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 Le Moyen de Parvenir

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Lionel Sylvande
Est devenu, a vu, vaincra
Lionel Sylvande

Messages : 126

Le Moyen de Parvenir Empty
MessageSujet: Le Moyen de Parvenir   Le Moyen de Parvenir EmptyMar 13 Sep - 10:09

    Registre des habitants
    de la Ville de Paris

    Quelques informations factuelles :

    • Nom & Prénoms : Lionel Sylvande
    • Âge & Date de naissance : 24 mai 1869 (26 ans)
    • Origine sociale : Petite bourgeoisie modeste, recueilli par son oncle après la mort de ses parents, élevé chez les religieux, sans fortune.
    • Métier, occupation : Acteur montant du Théâtre d’Art.
    • Ambitions de votre personnage : Parvenir !
    • Milieu fréquenté : Protégé de la Forestière
    • Points de Mondanité : 270 points, car il est chez la Forestière depuis quelques mois.
    • Points d'Infamie : Euh ... 10 ou 20, pas plus.


Tout esprit profond s'avance masqué

Description physique & psychologique :

Lionel est joli garçon. Solidement bâti, avec des manières abruptes de provincial, il a gagné à Paris la disinvoltura du beau monde, avec affectation. La barbe absente, les cheveux bruns, il a des traits qui, sans être grossiers, sont marqués – la mâchoire bien dessinée, les mains habiles, il garde un certain air peuple qui le distingue et le signale. Il a une voix grave, bien posée, maîtrisée. Il suit un certain idéal de contrôle, travaille d’arrache-pied, mais nombreux sont ceux qui diront que c’est l’ambition et non l’amour de l’art qui le guide. C’est sans doute vrai. Fasciné par les grands, habité d’une rage de conquête sur son passé, Sylvande veut leur reconnaissance, dût-il y perdre son âme. Pour l’heure, le risque est moindre : il triomphe au Théâtre d’Art et les Salons s’ouvrent à lui. Homme de peu de bien, il commence même à se trouver des mécènes ! Sylvande est charmant, il est aimé des femmes, envié pour son succès, loué dans la Revue Mauve. Et même s’il exaspère parfois, par son sourire sans malice, son œil grand ouvert sur le monde, qu’importe ! Il a tout pour être heureux.

Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.

Texte d'introduction au personnage ou Test RP :

Je suis venu au théâtre par naïveté ou par déception. La vie ne m’a point gâté et je sais des noirceurs qui feraient tomber bien des familles, bien des respectabilités. Je fus un gamin normal, aimé raisonnablement, point trop mal éduqué. Parents respectables et fades. Comme j’allais entrer au lycée – l’on me destinait à une belle carrière, à la hauteur des espérances d’une petite famille de provinciaux : hussard noir de la République ou magistrat de petite envergue. Merle aveugle ou vautour, en somme ! Comme j’allais entrer au lycée, mes parents eurent la mauvaise idée de mourir – une fièvre maligne les emporta, comme de bons paysans des temps anciens, malgré l’apothicaire et l’officier de santé du coin. On paya fort cher un médecin qui vint constater le décès – les deux pauvres diables étaient morts, sans bénédiction. On les enterra après quelques difficultés de forme, lors d'une cérémonie hâtive, sans fleurs ni couronnes. Et l’on m’emmena chez mon oncle. Aux premiers jours, celui-ci m’offrit un carnet ligné, couverture de moleskine :
- Tu consigneras sur ce cahier les sommes que je t’indiquerai. C’est l’argent que j’aurai dépensé pour toi, tu me le devras à ta majorité. Les bons comptes font les bons amis, et autant t’apprendre dès maintenant à gérer une affaire. Tu en auras besoin.

J’appris plus tard que mon père lui avait dû beaucoup d’argent dans un temps mythologique et lointain, et qu’il comptait bien s’en dédommager. Une fois, c'était un acompte pour les jours à venir, une autre fois, c’était un prélèvement fallacieux pour l’établissement de sa fille, qu’il mariait … Moi, l’on m’envoya chez les jésuites – car l’homme était pieux et il importait de laver, en ma jeune âme, le préjudice de mes parents libres-penseurs. Quand j’en sortai, dégoûté de la religion, déjà persuadé de la médiocrité des hommes, j’appris que ma fortune était morte. A celui que l’on destinait aux études, pour la grandeur du Nom et le bien de la Patrie, il ne restait qu’un mince pécule, destiné à disparaître trop vite. Je claquai la porte, montai à Paris. Et comme tout provincial fraîchement arrivé, je décidai de sacrifier avant tout aux modes et élégances : je me grisai des mondes, m’achetai un habit, allai au Théâtre.

Ce fut l’Opéra qui recueillit mes premiers regards d’enfant désabusé. Oserais-je le dire ? Les dorures, les tentures, le clinquant des tenues des femmes, la stricte mise des hommes – la scène, la musique, les danseuses … Je me promis que si j’accédais un jour à la richesse, ce serait par ce biais-là. Je commençai en attendant quelques travaux d’écriture, que l’on m’acheta une misère – et c’était mérité, vous pouvez bien me croire. Je travaillai, à de viles et basses tâches et puis … Puis j’allai un après-midi courir les théâtres, chercher les directeurs, exposer mon ambition, comme un lycéen venu montrer ses poèmes latins, corrects et sans beauté. On me rit au nez, les portes claquèrent. Étrangement, j’intéressai une cantatrice de l’Opéra, qui m’obtint une entrevue. On me donna un texte, je le lus avec une indifférence déjà parisienne, mâtinée d’un reste de fièvre, entre passion enfantine et colère de jeune homme. Chose étrange : l’on apprécia. J’obtins un petit rôle dans une pièce classique quelconque. Je m’adonnai à la chose avec maladresse, et les jours passèrent. Le cachet était misérable, mais me permettait de payer une chambre meublée de la rue de Belleville. J’appris.

Je ne vis pas tout d’abord les affèteries consciencieuses, les coquetteries conventionnelles, ni même les noirceurs cachées de ce monde. Même des coulisses, je ne savais voir que les dorures. Et puis le métier rentra, dans sa dureté-même, jusqu’aux détachements malvenus, jusqu’à la veule indifférence pour ce que l’on fait, chaque jour. L’Opéra, que j’avais exploré jusqu’en ses moindres recoins, me lassa, comme tant d’autres choses. Je me mis à penser en terme de carrière, en bon financier, et un beau jour je quittai mes hardes de Clitandre pour partir Rive Gauche, au Théâtre d’Art. Je joue toujours en entretenant quelque espoir. Je sais à présent les rancunes et les hypocrisies de ce monde, sa triste inhumanité, son égoïsme. Je ne les déplore point. Je sais que dans la vie, comme en bon théâtre, il est des maux nécessaires, que l’on doit accepter. C’est le prix à payer, pour parvenir.


Theatrum Mundi

Pour terminer ...

    • Pseudonyme : Septentrion
    • Âge : 23 ans.
    • D'où nous venez-vous ? Du bouche à oreille.
    • Quelque chose à nous dire ? Rien pour l'instant.

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Pamina

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Messages : 207

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MessageSujet: Re: Le Moyen de Parvenir   Le Moyen de Parvenir EmptyMar 13 Sep - 21:04

Bienvenue joli garçon ! En espérant que votre carrière se déroule comme prévu Very Happy
270 points de Mondanité, 15 d'infamie ? (pour couper la poire en deux ?)

Il me plait déjà I love you

Bon jeu !
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Le Moyen de Parvenir

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