Registre des habitants
de la Ville de Paris
Quelques informations factuelles :
• Nom & Prénoms :Maximilien Debongure, "Le Fouineur"
• Âge & Date de naissance : Né en 1872. 24 ans.
• Origine sociale : Élevé dans une famille bourgeoise. Son grand-père était un conseiller de Bonaparte. Cependant, après la faillite de son père, la famille a eu quelques difficultés à maintenir sa réputation et ses fréquentations. Sa mère se rend toujours chez la Cenacle de la Forestière mais Maximilien n'y a jamais été le bienvenu. Sa famille ne lui suffira pas, il va devoir se faire un nom.
• Métier, occupation : Journaliste.
• Ambitions de votre personnage : Maximilien n'aspire qu'à la vérité. Et, peut-être aussi, à être payé un peu plus pour ses articles.
• Milieu fréquenté : J'avoue ne pas trop savoir. Artiste me tentait bien mais ça ne correspond pas vraiment. Honnêtes et simples gens peut-être.
• Points de Mondanité : 150 points de mondanité, du fait de son nom de famille.
• Points d'Infamie : 20 points d'infamie, du fait des quelques fréquentations qu'il a été forcée d'avoir pour la rédaction de ses articles.
Tout esprit profond s'avance masqué
Description physique & psychologique :
Maximilien, de part sa naissance, est un jeune homme poli, aussi respectueux que respectable. En théorie, bien sûr, car très vite, sa fougue et sa curiosité ont posé problème à sa famille. L’apparence fragilité du regard de Maximilien, la petitesse de ses yeux d’enfants ainsi que les risettes de son fin visage cachent une insatiable soif de savoir et un désir ardent de vérité. Le caractère sensible et niais de Maximilien se retrouve très fréquemment relégué au second plan, au profit d’une voracité, d’une fougue et d’une curiosité presque obsessionnelle. Grâce aux quelques costume de son père et à l’obstination de sa mère de le voir impeccablement vêtu, « Le Fouineur » ne se montre jamais qu’en costume soigné et habillé, avec un col plié à merveille et une cravate nouée à la perfection. Il n’en est pas de même pour son apparence littéralement physique. Maximilien a la négligence des gens occupés. Une moustache involontaire mais qui, au final, lui donne une certaine classe. Des cheveux mal peignés qui font sourire quelques jeunes filles malicieuses et rêver quelques femmes trop bien rangées. Une peau jeune mais fatiguée, plissée ici et là par des cernes bien installées. Sa bouche, parfois trop silencieuse, parfois trop indiscrète, est d’une rougeur et d’une humidité qui en attirent plus d’une. Maximilien trouble, Maximilien charme, mais, au final, c’est le discours passionné et fureteur de Maximilien qui convainc son auditoire de lui parler à cœur ouvert.
Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.
Texte d'introduction au personnage ou Test RP :
La cloche de la porte d’entrée retentit. Une fois, deux fois, à intervalles très rapprochés. Maximilien leva la tête de son pupitre en bois, sursauta presque. La maison était calme depuis une bonne heure déjà. Ses parents s’étaient retournés dans leurs appartements et Marie-Jeanne, leur fidèle et aimée domestique, avait fini de ranger la cuisine. Qui pouvait bien venir déranger les Debongure à cette heure ?
Maximilien fronça les sourcils et attrapa sa lampe à pétrole. La lumière éclaira tour à tour le bureau, sur lequel s’étalaient papiers et lettres, l’armoire, ouverte sur une rangée de costumes et le lit, trop bien fait. Maximilien songea à la bouillotte que Marie-Jeanne y avait glissée avant de dire bonsoir à Monsieur.
La cloche résonna encore, et encore. Etonné de l’insistance du visiteur nocturne, Maximilien se leva. Sur l’étroit palier du deuxième étage, il croisa Marie-Jeanne, le bonnet de travers, un gros châle détissé sur ses épaules, toute retournée.
«
-Qui donc ça peut bien être à c’tte heure-ci, Monsieur Maximilien ? Z’attendez de la visite ? -Non Marie-Jeanne, je n’attends personne.-
Bin vite, vite Monsieur. V’là ti pas que ça va réveiller Monsieur et Madame ! »Tous deux se hâtèrent de descendre les escaliers grinçants, prenant garde à ne pas manquer une marche, si petites soient-elles.
Les parents de Maximilien ne semblaient pas encore s’être agacés du bruit causé par la cloche.
Maximilien se hâta sous le porche et ouvrit la porte sans aucune précaution, malgré les réticences de Marie-Jeanne.
Il se trouva alors nez-à-nez avec Emilien, son ami et collègue de la Revue Mauve.
« -Ce n’est pas trop tôt ! J’ai bien cru que j’allais devoir coucher dehors avec mon information comme oreiller. »Au mot information, le regard de Maximilien se réveilla. Il eut un rictus tout particulier, mélange de sursaut et d’intérêt subit.
«
-Ne me fais point attendre Emilien. Qu’est-ce qui t’amène à cette heure et avec autant d’impertinence? -Tu ne sais pas ? Bien sûr que tu ne sais pas, je ne serais pas ici sinon. -Emilien, tes bavardages ne m’intéressent pas ! Marie-Jeanne, vous pouvez disposer, bien évidemment.-Mais peut-être Monsieur a-t-il faim ? Dans ce cas-ci j’lui prépare un p’tit quelque chose !-Non merci Madame, je n’ai pas faim. Mon esprit se nourrit à la place de mon estomac, en ce moment-même. -Bien bonne nuit Messieurs !-Bonne nuit Marie-Jeanne. »Un silence suivit le départ de la domestique. Maximilien s’impatientait en silence, échafaudant mille hypothèses. Emilien, lui, reprenait ses esprits.
«
-L’Opéra Maximilien, l’Opéra.-Que s’est-il passé à l’Opéra ?-Une bombe, une bombe…Tu n’imagines pas la panique, Maximilien, tu n’imagines pas. Des blessés, défigurés. Horrible, un cauchemar. Tous les riches de ce monde ont assisté à l’horreur même. -Et je n’étais pas là…Emilien s’approcha de son ami, le prit par les épaules.
-Ca va être grandiose. Nous allons avoir des milliers de choses à dire, des centaines de gens à interroger. On va résoudre l’affaire Maximilien. -Que…Oui, et dès maintenant !Maximilien cligna plusieurs fois des yeux. Son esprit était déjà en route. Faire un résumé des faits, une liste de témoins…
Emilien partit d’un rire franc.
-Non, pas d’empressement. Personne ne couvrira l’information avant demain matin. Repose-toi un peu pour te préparer aux longues nuits blanches qui nous attendent, mon bon ami. Demain, au lever du soleil, à la Revue Mauve. »Le jeune journaliste regarda son collègue partir, fermant lui-même la porte. Jamais Maximilien n’avait eu dans ses mains une telle information. Comment pourrait-il dormir maintenant ?
Il se laissa cependant tomber sur le canapé du grand salon, tout habillé, et ferma les yeux quelques minutes. Puis quelques heures, finalement.
Theatrum Mundi
Pour terminer ...
• Pseudonyme : Ju', la même que celle de Jane McCillian
• Âge : 16 ans
• D'où nous venez-vous ? ...
• Avez-vous lu le règlement ? Oui
• Quelque chose à nous dire ? ...