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 Entrée en scène (Libre)

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Evelyne Devaux

Evelyne Devaux

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MessageSujet: Entrée en scène (Libre)   Entrée en scène (Libre) EmptyMer 26 Sep - 3:57

Résidant chez une cousine de sa mère jusqu’au mariage, Evelyne admirait le reflet de sa robe de satin grenat dans le miroir de sa coiffeuse. Plus tôt dans la semaine, son prétendant lui fit parvenir une missive des plus polies afin de l’inviter à se montrer à son bras lors de la représentation prochaine de l’Opéra Garnier. Elle accepta sans joie cette première sortie officielle, répondant par l’affirmative d’un enthousiasme feint, se rappelant le manque de façons d’Ulysse Lion lorsqu’il vint la cueillir à la gare, puis l’effronterie dont il fit preuve à venir sonner à sa porte sans s’être annoncé. Le contraste apparent entre cet homme peu commode et celui, charmant, avec lequel elle échangea une correspondance avant sa venue à Paris l’étonnait. Difficile de concevoir qu’il s’agissait de la même personne. Après cet incident, Evelyne se retint de lui donner signe de vie, attendant qu’il se daigne à solliciter sa présence en bonne et due forme, ce qu’il fit galamment trois jours plus tôt.

Nouant un collier de velours noir autour de son cou, elle apporta la dernière touche à sa tenue, et sans plus attendre, elle rejoignit Albertine au salon afin d’attendre l’arrivée d’Ulysse. Le statut de veuve d’Evelyne lui permettait de ne point être accompagnée de jupon lors de ses rencontres publiques en compagnie de son soupirant. Evelyne s’enquerra auprès d’Albertine sur la pièce de ce soir, mais elle n’obtint aucune réponse satisfaisante, sa parente préoccupée à se plaindre d’une migraine. Un domestique vint apporter une tisane à la camomille sur un plateau, en versant une tasse à la maîtresse de maison tandis que le majordome vint les informer de l’arrivée de monsieur Lion. Evelyne se leva du canapé jusqu’à la fenêtre où elle vit les chevaux immobiles attelés au fiacre, Albertine demandant qu’on fasse entrer l’invité. Se retournant vers celui-ci lorsqu’il apparût dans l’encadrement du salon, Evelyne s’inclina afin de le saluer.


« Bonsoir. »

Pas de sourire, mais une considération certaine à son égard alors qu’elle joignait humblement les mains à l’avant de son corsage, entrelaçant ses doigts gantés. Albertine prit ensuite la parole, se présentant selon les usages, ravie de rencontrer ce prétendant si mystérieux dont la fille de sa cousine l’entretenait si peu. Se réjouissant pour les deux fiancés, elle leur souhaita une agréable soirée avant de prendre congé de leur compagnie, ne voulant point les retarder plus que nécessaire.


[Prochain post réservé à Absalom "Ulysse" Lion, le temps de se rendre au théâtre, mais la suite est libre pour ceux désirant les rencontrer là-bas. Au plaisir ! ]


Dernière édition par Evelyne Devaux le Ven 5 Oct - 2:09, édité 1 fois
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Absalom "Ulysse" Lion
Facilités de paiement, mais de l'argent. De l'argent, bonne gens!
Absalom

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MessageSujet: Re: Entrée en scène (Libre)   Entrée en scène (Libre) EmptySam 29 Sep - 13:16

