Evelyne Devaux

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Registre des habitants
de la Ville de Paris

Quelques informations factuelles :

• Nom & Prénoms :

Devaux, Evelyne.

• Âge & Date de naissance :

• Origine sociale :

• Métier, occupation :

• Ambitions de votre personnage :

• Milieu fréquenté :

• Points de Mondanité :

• Points d'Infamie :

Tout esprit profond s'avance masqué

Description physique & psychologique :

La beauté de la jeunesse se lit sur ce visage au teint opalin embelli d’un profond regard noisette. Bien paraître, ne jamais laisser libre cour à l’impulsivité, appeler un chat un chien ; tant de convenances à retenir, et pour qui ? Les autres. Qu’est-on, sans les autres ? Consciente de la société, Evelyne visite régulièrement les salons où elle se plait à pratiquer l’art de la conversation. Cependant, le goût de trop de mots mielleux déraille occasionnellement sa langue qui, je le crains, fourche. Nulle doute qu’elle la mordrait si se mordre les doigts subséquemment ne lui plaisait pas autant. Sa mère l’a souvent réprimandé à ce propos, la priant de se comporter selon les usages, insistant sur le fait qu’une femme n’a pas à tenir de tels propos langagiers. Privilégier l’écoute à la parole devint sa façon de contenir ses moments évasifs où une remarque acerbe s’échapperait de ses lèvres par mégarde. D’apparence, on ne peut toutefois rien lui reprocher. D'un goût raffiné, Evelyne orne élégamment ses longs cheveux auburn de broches afin de les maintenir remontés au-dessus de sa nuque. Son père lui en ramenait une à chaque retour de voyage, gâtant par le fait-même une enfant déjà trop choyée. Depuis son plus jeune âge, on lui importe robes et chapeaux des grands couturiers de Paris uniquement pour la voir se pavaner, ravissante, un éblouissant sourire au visage. Catherine Devaux doit d'ailleurs une fière chandelle à la mode parisienne pour les manches gigots permettant de dissimuler les épaules chétives de sa maigre fille à l'appétit d'oiseau. Devenue vaniteuse au fil des ans, Evelyne ne songe que rarement à autrui avec sincérité. Si elle demande à ses interlocuteurs comment ils se portent, la réponse ne l’intéresse guère, sauf si cette dernière sort de l’ordinaire.

Evelyne se refuse à l’amour comme à l’amitié, n’acceptant que de bonnes ententes, souvent passagères. La jeune demoiselle ne se berce pas d’illusions. Les rêves appartiennent à l’imaginaire fantaisiste, pas à la réalité. Rien n'est plus instable que l'état d'un sentiment. Elle sait néanmoins apprécier le moment d’évasion que procure une pièce de théâtre, de même que la lecture d’un roman dont elle se plaît à feuilleter les pages de ses mains délicates. Sans l’affirmer ouvertement, elle s’intéresse aussi aux pensées avant-gardistes de son époque. Le rythme de vie de la Nouvelle-Orléans lui plaisait énormément, la quitter le fut pas une mince affaire car bien qu’ouverte au monde, cette ville francophone des états sudistes américains où Evelyne grandit représente tout ce qu'elle connaît, entre quelques vagues souvenirs de la capitale d'où elle tire fièrement ses racines françaises, à commencer par le quadrille, qu’elle adore. Offrez-lui une danse et vous la verrez rayonner sous son meilleur jour. Quoi de plus enchanteur qu’une valse ? Evelyne doit toutefois apprendre à contenir son enthousiasme au sujet de la musique. Pas de débordement d’émotion, lui sommait sa mère lorsque plus jeune, elle emmenait sa fille à ses premiers bals.

Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.

