... autant que possible - mais ce n'étaient que mendiants et chiffonniers, qui les regardaient passer d'un œil torve... sans rien dire, murés dans leur monde. Un mendiant borgne cracha sur leur passage, un cul-de-jatte, sur un petit chariot, leur barra le passage, le visage fendu d'un rire lubrique... Une femme aux épaules larges, à la mâchoire dessinée, khôl forcé sur les yeux - était-ce bien une femme... ?! - les frôla sans prendre garde. Tout le Paris interlope semblait s'être éveillé autour d'eux et il chantait, lentement, son refrain à lui, sans prêter attention à ces intrus, sinon pour les fixer d'un œil hébété, surpris, parfois mauvais... Bientôt on s'éloigna des maisons trop hautes et trop étroites et des ruelles aux rigoles sales, où traînaient des ordures, le rebut des abattoirs - une tête de cheval vous contemple, là-bas, de son sourire équarri. La lumière semblait se purifier, s'éclaircir, l'atmosphère s'épurer...

...

[Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 Maheud10
- Hé, M'sieur, un coup d'main ? L'est salement amochée, c'te pauv' femme !

Une femme aux seins lourds, les cheveux sales et dénoués, emmêlés sur ses épaules, la chemise mal boutonnée - indécente, à l'odeur de fauve - s'approche vers vous. Et si elle est fort repoussante, aux yeux du monde idéal de notre Paris fin-de-siècle, c'est une véritable sollicitude qui se lit dans ses yeux.

- Oh mais c'est qu'elle saigne ! Al'va clamser si on fait pas que'que chose. De l'eau, M'sieur ? Y'a une fontaine pas loin, la ptiote peut t'en chercher.

Et elle désigne Agathe de sa main rouge, en allant chercher une chaise, une pauvre chaise toute dépenaillée, dans la maison en ruines qui semble être son chez elle. Pouvait-on décemment refuser ce geste de bonté, venu tout justement de celle qui ne possédait - pour ainsi dire - rien... ?
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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptySam 15 Juin - 7:17

L'ancien vagabond regarda la pauvrette. Fait assez rare, lui qui avait parcouru tout Paris, il ne l'avait jamais croisé. C'est plein de reconnaissance qu'il accepta son aide.

- Merci bien, madame. Vraiment, merci.

Il déposa la bourgeoise sur la chaise avant de se tourner vers la cousette.

- Mad'moiselle, vous n'semblez pas bien en forme non plus. Restez ici, j'vais aller chercher l'eau moi-même.

Et, malgré sa fatigue, il s'en alla rapporter de l'eau de la fontaine au plus vite... non pas s'en jeter un oeil méfiant régulièrement sur la rue et ses nombreux recoins. Un excès de prudence n'était pas si superflu, au vu des circonstances...
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Pierrot Lunaire
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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptySam 15 Juin - 10:17

Hélas, le petit ramoneur avait raison de se méfier... La pauvre femme était rentrée dans sa masure afin de chercher un linge, afin de rafraîchir ces dames. Oh, pour sûr, elle espérait sans doute une petite pièce en récompense de sa conduite, mais elle ne pensait pas du tout à mal et n'aurait rien tenté contre les malheureuses... Le danger devait venir d'ailleurs. Car s'il était une chose à savoir, c'était que le danger pouvait revêtir tous les visages et se cacher derrière tous les masques...

Tandis que le Zozio était parti à la fontaine, au coin de la rue, pour puiser un peu d'eau claire, un rayon de soleil, timide d'abord, plus franc ensuite, surgit de dernière les nuages et enveloppa la scène de sa lueur chaude. Il caressa les pavés des rues alentours, la terre battue sur le seuil de cette maison misérable... réchauffant un instant les cœurs de nos trois égarés. Avec lui apparut un bonhomme étrange, serré dans un costume élimé. Son chapeau, lui, était flambant neuf et étincelait à la lumière... cela vous éblouissait presque. Il se dandinait, le ventre un peu bombé, les cheveux trop longs, l'air affable - l'air pas très concerné. Et puis quelque chose l'arrêta. Ses yeux s'écarquillèrent... il tourna les talons et son regard se posa sur Élise et Agathe, qui se reposaient à l'entrée de la masure. Il s'approcha d'elles. Les salua d'un grand coup de chapeau, l'air amical - et très bourgeois, malgré sa mise excentrique. Puis il parla, très vite - on ne l'entendit pas bien.

- Je n’ai jamais eu envie de tuer qu’après la vision de la tête d’un cheval, qui est devenue pour moi un signe, ou un ordre, ou très exactement un signal, comme le pouce levé dans les cirques, qu’il fallait frapper ; et de peur que vous souriiez... Non, je suis fatigué d'expliquer.

Le soleil se refléta sur le corps chromé d'un revolver. Un éclair ! Et l'éblouissement de la crosse étincelante vous assourdit.

