Ferdinand Gustave
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| Sujet: Ferdinand Gustave Dim 10 Mar - 2:14 | |
| Carton d'invitation Registre des habitants de la ville de Paris Nom : Gustave Prénoms : Ferdinand Louis ÉmileÂge : 33 ans Date de naissance : Né le 4 juillet 1863Origine sociale : BourgeoisieMétier : Haut fonctionnaire dans une administration publique.Occupations : Adultère, occupé à se ruiner pour n'importe quel plaisir.Ambitions : Même si nôtre bon fonctionnaire sait qu’il n’a strictement aucune chance d’y parvenir, son ambition se résume à prendre la place du directeur général de l’administration dans laquelle il siège. Au-delà du professionnalisme exemplaire auquel il se voue, Ferdinand, en bon rentier d’esthétique, a pour but de séduire les plus belles femmes du pays. Milieu fréquenté : Salon d’Apolline de Souzay, la Présidente. Mondanité : 260/500. Juste ce qu’il faut de qualités pour se créer une foule de connaissances variées. Infamie : 10/500. La femme de notre fonctionnaire est certainement la seule créature au monde qui ne partage pas le lit de ce dernier. Tout esprit profond s'avance masqué « Por sûr c'est un bon go' ! Por sûr ! Eh j'le vois tous les motins ! Prend t'jours ces p'tites pèches lò, les séchées, que j'romène d'en haut ! L'est toujours bien biau, chopeau et tout l'ottirail lò ! I'm'donne t'jours un peu plus qu'l'en faut olors j'lui en mets t'jours un peu plus qu'l'en d'mande ! On s'entend comme çò ! J'l'ome bien porce qu'il m'prend pos d'haut, l'est t'jours bien gentil, bien courtois, même ovec mo femme, t'jours un mot bien golant ! Por çò on l'ome bien por 'ci ! »Michel Constantin, marchand de fruits et légumes chez qui Mr Gustave se rend chaque matin. « Hm... Ferdinand... Avec sa belle moustache... C'est ce que j'appréciais le plus chez lui, je pense... Sa belle moustache blonde... Avec quelques petits reflets roux... Quel charme... Oh ! et puis il me faisait rire ! On s'amusait beaucoup ensemble... Cela fait un petit moment que je reste sans nouvelle... Il est sûrement très occupé... »Anne-Sophie de Sainte-Emile, une conquête de Mr Gustave. « Cest un homme très distingué. Sûr de lui. Bien portant. Il n'hésite pas à prendre des risques. C'est ce que je recherche. Pas moins. Il est très bien. Je n'ai jamais eu à me plaindre. La société n'en pond pas beaucoup des comme lui. Il en faudrait plus. Bien. Vraiment. Très bien. »Ernest de Robinson, directeur générale de l'administration publique dans laquelle travaille Mr Gustave. « Ferdinand... Très élégant, très charmant... Toujours le sourire aux lèvres... Oui... Oui... C'est un très bon souvenir... Raffiné... Soigné... Très amusant... Un mot pour rire entre chaque sourire... J'adore ces yeux verts... On dirait deux émeraudes qui brillent... Quel homme... »Angéline Durant, une conquête de Mr Gustave. « Oui, Ferdinand ! Un bon ami ! Il nous est coutume de prendre le café ensemble. Il est simple. Oui, c'est cela, simple. On peut discuter de tout avec lui, il a une opinion sur tout. Une opinion simple, elle aussi, celle de son monde. On travaille ensemble à l'administration, donc oui, je le connais bien. On sort souvent ensemble, c'est un sacré bon vivant ! »Adolf Miller, ami de Mr Gustave. « Louis... Vous savez je ne le vois pas souvent... Il a un appartement près de la Cité. Il passe la plupart de son temps là-bas. A cause de son travail. Je ne peux pas lui en vouloir. Je lui fais pleinement confiance, il sait être rassurant, vraiment... Enfin... Les affaires en ce moment ne sont plus ce qu'elles étaient... J'ai l'impression qu'il use de notre argent... Nous nous écroulons petit peu par petit peu... Mais il m'a promis