Registre des habitants de la ville de Paris
Nom & Prénoms : Ripolin Henri
Âge & Date de naissance : 30 ans , né le 08/01/1867
Origine sociale : Issu d'un famille pauvre. Son père, épicier a fini ruiné. Sa mère a été cullottière. Tous les deux sont décédés il y a deux ans.
Métier, occupation : Henri vit, depuis l'âge de 15 ans de a essayer plusieurs métiers: il a été récureur d'égouts, porteur de journeaux, cocher de fiacre, allumeur de réverbères, par exemple. Un peu instable, Henri a été, plusieurs fois, capable de quitter son patron pour se consacrer à sa passion: la chanson! Il aime et admire Aristide Bruant. Joueur d'échecs il recherche des adversaires pour jouer a ce jeu dans les bistrots de son quartier.
Ambitions : Peu ambitieux, Henri Ripolin. Il recherche un travail dans un journal ou il pourrait conjuquer sa passion pour la chanson et son envie d'écrire.
Milieu fréquenté : Originaire de Nantes, il est arrivé a Paris depuis quelques jours. Il a très envie de se confronter au monde des arts en général. De plus, proche du parti socialiste , il devrait rencontrer des personnes influentes dans ce domaine. Henri Ripolin a horreur de l'injustice et est, assez souvent, au côté des pauvres gens qui souffrent...
Mondanité : 0
Infamie : 0
Tout esprit profond s'avance masqué
Description physique et psychologique
N’ayant pas beaucoup d'argent en poche , Henri à décidé de s'installer à Paris afin d’œuvrer pour survivre et tenter de s’élever dans la société. Une nouvelle vie pour lui qui va lui permettre de s'organiser une vie sociale plus riche autour de l'art , de la politique et des ami(e)s qu'il va connaitre, espère-t-il, assez vite . Envie d'apprendre également pour être indépendant. Sa devise pourrait être celle-ci: Solidaire et solitaire, ensuite.Sa bonne humeur toujours égale, son espièglerie attirent les personnes qu'il rencontre au hasard de ses promenades. Henri aime beaucoup fréquenter le bar du centre ville, qu'il connait un peu, où il dit " je rencontre des personnes passionnantes!"
Grand et svelte Henri attire le regard. Ses mains fines, toujours en mouvement lorsqu'il parle et ses long cheveux, laissent penser qu'il est... artiste. Sa voix, la plupart du temps, douce, peut devenir étrangement, autoritaire quand Henri est contratré, ce qui est rare.
Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose
Texte d'introduction au personnage ou test RP
Henri attend son train sur le quai de la gare de Nantes, accompagné de son oncle.Il est 11h25.
-Henri, tu as l'adresse du cousin Paul?
-Oui oui, elle est dans ma poche, ne t'inquiètes pas, répondit Henri à son oncle.
Encore une embrassade avant l'arrivée du train prévue à 11h27.
-Sois gentil de m'écrire dès ton arrivée et salue Paul.
-Au revoir, mon oncle et merci pour tout...
Le train arrive sous le coup de sifflet de l'employé de la gare de Nantes. Ripolin prend sa valise et embrasse son oncle qu'il va quitter avec regret...
-Bonne chance, Henri.
-Merci, Tonton Pierrot.
Monte dans le train et trouve une place assise très rapidement et envoie un signe amical a son oncle par la vitre du train.
-Si j'ai l'occasion d'aller a Paris, je passerais te voir! lança l'oncle.
Le train démarre doucement mais bruyamment, et Ripolin répond lui crie:
-Ce sera avec joie, mon oncle! Portez-vous bien...
Etrange ce sentiment que sent Ripolin. Heureux, oui il est heureux car il, attendait ce moment depuis quelques semaines. Mais voit son oncle seul sur le quai de la gare de Nantes, le remplit d'une mélancolie et d'une grande tristesse.
Depuis la mort de ses parents, Tonton Pierrot (il l'a toujours appelé comme cela, en imitant mes parents)à toujours été a ses côtés. Il a organisé ce départ pour Paris avec la participation du cousin Paul ou va loger Henri, en entendant que celui-ci trouve un travail et un logement...
L'oncle a seulement organisé ce périple, mais c'est Henri qu'il la voulu.
Changez de vie pense notre voyageur. De vie... mais d'ami(e)s, de travail et l'envie de gouter belles choses de la vie culturelle parisienne : le théàtre, la musique ,le quartier latin bref le monde des arts. Ceci dit, Henri a une priorité: trouver un travail... Pas question de rester trop longtemps dépendant du cousin Paul, qu'Henri connait si peu.
Le compartiment se remplit et les voyageurs s'installent peu à peu. Oui, il est heureux de partir.
Il sort de sa poche intérieure de sa veste un bouquin auquel il tient: un cadeau offert par son oncle. L' "ABC des échecs" de Numa PRETI écrit en 1895. Il aime se plonger dans des problèmes d'échecs et prend un moment pour étudier "Echec à la découverte".
Passionnant ce chapitre se dit henri. Il réflichit et essaie de répondre a cette question: Oui les noirs sont échec, mais faut-il une condition pour qu'ils soient soient échec et mat, demande l'auteur?
Henri, très concentré propose quelques solutions... Le cavalier? Non non, l'adversaire le prend. Le pion? Pas possible, il n'a pas echec et mat... Diable, c'est compliqué et pourtant il y a une seule réponse possible...
Henri, utilise deux ou trois pièces sur le diagramme qui présente l'échiquier: la reine, les deux fous et un autre pion... sans succès. Il n'a pas la réponse... Il recherche, il recherche...
Jusqu'à le sommeil le guette.
-Monsieur! Monsieur... vous êtes arrivé a Paris depuis un moment.
-Comment ? dit henri un peu éberlué... Quoi?
Il range son manuel d'échecs et demande au controleur:
-Je dors depuis combien , monsieur ?
Hilare le controleur répond:
-Aucune idée, Monsieur, peut-être depuis la gare de Nantes mais ce train est arrivé depuis 25 minutes en gare de Paris, ricane le controleur.
Un peu honteux, il reprend sa valise et quitte le wagon pour se rendre chez le cousin Paul.... En sortant de la gare, il croise un cocher de fiacre :
- Voulez-vous m'emmener au 4 rue Bellevue, s'il vous plait?
-Installez-vous, Monsieur...
Je suis à Paris se dit Ripolin! Je suis à Paris!
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), on dirait que c'est le départ d'un jeune adolescent, et non d'un homme mûr. Il faudrait donc soit réécrire le texte, en montrant que c'est un homme réfléchi, plus aussi naïf qui part à Paris, soit modifier l'âge du personnage. 