... Mme de Béchameil s'écroula sur le sol. Le fou demeurait là. L'oeil hagard, sans choix, il avait pointé l'arme sur elle, comme il l'eût fait sur une autre. C'était la tête de cheval qui l'avait obligé. A l'intérieur de la maison, on entendit un grand fracas : la pauvre femme avait vraisemblablement brisé quelque chose... Elle poussa un grand cri - de déchirement plutôt que de surprise. Elle ne sortait pas. L'homme, enfin, commença à s'éloigner, avec son dandinement ordinaire, sa gidouille et son air pas très concerné. Il traînait une odeur de poudre - sinistre augure - dans son sillage. Il semblait se promener.

Ceux que vient visiter la Mort aperçoivent d’abord la tête du cheval. Et les homicides de la guerre sont nés de l’équitation.

Le danger avait tous les visages. En l'occurrence, ce n'était pas du visage noir de suie de la pauvre femme, ni de l’œil pourri du clochard ni même du regard d'envie des chiffonniers qu'il fallait avoir peur. C'était des rayons d'un soleil printanier et d'un chapeau brillant.
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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyMar 30 Juil - 7:16

Un bruit. Assourdissant.
Coup de feu ? Un cri.
Lâcher le seau.
Courir. Vite.

L'homme, le soleil, le chapeau.
La bourgeoise, étendue, du sang. Trop de sang.
Un médecin ? Trop tard. Encore. Comme Emile. Pauvre Emile.

L'homme. Il s'éloigne.
Rattrapable.
Atteignable.
Ne s'en sortira pas comme ça.

Quelque chose de solide, à porter de main ? Un gros pavé. Fera l'affaire.

Courir. Vite.
Viser juste.
Lancer. De toutes ses forces.

Penser après. Seulement après.
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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyMar 30 Juil - 7:16

Le membre 'Antoine "Le Zozio" Viret' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Réussite' :
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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyJeu 29 Aoû - 1:37

Le pavé lui tomba sur l'épaule, l'homme vacilla... Bruit sourd de ses genoux sur les pavés. Dans la maison, on entendit un cri. La pauvre femme sortit, l'air hagard, ses yeux allèrent de la femme à terre au jeune homme, là-bas. Elle cria un prénom, mal articulé, puis... sembla se raviser, alla chercher des linges. Ses gestes étaient hachés, assez flous. Elle jeta presque une bassine au Zozio, avec un peu d'eau sale et des linges. Mince compensation pour soigner une morte. Pendant ce temps, le jeune homme se relevait... Il vacilla, reprenait déjà sa route, avec un bras blessé, qui pendait, tristement. La femme vous avais saisi le bras avec fermeté, vous fixant avec insistance.

- Faut s'occuper d'elle, maintenant, laissez-le. Il partira pas bien loin, j'vous l'assure... !

Bien sûr... Elle semblait étrangement sûre d'elle... et vous retenait comme insidieusement. Cependant, c'était avec sincérité qu'elle s'affairait auprès de Madame Béchameil, parlait à la petite cousette, l'air un peu fou elle aussi - petite cousette qui s'était enfuie en courant, sans demander son reste, et avait disparu... Peut-être cherchait-elle à ménager deux intérêts contraires, elle aussi - entre ce qui lui dictait son amour, et ce que lui hurlait sa conscience.
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MessageSujet: Re: [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais   [Mini-scénario] Du grabuge chez la Dauvais - Page 2 EmptyVen 11 Oct - 22:33

L'homme s'enfuyait.
La femme était étrange.
La bassine, l'eau, les linges, le Zozio n'en avait que faire. Il savait que cela ne servait à rien. Il lâcha tout. L'eau se répandait sur le sol et se mélangeait au sang,  se diluant au fur et à mesure de la course du liquide, teintant les pavés d'une couleur vermeille.

Le ramoneur se dégagea fermement du bras de la femme.
- .Tu n'as pas à me dicter ma conduite. !

La femme ne tint guère compte de ce qu'il dit, s'occupant de la cousette et de la... morte.

L'oiseau n'en menait pas large. Il vit la cousette s'enfuir. Il espéra qu'elle préviendrait la police. Lui était pieds et poings liés. Il ne pouvait pas contacter la Sûreté lui-même, il n'était pas déguisé. Il ne pouvait pas se permettre de tout perdre, alors qu'il venait à peine de se racheter une conduite. Et si le policier l'arrêtait, lui, pour tout ce qu'il avait fait ? Et s'il décidait que c'était le Zozio le coupable du meurtre ? Il était si facile, de nos jours, d'être décapité pour une erreur judiciaire...

Antoine regarda la bourgeoise, son teint cadavérique, ce rouge... cette teinte chromatique dominante de la scène. La même qu'à l'exécution de Sylvande. Elle le poursuivrait donc à jamais ? Etait-ce une malédiction de sa famille de militaires que de voir le sang couler sous leurs yeux ? Alors que lui-même n'en avait jamais versé...

Il aurait voulu rattraper l'homme. Le traîner devant la justice, le faire payer pour ses crimes.
Il préféra fuir.
Etre poursuivi par les souvenirs pour le restant de ses jours.
Regretter cette ultime acte de lâcheté jusqu'à la fin.

Spoiler:
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