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A trop jouer avec le feu, il a bien fallu se brûler. Les frasques d'Albertine ont eu raison d'elle. Prompte à s'enticher des hommes, voilà qu'elle vole l'amant de Mademoiselle de Souzay. Se sentant trahie, cette dernière, par vengeance, lui a retiré sa protection et tout financement. Désormais sans mécène, gâtant son jeu, Albertine se fit jeter hors de la scène. Elle œuvre maintenant dans les cafés-concerts, trop oisive pour même se lancer dans le commerce de la grisette. Malgré sa déchéance, elle tâche de conserver un minimum de distinction - même si ses vêtements s'éliment et prennent la poussière des rues.

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L'esprit plein de rêves, l'ambition au corps, Prosper se sent investi d'une mission quasi divine. Les Muses le louent, ne manquent que les humains. Mais ces êtres ne voient pas son génie, n'ont aucun compliment envers sa plume qui écrit pourtant de si beaux textes. Vendant ses mots à la criée aux journaux, Prosper espère avoir un jour sa place dans les lieux du savoir - une place à l'Académie ne serait nullement du luxe.

On peut le voir : Au salon d'Apolline de Souzay, à la Revue Mauve où il houspille les employés, à la Brasserie le d'Harcourt et tout lieu où l'Art s'épanouit.

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Apolline est belle - et c'est tout ce qu'on lui demande. Elle a saupoudré cette beauté d'un peu d'esprit, d'une certaine intelligence du milieu et de coquetterie adroite. Cela et son installation dans une grande bâtisse des rues de Montmartre ont suffi pour la faire salonnière des artistes et des bohèmes. En rivalité avec la Forestière qui lui dérobe ses invités les plus spirituels, elle a fait son chemin, toujours aimée des hommes, représentée par les artistes. Fille illégitime d’un baron et d’une blanchisseuse, elle eut une enfance des plus chaotiques. Devenue danseuse à l’Opéra, elle impressionna dans sa première jeunesse par sa grâce. Elle s’illustra, avec le temps, dans des pantomimes d’artiste où les draperies grecques mettaient en valeur … la beauté de son jeu. On la remarqua. Femme entretenue, Apolline se piqua d’art et de hauteur. Elle ouvrit son Salon, se fit connaître, en força certains qui la méprisaient hier à lui répondre, d’un infime signe de tête … Et elle distribue encore, aujourd’hui, les sourires ou les battements de cils.

On peut la voir : Bien malheureusement pour elle, Apolline a une fille, qui l’encombre dans ses projets et réceptions. Appréciée des peintres et sculpteurs, amie des demi-mondaines, elle réunit chez elle tout le milieu Bohème.

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S'adaptant difficilement à la France, Kim a beaucoup du mal à s'exprimer auprès des étrangers. Ayant peur des moqueries au sujet de son accent, elle préfère se taire ou ne dire que quelques mots si la situation l'exige. Effacée, elle est totalement soumise à Zhûn, qui est son patron et lui permet de survivre. Le reste de sa famille est restée au pays, ou n'a pas résisté aux maladies occidentales. Kim doit donc se battre avec la misère, marchant sur un fil. Au moindre faux pas, et c'est la rue.

On peut la voir : A l'Oeil d'Eboli, la place de marché, les faubourgs...