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 Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain »

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Catharina de Fréneuse
L'enfant reconnaît sa mère à son sourire.
Catharina de Fréneuse

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Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain  » Empty
MessageSujet: Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain »   Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain  » EmptyMar 14 Fév - 2:32

    Registre des habitants
    de la Ville de Paris

    Quelques informations factuelles :

    • Nom & Prénoms : Ainsworth Catharina, dite La Douce.
    • Âge & Date de naissance : 3 Décembre 1866, soit 30 ans.
    • Origine sociale : La Gentry, la noblesse non titrée. Elle est cependant la fille d’un propriétaire d’une compagnie d’exportation d’alcools et mariée à un vicomte.
    • Métier, occupation : N’exerce pas de métier.
    • Ambitions de votre personnage : Un avenir sûr et paisible pour ses enfants.
    • Milieu fréquenté : : Les aristocrates, les bourgeois, majoritairement.
    • Points de Mondanité : On sort très peu ni ne se mêle à la foule. On s’enferme presque chez soi au chaud avec ses enfants mais, malgré tout, l’on est connu grâce aux actions paternelles régulièrement posées dans l’industrie la plus paradisiaque, que pensez-vous de quelque 70 points ?
    • Points d'Infamie : On accorde un bon gros 0 à Madame pour respecter les lois et être une bonne citoyenne française.

Tout esprit profond s'avance masqué

Description physique & psychologique :

Derrière son accent peu ordinaire, rappelant tantôt celui des violents viking tantôt celui des douces nourrices étrangères, la belle Catharina était une femme toute délicieuse. La tête souvent penchée, elle regardait par-dessous ses longs cils blonds qui dissimulaient de grands yeux océan, clairs comme les glace du nord. On radotait parfois que la jeune femme était peu sociable, honteuse de sa personne car elle ne faisait que de rares sorties. Catharina se montrait particulièrement timide, détestable face à des inconnus mais agréable en bonne compagnie d’amies. La vicomtesse n’était pas une dame de soirée, peu apparente lors de festivité, elle se réchauffait au cœur de son foyer, couvant là un enfant fatigué ou baisant le genou d’un autre ayant trébuché. La maternité allait à Catharina comme la soie sur de jeunes courbes féminines. Depuis la naissance de son premier garçon, on la revoyait rarement à l’extérieur de sa demeure ! Quelques mauvaises langues on a nouveau raconté que son époux le vicomte la retenait bien précieusement prisonnière entre ces murs, ne lui accordant que la vue du jardin entre les longues et étroites fenêtres haussmaniennes.

Ce qui n’était pas le cas, bien évidemment ! Lorsqu’elle sortait, en compagnie de ses trésors ou bien seule, on la retrouvait là, dans la maison de couture de Champmézières, à palper les tissus et à examiner les fils colorés ou bien à sillonner dans le Jardin des plantes. Il se trouvait, en effet, que Madame ne partageait pas les mêmes hobbies que ces autres dames. Catharina, avant de s’assoupir, s’asseyait sur une chaise berçante et recousait avec sérénité les boutons de chemise de son mari, venant parfois repriser les bas de pantalons lorsque le temps et l’envie lui prenait. L’été, elle ne rêvait pas des plages d’Italie, mais d’un jardin énormément fleuri. On la confondait avec les domestiques, s’occupait comme de prunelles des petites fleurs qu’elle recueillait en fin de floraison pour orner la maison. Catharina avait même réussi à entrainer l’un de ses petits garçons dans les dédales du jardin, au grand damne du père, vous vous en doutez ! En bref, Madame Ainsworth avait tout de la femme exemplaire… En apparence.

Dire que Catharina Ainsworth n’était qu’une hypocrite était fort, trop fort même. Madame prônait la vérité et lui mentir signifierait la rayer de sa liste d’amis. La jeune blonde se montrait plutôt… Renfermée, presque distante. Elle ne montrait pas beaucoup ces émotions et l’on devinait que très rarement ce qui se cachait réellement derrière cette grande suédoise. Mystérieuse, voilà ce qu’était Catharina. Elle ne savait apprécier l’attention posée sur elle et préférait de loin écouter ses consœurs, son mari, ses enfants, plutôt que de parler d’elle-même. La vicomtesse était une femme passive, mais était surtout connue pour sa délicatesse. Tendre comme un cœur, Madame était souvent surprise à glisser quelques sous dans la main d’un enfant défavorisé, caressant doucement sa tête comme pour l’encourager à aller de l’avant. Toute aussi maternelle avec ses propres enfants, dès la naissance de son premier garçon, il était hors de question de les laisser aux mains d’une gouvernante, la suédoise préférant élever ses bouts de choux elle-même –avec l’assistance d’une nounou, malgré tout.