De grandes prunelles noires en amande le fixe sans ciller depuis une dizaine de minutes alors qu'il boutonne sa chemise sans grande motivation. Perchée sur la chaise du bureau , ces prunelles se baladent dans la pièce avant de revenir sur l'homme. Esther « Anne » Lion n'a pas quitté son frère aîné du regard, un peu surprise de l'apparence qu'il prend, bien qu'habitués à le voir se transformer quand il faut absolument sortir le soir. Lui a tenté de lui expliquer combien cette soirée était importante pour lui et pour la suite. Ce qui semble si loin dans le futur dans l'esprit de la petite fille semble si près pour lui. Comme si ce serpent qu’est le mariage allait bientôt l'étrangler sans crier gare. Et Anne et ses questions d'enfant curieuse et indiscrète ne faisaient que remuer le couteau dans la plaie. Elle croyait que la présentation de la Fille de Tissu, surnom disgracieux qu'elle avait donné à la fiancée de son cher Abs avec une teinte de jalousie, avait été faite dans la maison de la Grande Dame (autre surnom donné ce coup-ci au cénacle de la Forestière) quelques semaines auparavant. Cela quoi son frère avait répondu qu'elle n'était pas venue car elle n'était pas prête pour paraître en société. Il est vrai, a réflectiori que lui avait été particulièrement impoli on ne la prévenant point, s’étant attiré ses foudres alors qu'il avait pour mission de s'attirer ses grâces. Ayant suivi quelques conseils d'homme et de femme de sa famille, parce que, au moins, on peut compter sur eux, plus habitués à la gente féminine que lui, il avait décrété de faire ça dans les bonnes et dues formes. Il avait envoyé sa missive, présentant de plates excuses et requérant sa présence pour une représentation à l'opéra Garnier , l’Eden théâtre qui lui aurait peut-être plus étant fermé pour rénovations. Il avait espéré aucune réponse et en avait obtenu une positive. Seulement, dans l'esprit de petite fille d’Esther, ce n'était pas son frère qui était le fautif mais bien cette femme. Elle aurait dû être prête quand on lui aurait demandé. Ce n'était qu'après tout qu'une fille de tissu, comme ses poupées qu’on les petite filles pauvres dans les histoires lues par la gouvernante anglaise. Absalom referme son pardessus ,enfile sa veste, nouant le nœud autour de son cou avant d'adresser un regard à sa sœur , d'un air réprobateur, lui demandant ce qu'elle avait fait de la fameuse gouvernante ou de la tante Iris. Un haussement d'épaules particulièrement désinvoltes fut sa seule réponse. Pour cela, la petite tenait beaucoup de sa famille.

Il quitte la maison en avance, prévoyant des embouteillages du soir dans les grandes avenues haussmanniennes, dues aux différents dîners organisés dans le quartier. Il avait dû d'ailleurs refuser certaines invitations à son égard. Le chemin s'était fait avec quelques cahots dues aux pavés, rappelant le voyage en train qu'ils avaient placé tous deux à se regarder sans un mot se dévisageant de manière ahurie et désagréable. Évelyne avait eu sûrement une grosse désillusion. Peut-être n'aurait-il dû pas trop sur jouer l'homme charmant dans ses lettres, parce qu'il était incapable d'en donner trop à une femme non mariée et donc ne pouvant influencer le mari. Arrivé à la demeure, il salue la cousine qui le connaissait, elle et son mari, que par on-dit et rumeurs. Il se présente, et la jeune femme l'accueille sans sourire. C'était couru d'avance. Il se contente de hocher la tête et tend son bras à sa fiancé pour l'inviter à sortir, l'aidant à monter dans la voiture. Il réfléchit, afin de ne pas faire les mêmes erreurs que dans le train. Il cherche un sujet de conversation. Pourquoi pas la pièce ? Non, si Évelyne ne la connaît pas, elle se trouvera en bien mauvaise posture. Pourquoi pas un sujet plus vague, plus actualité ?

« Avez-vous eu l'occasion de visiter Paris ? Je ne sais pas si votre cousine à l'habitude de sortir de manière régulière et si elle vous l’a proposé. Il serait dommage de ne pas voir Paris sous la neige, tant que celle-ci est toujours là. Je ne sais pas s’il neige en Louisiane après tout mais je pense qu'il fait beaucoup plus chaud que maintenant. J'espère que le froid ne vous indispose pas trop. Il y a des couvertures à disposition dans la voiture si cela vous est utile. »

Il tente un sourire sans âme, en coin, qui traverse son visage comme à son habitude pendant un quart de seconde. La voiture s'arrête et il remet son chapeau, descendant le premier, aidant Évelyne à en faire de même, lui proposant son bras et se dépêchant d'entrée. Ils montèrent le grand escalier ensemble, laissant le temps à Absalom d’apercevoir des visages connus, désignant à la jeune femme des noms de gens à fréquenter ou à éviter, avant de lui résumé la pièce, s’excusant de l’argument si peu réjouissant , lui proposant d’aller voir du Feydaux ou du Athys au théâtre du palais royal . Avant d'entrer dans la loge réservée à vie par la famille , il serre quelques mains, présente Mlle Devaux, future Mme Lion, essayant de faire de son mieux pour la mettre à l'aise, sachant qu'il devait absolument jouer sa chance ce soir pour voir transformer des fiançailles en mariage.