Texte d'introduction au personnage ou Test RP :

Assise dans le même wagon que cet inconnu qu’elle devrait bientôt épouser, Evelyne détourna le regard vers le paysage défilant sous ses yeux, se vidant l’esprit des pensées qui l’assaillaient. La sécheresse de l’été avait apporté son lot de malheur dans les champs de coton de la Nouvelle-Orléans. Un incendie ravagea le quart des récoltes près des rives du Mississippi, diminuant les profits annuels habituels. Rien d'alarmant pour le portefeuille familial ceci dit, car bien qu'aucun homme ne se jugeait assez fou pour prendre Evelyne pour femme, de peur de subir une mort prématurée comme ce fut le cas de ses deux premiers époux, la qualité de vie des Devaux n'était nullement à plaindre.

Son statut de veuve lui convenait, contrairement à son drapier de père qui, d’un avis opposé, sauta un beau matin sur le premier bateau pour la France, ses rouleaux de tissus sous le bras, frappé d’une idée de génie. Une fois à Paris, il s’attarda à peine chez son premier client, un quadragénaire marié nouvellement grand-père, et c’est en discutant avec son deuxième acheteur, Monsieur Lion, qu’il découvrit la poule aux œufs d’or en cet homme célibataire si courtois. Saisissant sa chance, Monsieur Devaux lui parla de sa précieuse fille, son unique enfant, la prunelle de ses yeux, lui proposant un mariage avec cette dernière. L’affaire fut bouclée en même temps que la vente des rouleaux de coton, et Monsieur Devaux rentra chez lui annoncer la bonne nouvelle à sa fille afin qu'elle prépare ses valises.

Son père la croyait-elle malheureuse sans mari à ses côtés ? Souhaitait-il s’assurer son bonheur et son avenir ? Dans le compartiment du train, Evelyne retint un soupir, adressant un bref regard en direction de son fiancé. Quel vilain menton il avait ! Elle en venait presque à regretter ce benêt de Mathias, si simple d’esprit et pourtant si beau. Ulysse Lion, quant à lui, l’accueillit de peu de mots en se présentant à la gare, avant d'en adresser le double aux domestiques chargés de porter les malles. Inutile de dire que le retour au pays ne se déroulait pas selon les attentes d’Evelyne. Et que dire de ce vieux garçon qui, bien qu’il fut prêt à la prendre pour épouse, ne lui accordait pas une seule minute d’attention ? Peu loquace, celui-ci préférait dissimuler son nez derrière les pages de son journal. Était-ce de cette manière qu'il comptait lui faire la cour ? Ses lettres tenait un discours tout autre, à croire qu'un homme différent se tenait aujourd'hui devant elle. Les six heures de train jusqu’à la capitale s’annonçaient longues. Considérablement longues. Evelyne se détourna de son fiancé, baissant les yeux sur sa robe dont elle lissa le tissu sur ses genoux.

Reconnaitrait-elle Paris, lorsqu’elle en verrait les contours ? Tant d’années la séparait de ce jour où, toute petite, elle échappa sa poupée dans la Seine. Quel âge avait-elle alors ? Six ans, peut-être sept ? Evelyne ne pouvait s’empêcher de s’interroger sur le style de vie qui l’attendait. Elle ne connaissait rien de son fiancé, à l’exception de son nom et prénom. Quel nom saugrenu, qui plus est. N’était-ce pas là un animal de la faune africaine ? Et puis… Evelyne Lion ? Quel son écorchant à l’oreille ! Allait-elle vraiment se nommer ainsi pour le reste de ses jours ? Qu'importe, elle s'en accommoderait.

Theatrum Mundi

Pour terminer ...

• Pseudonyme :

Evy suffira.

• Âge :

Encore jeune et pourtant déjà vieille.

• D'où nous venez-vous ?

D’outre-mer.

• Quelque chose à nous dire ?

Paris, quelle effervescence !

Coucou !