Oui, Catharina était la gentillesse et parfois même la générosité… mais Catharina était également possessive, presque jalouse. On ne touchait pas aux amis proches de Madame, sous peine d’en subir les conséquences. Non pas qu’elle violentait quiconque regardait de travers son mari, sa nature bienveillante la surpassait beaucoup trop, disons plutôt qu’elle se dévoilait être plus… froide. Sa condition de femme ne lui permettant pas de grands gestes, elle se contentait de bouiller de l’intérieur. Ah ! Si seulement elle était un homme, se disait-elle parfois !

Catharina s’efforçait de garder une vie simple et affable. Depuis son mariage et surtout depuis que l’air de la maternité, elle s’était heurter à une dégénérescence maculaire. Problème familial, à ce qu’on racontait. Néanmoins, elle ne négligeait pas son devoir d’épouse ni celui de mère, se trouvant toujours un moment pour reprendre son calme et souffler un peu, sous peine de risquer une perte de vue temporaire et si peu agréable. À quelques reprises, elle s'était surprise à imaginer son mari la congédiant, ne voulant pas d'une femme malade parmi sa noble famille. Quelle honte, une handicapée parmi les hauts rangs ! Catharina ne s’était jamais mise sur un piédestal, dure avec elle et franche dans la vie de tous les jours, sa douce et grave voix échappait parfois quelques vérités qui… se montraient déconcertantes, autant pour elle que pour les autres. La façon qu’elle avait de détruire une fille de joie devant son mari, ou bien de se noyer elle-même sous les blâmes, majoritairement seule. La confiance, voilà ce qu’il manquait à Catharina, mais à son âge, c’était si difficile de changer de si vilains défauts !
Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.

Texte d'introduction au personnage ou Test RP :

Elle portait sur ses genoux une toute petite fille d’à peine quelques années, aux cheveux de rouille et au visage clair. Catharina se balançait, poussant le sol de ses orteils de manière répétitive. Le grincement sinistre de la chaise berçante ne surmontait cependant pas les babillages enfantins et le bruit de l’eau que l’on claque de part et d’autre d’une large bassine. Catharina tourna lentement la tête, jetant un coup d’œil à son fils qui donnait du fil à retorde à la bonne qui essayait de le laver. Un sourire se peignit sur ses lèvres roses en voyant cette tête blonde rouler d’un côté à l’autre dans la grande cuve de cuivre. Le petit accepta finalement se s’immobiliser, se laissant durement frotter par le tissu épais. Il avait une moue crispée, la tête rentrée dans ses maigres épaules et subissait en silence son châtiment. Il ne mit pas longtemps à se faufiler à l’extérieur aussi vite qu’il le put et fut rapidement enveloppé dans une douce serviette que la domestique frottait vivement pour le sécher.

Catharina se leva et, tenant son unique fille par la main, celle-ci encore fragile sur ses courtes jambes, et l’emmena vers sa chambre. Petite mais indépendante, elle se détacha de l’emprise de sa mère et s’installa toute seule, telle une grande, dans le lit qu’était le sien. Cependant, elle ne put échapper à l’affection de sa mère, celle-ci tenant absolument à lui embrasser le front, disant que ça éloignait les monstres auxquels la petite n’avait jamais vraiment crus. « Bonne nuit, mère. » Puis, seule, elle éteignit sa lampe de chevet et se couvrit confortablement, s’endormant presqu’aussitôt.