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Evelyne Devaux

Evelyne Devaux

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MessageSujet: Re: Entrée en scène (Libre)   Entrée en scène (Libre) EmptyJeu 25 Oct - 4:35

Les manières d’Ulysse reflétaient une bienséance irréprochable, trop parfaites. Il se forçait, elle le voyait. Singulier comportement, pour quelqu’un qui s’était empressé d’accepter sa main. Evelyne accepta néanmoins le bras qu’il lui offrit, y déposant délicatement ses doigts avant de dire au revoir à Albertine. Elle quitta ainsi le salon en compagnie de son présentant et descendit jusqu’à la rue où le fiacre attendait. Prenant appui sur la marchette, Evelyne se hissa dans la voiture avec aisance, récupérant sa main en s’assoyant sur la banquette, lissant un pli dans sa robe en attendant que son compagnon en fasse autant. Ulysse chercha à l’entretenir sur Paris, évoquant les différences de la capitale française par rapport à la modeste Louisiane qui accompagnait les aléas de la vie de la jeune femme depuis de nombreuses années.

« Ce soir est ma première sortie. Je crains que ma cousine ne souffre trop souvent de migraines pour m’accompagner où que ce soit. »

Evelyne chercha dans sa mémoire, mais un épais brouillard parsemait les souvenirs de son enfance. Non, elle ne se rappelait pas la neige, mais n’en souffla mot.

« Non, il n’y a pas de neige, en Louisiane. À cette période de l’année, je peux encore sortir sans châle. »

À la suite de quoi elle remercia Ulysse pour son attention, refusant poliment la couverture qu’il lui proposa. Ils arrièrent en peu de temps à l’Opéra, Evelyne descendant grâce à l’aide que lui apporta son époux en devenir. Elle avait pleinement conscience de l’importance de la soirée, et comptait bien se montrer irréprochable. Une fois à l’intérieur, Impressionnée par la majesté de l’escalier principal, la jeune femme fit un effort de concentration afin de retenir les informations fournie par Ulysse à propos des gens présents. Monsieur Untel à éviter, bien. Madame là-bas, une sommité, toujours faire preuve de courtoisie à son égard. Evelyne hochait la tête à chaque présentation, étourdie par tant de nouveautés. Le tout se déroula pourtant sans encombre d’aucune sorte, et ils rejoignirent tous les deux la loge des Lion.

« Votre famille dispose-t-elle aussi une loge au théâtre du palais royal ? Je serais ravie d’y aller. »

Un demi mensonge que voilà, car elle aimait les distractions, mais pas tant l’idée de s’y rendre en compagnie d’Ulysse. Ce soir, il reflétait l’homme qu’elle vit dans ses lettres. Était-il indisposé, lorsqu’il vint la chercher à la gare, l’autre jour ? Les convenances lui tinrent la langue nouée à ce propos. Le temps seul répondrait aux interrogations liées à son prétendant.

« Qu’y a-t-il d’autre à voir, à Paris ? Il y a si longtemps que je n’ai pas vu la ville. »

Un fin sourire ponctua sa question, une sincère curiosité contenue se lisant dans son regard en attendant le lever de rideau.
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Pierrot Lunaire
La bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Pierrot Lunaire

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MessageSujet: Re: Entrée en scène (Libre)   Entrée en scène (Libre) EmptySam 10 Nov - 3:30

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Ô les joies de la vie mondaine ! M. Bonjour avait attendu avec hâte la réouverture du palais Garnier pour y retrouver ses douces habitudes. Non qu'il fût mélomane ou amateur de danseuses, bien qu'abonné : mais le rituel rythmé de ses visites, de loge en loge, lui manquait abominablement ! Ce fut donc tout guilleret qu'il se rendit à l'Opéra, presque en avance, pour saluer ses nombreuses connaissances et collègues. C'était que, lorsqu'on était un industriel et propriétaire puissant dans son genre, il fallait soigner ses relations ! A contrario qui était dans les petits papiers de Casimir Bonjour pouvait se targuer de réussir dans son art. Pas plus tard qu'il y a quelques jours, il avait soudoyé un honnête critique, réputé pour sa sévérité, pour que la nouvelle cantatrice, Elvira, soit louée dans ses articles. Cette dame chantait bien et était fort charmante mais, voyez-vous, elle faisait de l'ombre à une petite serinette cantonnée aux seconds rôles, et que M. Casimir aimait beaucoup... D'ailleurs, alors qu'il songeait au doux sourire de la petite, notre grand bourgeois aperçut ledit critique, et le héla d'un ton joyeux :
- Holà, cher Monsieur, la saison reprend donc pour vous aussi ! Mais permettez-moi de vous proposer un petit tour de loges en loges pendant le ballet, vous savez déjà ce que vous direz des jambes grêles de nos rats, n'est-ce pas... ?

Et l'emmenant d'autorité (on se permet tout quand on est aussi influent, hélas... peut-être vous vengerez-vous aussi de lui dans un de vos papiers un jour ?), il alla toquer à une loge et y entra un instant. Le conciliabule fut un peu plus long que d'habitude... Mais quand il ressortit, M. Bonjour avait la mine encore plus réjouie que d'habitude.

