Axel de Plissieux

Invité

Registre des habitants
de la Ville de Paris

Quelques informations factuelles :

• Nom & Prénoms :

Axel Jean Gaston de Plissieux aussi surnommé Général Outremer

• Âge & Date de naissance :

8 janvier 1836

• Origine sociale :

Fils de la noblesse d'Empire grâce à un père annobli par l'Empereur Napoléon Ier et d'un dame de la haute bourgeoisie foncière

• Métier, occupation :

Promu au grade de Général après la guerre franco-prussienne de 1870. Reste actif malgré son âge, mal perçu de l'Etat-Major à cause de son insubordination passée

• Ambitions de votre personnage :

Ayant atteint le sommet de la hiérarchie militaire ou tout du moins celui qu'il ne peut dépasser, le Général de Plissieux vise une entrée retentissante sur la scène politique grâce à une poignée de liens biens placés. Un poste de ministre ou la présidence de la République, qui sait ?

• Milieu fréquenté :

Actuellement Salon des Lambresac

• Points de Mondanité :

J'imagine plus ou moins 200-250 de par la naissance et le poste occupé dans l'armée

• Points d'Infamie :

C'est plus complexe ici, aussi tablerais-je sur 50-70 à cause de sa désertion pour accompagner Jules Brunet.

Tout esprit profond s'avance masqué

Description physique & psychologique :

Axel Jean Gaston de Plissieux fait aujourd’hui figure de vieil homme fatigué malgré ses efforts pour masquer son âge. Le cap de la soixantaine a commencé à marquer son visage de ride, sa presbytie s’aggravant lui a imposé l’usage de lunettes de vue et même la teinture de cheveux la plus efficace de Paris ne parvient plus à cacher ses cheveux blancs. En dépit du poids des ans, l’homme reste très soigneux de sa personne, aussi prend-il grand soin de sa petite barbe et de sa coiffure mais également de sa forme physique grâce à cette plaisante activité nommée « sport ». De Plissieux marche souvent avec une canne dont il n’a aucun réel besoin, simplement par attraction pour l’objet. Toujours élégant sans verser dans le luxe à outrance, on le trouve le plus souvent vêtu de son uniforme au complet, ce dernier étant presque devenu un vêtement habituel pour lui. Il affecte les manières du grand monde apprises durant sa jeunesse en y adjoignant souvent involontairement la franchise du soldat. En somme, un portrait typique du militaire ardemment conservateur.

Il en est tout autre des tréfonds de sa pensée, divisée entre plusieurs attitudes à adopter. Personnalité affable, habituellement avenante vis-à-vis des étrangers, soucieuse du bien-être de son entourage, notre homme change du tout au tout sur certains points précis, pouvant se montrer d'une rigueur sans bornes. Son passé a beaucoup contribué à le façonner : deux expéditions militaires menées aux Etats Confédérés d’Amérique et au Japon lui ont appris l’humilité face à ce qui le dépasse mais ont renforcé sa notion de loyauté. De plus, sa désertion pour suivre Jules Brunet par amitié dans la défense de la République Indépendante d’Ezo l’a marquée, l’amenant souvent à refuser d’en parler voire à mentir au sujet de sa vie des années 1868-1869. Actuellement, le militaire vise l’entrée dans la politique comme un nouvel aboutissement, comme un complément de son grade de général ; il est persuadé de pouvoir réaliser de grandes choses et cherche activement des soutiens pour sa candidature.
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Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.

Texte d'introduction au personnage ou Test RP :

Habituellement, Axel de Plissieux se levait vers 8 heures du matin pour faire sa toilette avant d’aller prendre un solide déjeuner. Le lever militaire était un rituel immuable que se devait d’observer toute la maisonnée, de la famille jusqu’à la domesticité sous peine de sanctions à l’instar de la grue. Le puni se voyait forcer de rester en équilibre sur une seule jambe pendant une durée variable sinon il recevait des coups de badine. Autant dire que l’ambiance régnant sur les lieux était d’une austérité sans pareille. Pourtant l’on savait aussi se détendre et savourer les plaisirs simples de la vie chez les De Plissieux mais de tels moments de détente étaient assez peu fréquentes, souvent brisés par le rythme de la montre imposé par le maître de maison.

Aujourd’hui, le 8 février 1896, aurait dû être une telle journée. Le Général s’était levé de bonne humeur, porté par un enthousiasme sans fondements qui s’était révélé totalement contagieux, transformant le logis normalement silencieux en une sorte de palais du rire. Après une journée somme toute des plus tranquilles, le dîner familial avait été des plus animés avec des conversations sans queue ni tête propices à l’amusement auxquelles, chose très exceptionnelle, les deux enfants avaient été autorisés à participer. Tous vaquèrent par la suite à leur occupations, les enfants prenant le chemin de leurs lits accompagnés par la gouvernante ; Madame de Plissieux devant se rendre à l’Opéra avec quelques amies (son mari s’étant montré plutôt permissif quand aux envies de sa femme) et le Général s’occupant de paperasse administrative à mourir d’ennui.