Comme dit sur la chatbox, voici nos petites remarques sur ta fiche de présentation. Wink

Alors, tout d'abord, il y a un petit problème concernant la manière dont Absalom et toi avez été fiancés : normalement, après que le père a proposé au jeune homme la main de sa fille, il faut que la fille accepte, puis que le prétendant fasse sa cour pendant un certain temps. En gros, pour être dans la norme de l'époque, vos personnages doivent quand même avoir fait connaissance (ne fût-ce que par lettres). En outre, il faut bien savoir que la jeune femme est normalement dotée (donc pourvue d'une certaine somme d'argent), donc que le fiancé n'achète pas la fiancée... même si, à la limite, il peut s'être fait avoir en acceptant un mariage sans dot. Enfin, comme vos personnages ne sont pas encore mariés, il faudra voir comment se passe le mariage, s'il est dans la norme de l'époque ou pas... et auquel cas, que vous - les joueurs - le sachiez pour en assumer les conséquences en jeu.

Concernant les mariages précédents d'Evelyne, nous aimerions savoir si elle y est pour quelque chose, si ces morts l'affectent, peut-être quelques informations supplémentaires sur les maris précédents ? Plus globalement, puisqu'Absalom et toi avez parlé de "choses à cacher" de vos personnages, nous aimerions, en tant que maîtres du jeu, prendre connaissance de ces cachotteries afin non seulement de nous assurer que c'est cohérent et plausible, mais aussi de diriger le jeu en conséquence. Chronique du règne de Félix Faure est un jeu semi-dirigé, en fait, donc nous avons besoin de connaître les secrets du personnage pour pouvoir élaborer nos intrigues et vous valider en toute connaissance de cause. En plus, une fois cela fait, nous pourrons vous laisser plus libres de vos mouvements. Wink

Sinon, quelques petits détails : ton avatar peut correspondre à la mode de l'époque, mais uniquement s'il s'agit d'une robe du soir, qui laisse les bras et la gorge à découvert. La mode de l'époque est plutôt aux manches gigot, dans ce genre-ci. Et physiquement, nous trouvons Evelyne un poil trop parfaite... peut-être faudrait-il nuancer un peu la description ? Embarassed

Voilà, c'est tout pour le moment (mais je t'invite à prendre connaissance des modifications demandées à Absalom une fois que je les aurai postées, ça peut être utile. Wink

)

Messages : 6

Alors...

J'ai ajouté une correspondance entre Evelyne et son fiancé, qu'elle accepte d'épouser de son plein gré, c'est dit aussi. Pour la dot, ce détail sera mentionné dans la fiche de mon très cher prétendant, puisqu'il est celui ayant discuté du mariage avec Devaux père.

Je ne le dirai pas dans la fiche pour les précédents mariages, tel que discuté en box. D'ailleurs, je doute que qui que ce soit à Paris soit au courant de cette histoire, du moins pour l'instant, Evelyne venant à peine de débarquer du bateau. Ceci dit, le MP relatant les faits officiels est envoyé.

L'avatar, donc. Oui, il s'agirait d'une tenue de soirée. Au quotidien, elle revêt des habits plus appropriés, c'est juste pour donner une idée de ce à quoi elle ressemble. J'avais une idée très précise du personnage, et je ne la retrouvais pas dans les tableaux traditionnels, l'actuelle étant une image tirée de DeviantArt. J'en ai profité pour éditer la fiche en insérant un défaut physique relié au port des manches gigot, deux pierres d'un coup !

Voilà, merci. Evelyne Devaux 2483377738

Et tout est bon, te voilà validée ! Bienvenue dans le cénacle de la Forestière, tu commences l'aventure avec 340 points de mondanité (pour être plus en équilibre avec la mondanité de ton fiancé ^^) et 0 d'infamie. En attendant, tu peux d'ores et déjà demander un RP ici, poster une fiche de signalement par là et même ouvrir ta boîte aux lettres dans ce coin. Tu es également plus que le bienvenu dans le salon des membres (flood) ainsi que sur la chatbox !

Bienvenue par ici ! Wink