- D'une pierre deux coups, Monsieur Merveaux ! Je voulais vous présenter à une de mes relations, M. Lion, grand propriétaire, directeur d'un des grands magasins du boulevard, mais voilà qu'il a eu la bonne idée d'amener sa fiancée, c'est d'un curieux... Nous devrons parler à mots couverts, mais la situation est intéressante. Une authentique dame de Louisiane, pas bien au fait de nos conventions. Je serais curieux de savoir ce que votre terrible esprit dira de tout cela !

Et, après avoir fait un geste vague, il précéda M. Merveaux et le présenta à l'assistance... Ô, fatigue des lubies d'un homme du monde...

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Dernière édition par Pierrot Lunaire le Ven 15 Mar - 3:10, édité 2 fois
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Donatien Merveaux
Aristarque des Joyaux
Donatien Merveaux

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MessageSujet: Re: Entrée en scène (Libre)   Entrée en scène (Libre) EmptySam 10 Nov - 8:56

L'Opéra de Paris... Un lieu que j'appréciais de par son faste et son architecture, quand bien même les représentations qui y avait lieu n'était pas de mon goût. C'était également un lieu où on pouvait rencontrer du beau monde...
J'y avais rendez-vous avec Casimir Bonjour, riche bourgeois de son état, qui m'avait glissé une somme coquette pour que je porte aux nues, dans mon prochain papier, un charmant moineau qui gazouillait à l'Opéra. Il voulait également que j'écarte du jeu une madone répondant au nom d'Elvira. D'après M.Bonjour cette dernière faisait de l'ombre au mignon pioupiou.

Après m'être vêtu de ma tenue de soirée, j'enfilais mes gants, glissais dans la poche intérieure de mon veston ma montre et une fiole de fée verte, posais sur mon crâne haut-de-forme que je jugeais du plus belle effet, malgré son aspect quelque peu usé.
Je n'étais pas riche, mais j'attachais toujours un grand soin à ma tenue. Avant de quitter mon appartement, je passais un coup de peigne dans ma barbe.

En arrivant à l'Opéra je vis mon employeur, perdu dans ses pensées. En m'apercevant il vient me saluer d'une manière que je jugeais bruyante et vulgaire. Il est trop jovial pour être honnête... D'ailleurs il ne l'est pas. Il me paie pour que je verse mon encre empoisonnée sur la carrière de cette Elvira...

Sans plus de manières, il m'entraîne en direction d'une loge à la porte de laquelle il frappe puis rentre, me plantant à l'extérieur avec une inélégance rare. Je songe un court instant à inverser malencontreusement les noms des deux chanteuses dans mon article... Mais on ne joue pas avec plus riche que soi, c'est bien connu.
Après quelques minutes, il ressort, un sourire sur les lèvres.


- D'une pierre deux coups, Monsieur Merveaux ! Je voulais vous présenter à une de mes relations, M. Lion, grand propriétaire, directeur d'un des grands magasins du boulevard, mais voilà qu'il a eu la bonne idée d'amener sa fiancée, c'est d'un curieux... Nous devrons parler à mots couverts, mais la situation est intéressante. Une authentique dame de Louisiane, pas bien au fait de nos conventions. Je serais curieux de savoir ce que votre terrible esprit dira de tout cela !


Une américaine à Paris. Je souris. Les étrangers se comportent souvent de manière cocasse, ici. Quittant mon chapeau, je rentre dans la loge précédé par M.Bonjour. J'adresse un salut respectueux au couple en face de moi.

-Enchanté Monsieur Lion, c'est un plaisir de vous rencontrer. Je me nomme Donatien Merveaux, journaliste. (un temps, je me tourne vers sa fiancée que je salue de même) Madame.

La jeune femme est assez bien faite de sa personne. Lion me fait l'effet d'un homme prétentieux et un tantinet trop sûr de lui. Qu'importe, je ne suis pas ici pour me lier d'amitié avec qui que ce soit mais pour faire mon travail. Ce soir, on joue Rigoletto, de Verdi. Un opéra que j'apprécie assez. Bien, la soirée ne s'annonce pas totalement ennuyeuse...
Je promène mon regard autour de moi. L'Opéra est rempli, les gens parlent, Bonjour semble planer sur un nuage.... Décidément, son sourire perpétuel m'agace. Je tâte mon flacon d'absinthe à travers le tissu de mon veston. Il serait sans doute mal vu que j'en boive de suite, je me retiens donc.

Je m'assieds, attendant que les rideaux s'ouvrent.



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