Les deux bambins de la famille étant déjà au lit depuis longtemps, Catharina retourna auprès de son ainé maintenant habillé et préparé pour se coucher. « Mère, où est père ? » Le père, son mari était –encore une fois- absent. Elle tut les loisirs peu catholiques qu’il aimait pratiquer hors des murs de la maison. De toute manière, un garçon à peine âgé de cinq maigres années ne pouvait pas comprendre ce genre de choses. « Il est à une soirée. Il sera là au petit-déjeuner. » Sa voix grave, mais doucereuse, apaisa le futur jeune homme qui accepta d’être conduit à son tour vers son lit. Il tenait entre ses doigts longilignes une longue manche pendante reliée à la robe de sa mère, peu envieux de se séparer d’elle.
L’on racontait parfois que Madame Ainsworth gardait ses enfants près d’elle de manière malsaine, qu’elle cachait forcément quelque chose pour s’attribuer une si basse besogne que celle d’être nourrice, casanière.
Catharina fit grimper son fils sur le lit et tira les couvertures sur lui, s’assurant qu’il n’ait pas froid. Elle s’assit à ses côtés, le regardant lâchement s’installer. Insolent, il soupira et posa sa tête sur son oreiller de plume et ils s’observèrent au travers ces grands yeux turquoises qu’ils partageaient. « Mère, j’ai envie de manger. » Elle ferma les yeux et retint un rire au fond de sa gorge. « N’est-il pas un peu tard pour manger ? » Il hocha la tête, acquiesçant, tout obéissant. « Je peux avoir une histoire, alors ? » Catharina pencha la tête sur le côté, prit un moment pour réfléchir et accepta finalement. Elle lui raconta un conte qu’il aimait bien, un récit très apprécié qui le fit sombrer dans le sommeil sans tarder, petit ange virevoltant dans ses songes purs et innocents.

Elle éteignit la lampe à l’huile qui éclairait la chambre et quitta la pièce. Catharina n’eut pas le temps de soupirer d’aise qu’on la quémandait à nouveau. Son mari l’agrippant par les épaules et la tournant vers lui, désireux d’attention. Il ne négligea pas de projeter sa voix, malgré l’heure avancée. « Catharina ! Tu ne jamais ce qu’il vient de se passer en ville ! » Elle ouvrit grands les yeux puis porta une délicate main sur les lèvres entrouverte du jeune homme. « Pourriez-vous parler moins fort, je vous prie ? Notre fils à le sommeil léger et il serait peu apprécié de le réveiller. » Il marmonna quelques mots, visiblement peu intéressé par le confort de son fils et attrapa son épouse par le poignet pour l’y emmener dans la chambre conjugale.

Catharina prit place dans un fauteuil, regardant le jeune homme qui allait de droite à gauche. Elle ne pouvait dire s’il frétillait d’amusement ou bien de crainte. Il s’arrêta net et se pencha vers elle. « L’Opéra a explosé ! » Elle porta aussitôt une main à ses lèvres, sourcils froncés par une si fâcheuse nouvelle. « Y a-t-il des blessés ? » Il roula des yeux puis haussa des épaules, demeurant sans réponse. Catharina pour sa part, s’inquiétait des possibles victimes, de l’état actuel de l’Opéra… Et dire qu’elle voulait si rendre très prochainement ! Elle se redressa d’un bond, bien ancrée sur ses pieds et réduit considérablement l’espace qui les séparait. « Et toi, tu vas bien ? Où étais-tu à ce moment là ? » Il sourit de manière hautaine et prétentieuse, joignant ses mains derrière la nuque fragile de sa femme. « Évidemment que je vais bien ! Je n’étais même pas là, si tu veux tout savoir. As-tu réellement pensé qu’une bande d’idiots aussi désespérés au point de s’attaquer à un Opéra auraient pu m’atteindre ? » Catharina fit non de la tête. Tête qu’elle posa sur le torse de son mari, soufflant avec quiétude, heureuse de le savoir sain et sauf et surtout, à la maison. « Cette histoire est horrible ! A-t-on trouvé les coupables ? » Il se décolla d’elle et s’en alla s’étendre sur le lui, lâchant un long soupir exaspéré. « Comment le saurais-je ? Ce n’est pas mon problème ! » Elle ouvrit la bouche mais il la coupa sans honte d’un signe de main. « Tais-toi et viens plutôt dormir, tu me fatigues. »

Catharina prit donc l’initiative de s’informer elle-même le lendemain, se payant une petite sortie en après-midi pour rendre visite à des amies qui en savaient sans doute davantage que son mari si détaché.


Theatrum Mundi

Pour terminer ...