que tout allait s'arranger. »Hélène Gustave, née Bouvier, femme de Mr Gustave. « Oui ! Louis ! Bel homme, n'est-il pas ? Je lui ai confié, grâce à mes plus vieilles relations, un poste à l'administration. On ne s'en plaint pas ! En même temps comment voulez-vous ne pas apprécier mon beau-frère ? C'est une boule de bonne humeur ! Un être exceptionnel ! Quelle fraîcheur ! »Honoré Bouvier, beau-frère de Mr Gustave. « Ha ha ha ! J'adore cet homme ! Ferdinand ! Le pauvre il ne doit pas avoir une minute à lui. Il est tellement connu qu'on l'appelle à chaque coin de rue. Il ne doit pas y avoir un jour sans qu'il se retourne à l'appel d'une connaissance. Tout le monde veut l'avoir dans ses relations. C'est un être exquis ! Simple ! Bon ! Il tutoie tout le monde. Je ne sais pas si c'est parce qu'il n'arrive pas à faire la distinction entre les faibles et les puissants, ou bien si c'est fait avec bonne conscience, mais en tout cas ça ne dérange personne ! Ha ha ha ! Sacré Ferdinand ! »André Bouttilet, notaire de Mr Gustave. « Séduisant... Charnel... Hm... Louis... Il m'en a laissé des souvenirs... Il est si... intense... majestueux... Il a de si belles mains... Un corps parfait... Un regard d'enfant... Si tendre... doux... Quel rire il a... Angélique... »Martine Sandrée, une conquête de Mr Gustave. Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose Je n'ai jamais aimé le théâtre. Je ne l'ai pas compris. Mais il faut, pour entretenir ses relations, se soumettre parfois à de tristes sacrifices. Si j'avais su que ce soir-là, un anarchiste ferait trembler les planches de l'Opéra Garnier, foi de Ferdinand, je me serai précipité tête la première chez les ténors... En guise de contrainte, donc, ce soir-là, nous étions allés, mon ami Miller et moi-même, au Théâtre d’Art où l’on donnait Pelléas et Mélisande. — On ne fait rien de mieux en ce moment, tu sais ? me déclara Miller sur un ton enjoué. Maeterlinck est à la pointe question symbolisme. — Je te fais pleinement confiance Adolf, lui répondis-je chaleureusement. La salle était pleine à craquer. Les gens entraient par dizaines et j’en vins même à me demander si les parois du bâtiment allaient résister. Mon ami Miller m’adressa un sourire bienveillant, comme ceux que l’on donne en réponse aux questions enfantines. Il avait réussi, par une série de courbettes illustres, à s’accaparer pour cette soirée une place digne des plus grands amateurs. Je m’assis, donc, sur les gracieux fauteuils de la grande salle et attendis patiemment la fin du calvaire. Des hommes de pouvoir et d’argent accompagnés par de ravissantes jeunes femmes s’installaient là, d’autres ici, et d’autres encore là-haut. Je n’en revenais toujours pas du monde qui fourmillait à l’intérieur de l’enclos. Mon attention fut vite concentrée sur une charmante femme joliment vêtue. Nous échangeâmes avec mon ami Miller quelques mots à son propos puis il me présenta à l’une de ses connaissances. Je partageai quelques phrases aussi sobrement que possible, fit rire Madame avec deux ou trois plaisanteries bien pensées puis repris place face à la scène. — La pièce commence dans une petite heure, tu sais ? me dit alors Miller. — Vraiment ? Quelle idée proposes-tu ? — Si Monsieur veut bien me suivre ? me déclara-t-il en singeant l'homme de salle qui nous avait installé. Je souris à cette imitation et me levai pour lui emboîter le pas. Il me conduisit au foyer où l’on prit un verre d’alcool à la mode. Il y avait autant de monde ici que dans la salle me suis-je mis à penser. J’aperçus quelques relations sans réelle importance et distribuai le verbe avec quelques dames qui se mirent à rire aux éclats. Puis dans le fond