    • Pseudonyme : Delicacy, ainsi que Meimeifairy.
    • Âge : 17 ans bientôt 18.
    • D'où nous venez-vous ? : De partenaires en partenaires, j’ai atterri ici !
    • Avez-vous lu le règlement ? Oui ! Mais j’ai oublié ce qu’il fallait dire ici… Évidemment ! C’est ce qui arrive lorsqu’on lit le règlement une journée et fait la fiche un autre jour. C’est qui le président Felix Faure en fait ? D’où je viens on l’a pas étudié, faut croire que je viens de très loin. Sérieusement, en arrivant ici, je me suis dit « Oh ! Quel thème intéressant, j’aiiime ! »
    • Quelque chose à nous dire ? Je. Dois. Quitter. Mes. Yeux. De. Ce. Forum.



Dernière édition par Catharina von Reutersvärd le Mar 2 Oct - 14:28, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain »   Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain  » EmptyDim 19 Fév - 15:27

Voila, j'ai terminé ma fiche ! J'espère qu'elle te plaira, j'avoue avoir éprouvé quelques difficultés durant la rédaction, notamment du côté du comportement mais je pense m'en être plus ou moins bien sortie ! Si tu as des questions concernant ledit mari, n'hésite pas, je pourrai te répondre ou demander à la joueuse qui le jouera prochainement. (:
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MessageSujet: Re: Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain »   Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain  » EmptyLun 20 Fév - 1:36

En effet, tu t'en es même très bien sortie !
Il y a parfois un petit oubli de mot, une préposition en trop, mais ce doit être de l'inattention. Par ailleurs, je me permets de relever deux-trois termes qui sont un peu anachroniques et qu'il faudrait changer :

- Dans la première partie de la fiche, tu parles de "fenêtres victoriennes", or ce terme est réservé au monde anglo-saxon : une fenêtre victorienne serait typique de l'architecture anglaise de l'époque, non de l'architecture française, assez différente. Au vu des constructions majoritaires sur Paris, tu peux peut-être parler de maison haussmannienne , si Catharina a une demeure récente. (exemple)

- Il y a celui de baignoire ensuite : à cette époque, on prend un bain tout au plus tous les moits (chez les riches), la toilette se fait dans un tub, ou avec une bassine. Ceci dit, ça implique que le gamin ait bien froid, et cela peut expliquer son air boudeur !

- Enfin, c'est simplement le terme de "mère au foyer" qui n'a au fond sa raison d'être que lorsqu'il s'oppose aux situations des femmes qui travaillent. Or là, comme aucune femme de ces milieux sociux-là ne travaille, toutes sont des "femmes aux foyers", c'est juste quelque chose de normal. Peut-être pour exprimer ton idée vaudrait-il mieux le terme de "casanière" ou quelque chose comme ça ?

Cependant, on est vraiment dans l'ordre du détail. Donc je te laisserai éditer tranquillement, mais je me permets de te valider tout de suite. Les demandes de RP te sont donc ouvertes, tu peux dès lors créer ton fichier de personnage ou même sa boîte aux lettres pour qu'il reçoive ces courriers. Note aussi qu'il y a un sujet pour se présenter auprès des membres et un autre pour demander un rang personnalisé dans les discussions. En un mot : sois la bienvenue parmi nous ! Wink
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MessageSujet: Re: Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain »   Catharina Ainsworth | « Personne n'est si jeune qu'il ne puisse mourir demain  » EmptyLun 20 Fév - 1:45

Heiiiiin ? J'ai dit ça fenêtre victorienne ? En quel honneur j'ai écrit ça... Enfin, tout ça pour dire que je vais remplacer le terme, alors fenêtre haussmannienne serait plus appropriée ?

Pour les bains, je dis t'avouer m'être inspirée de quelques films d'époque (Qui n'était peut être pas à la bonne époque, cela dit) où le personnage se lavait dans un bain beaucoup plus haut qu'une bassine. Merci de me prévenir, je ferai attention à l'avenir.

Hm, j'ai été embarrassé quant au moment d'écrire "mère au foyer" également. Je ne l'ai pas écrit au sens propre de l'expression, mais plutôt dans le sens où Catharina, malgré son statut, ne sortait que très peu, comme s'il n'y avait qu'elle pour s'occuper des petits. Mais casanière semble mieux convenir, en effet.

Merci de cette validation -très très rapide, je vais donc corriger les quelques petites erreurs à mon retour, durant l'après-midi. Je ferai même une relecture au cas où, pour les fautes.

EDIT : Voila ! Les changements ont été effectués ! ♥
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