je saluai cordialement mon ami directeur de la Revue mauve, Jules Spéret, qui se trouvait là également. Mon ami Miller m’interrompit alors pour me ramener à nos places car le spectacle allait commencer et il s’agissait, selon lui, de ne pas en perdre une miette. J’aurais voulu me trouver n’importe où au lieu d’ici. Je tournai la tête et découvris à ma gauche une ravissante créature semblant sortir tout droit d'un merveilleux conte onirique. Je la saluai. — On dirait bien que nous allons partager cette pièce côte à côte, Madame, lui chuchotais-je avec douceur. — Certes, mon bon Monsieur. Est-ce la première fois que vous assistez à une représentation de Maeterlinck ? — Effectivement, répondis-je en souriant. Ou bien ai-je perdu la mémoire. Cela m’arrive souvent lorsque je suis troublé par la présence d’une jolie femme. Elle sourit. Je lui glissai ainsi quelques menus compliments lorsque je rencontrai le regard bourru de ce qui s’avérait être son mari, une brute épaisse à la barbe dégagée. J'adressai mes félicitations à ce dernier quant à sa femme et lui reconnus quelques agréables qualités. Aux anges, l'homme changea d’humeur pour rire à gorge déployée et me gratifia d’un geste amical de la tête. Ravi d'avoir évité un drame je me préparai silencieusement à subir celui qui allait se dérouler devant moi, sur des planches. Soudain on tapait trois coups. Miller me toucha le coude en signe d'impatience. Je soupirai légèrement. Le Rideau s’ouvrit.« Je ne pourrai plus sortir de cette forêt! Dieu sait jusqu'où cette bête m'a mené. Je croyais cependant l'avoir blessée à mort… » Le sommeil me guettait...Theatrum mundi... Pour terminer... Pseudonyme : LoganÂge : 20 ansD'où nous venez-vous ? Comme la vérité… D’ailleurs… Quelque chose à nous dire ? Ha ha ha !
Dernière édition par Ferdinand Gustave le Dim 10 Mar - 4:26, édité 1 fois |
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ArmideCaméléon psychopathe - Incarnation de l'Efficacité
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| Sujet: Re: Ferdinand Gustave Dim 10 Mar - 2:44 | |
| Pour moi, dans l'état actuel, il n'y a rien à redire à cette fiche ! J'attends néanmoins l'approbation de mes collègues avant de te valider, au cas où un détail m'aurait échappé. =) Personnage très sympa, j'ai hâte de le voir en jeu ! |
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Pierrot LunaireLa bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
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| Sujet: Re: Ferdinand Gustave Dim 10 Mar - 4:24 | |
| Rien à redire non plus, alors vous voilà validé, M. Gustave ! (L'infamie est peut-être un peu haute pour un simple coucheur, l'infamie représentant la renommée auprès des criminels ... Je ne suis pas sûr qu'être passé entre les bras de toutes les femmes de Paris contribue à nous faire connaître de la pègre ). Mais je vous valide tout de suite, M. Gustave, comme ça vous pourrez partir à l'aventure sur le forum. Encore bienvenue parmi nous ! (Ah tout de même, un petit détail : prenez garde à comment vous abordez les femmes du monde - je pense à la dame que vous rencontrez au théâtre d'Art - ce n'est pas une époque où l'on peut séduire aussi directement, vous pourriez rencontrer des ennuis. ) |
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Ferdinand Gustave
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| Sujet: Re: Ferdinand Gustave Dim 10 Mar - 4:28 | |
| Corrigé !
Je ferai bien attention. Sagissant là d'un test Rp je me pensais permis.
Merci pour la validation ! |
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| Sujet: Re: Ferdinand Gustave | |
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