Alors que défilaient les heures, le militaire ne voyait plus le temps passer car les documents administratifs avaient cédé la place à sa nouvelle passion : la politique. Il avait entrepris de se cultiver à ce sujet pour être totalement prêt à affronter ses candidats dans l’arène le jour où le vieil homme se sentirait capable de s’investir pleinement dans une carrière politique. Serait-il possible de combiner ceci à sa vocation militaire initiale ? Il n’en doutait pas au vu du succès de nombreux hommes de guerre dans ce domaine. Quel poste fallait-il envisager? Au Ministère de la Guerre sans doute mais peut-être fallait-il viser plus haut qu'un poste de seconde zone ? Alors que les questions assaillaient son esprit sans lui prodiguer de répit, une série de petits coups frappés très vite à la porte de la bibliothèque lui firent lever le nez de ses affaires. Un rapide coup d’œil à la pendule lui révéla qu’il était minuit passé. Une autorisation toute martiale fut adressée à celui qui se cachait derrière la porte.

La poignée se baissa sans bruit, laissant une ombre s’introduire dans le sanctuaire sacré du général. Enlevant ses lunettes, celui-ci nota que c’était quelqu’un de la maison qui devait en avoir franchi le seuil puis s’apprêta à s’enquérir de l’identité de l’arrivant quand celui osa un timide : «Monsieur…».
Bien c’était donc le domestique, il avait reconnu Alfred à son accent anglais, le Général l’ayant embauché il y a des années au vu des compétences sans égales de marjodome :

- Monsieur …
- Eh bien, Alfred, je vous écoute. Qui y a-t-il ? Quelle raison avez-vous de venir me déranger à cette heure avancée de la nuit ?
- Monsieur, c’est à propos de Madame…
- Qu’a donc encore Madame ? Toujours des nausées ? Faites-lui donner le médicament que j’ai fait importer d’Autriche, c’est un remède miracle à ce que l’on dit. Il m’a coûté une petite fortune alors faites-en bon usage !
- Je crains que Madame n'ait plus jamais à souffrir de nausées, Monsieur…

Axel de Plissieux s’interrompit net dans sa lecture. Quelle phrase singulière il venait d’entendre dans la bouche de son dévoué Alfred. Du mépris ? Non, le majordome n’avait jamais eu maille avec sa femme. De l’inquiétude ? Toujours pas. On aurait dit… presque de la peur. Intrigant… Le général voulut en apprendre plus sur le champ et fixa intensément le vieillard qui lui faisait face :

- Parlez, Alfred ! Que s’est-il passé ?
- Monsieur n’est pas sans savoir que … Madame allait à l’Opéra ce soir…
- En effet. Où est le problème ?
- L’Opéra est en feu Monsieur ! Lâcha Alfred avec angoisse.

Littéralement abasourdi par la nouvelle, De Plissieux resta sans voix et ne put bouger. C’est en suivant le doigt terrifié de son majordome qui pointait vers la fenêtre qu’il détourna son regard. Au loin, l’Opéra brûlait comme du petit bois.

Theatrum Mundi

Pour terminer ...

• Pseudonyme :

Duck Dodgers

• Âge :

18 années et des poussières

• D'où nous venez-vous ?

De votre futur partaire, les Lanternes Rouges !

• Quelque chose à nous dire ?

De Plissieux, Président de la République !

Eh bien, maintenant que ton avatar est mis, je vais pouvoir te valider sans encombres. :)

Je reviens juste un instant sur tes points de réputation : il faut 370 points minimum pour être admis chez les Lambresac. Comme ton personnage correspond aux exigences de ce salon, qu'il a les opinions pour, l'ambition qui va avec et que tu le manies avec aisance je t'accorde donc 370 points tout juste, que tu démarres le jeu en y étant admis. Après, tu devines bien que pour gagner des électeurs ou même demeurer à cette place, il faudra la faire monter encore, cette Réputation ! Wink

Pour ce qui est de l'infamie, je pense qu'il serait mieux de revoir à la baisse, en revanche : 20 points tout au plus. En effet, un cas d'insubordination peut avoir été jugé "intéressant" sur le coup, mais comme M. de Plissieux a participé à la répression de la Commune ensuite, on ne peut pas dire qu'il sera très apprécié des milieux populaires et criminels. :p

Je table donc sur 370 de Mondanité ; 20 d'Infamie, j'espère que cela te conviens. Et je t'annonce que tu es officiellement validé ! Tu peux dès lors ouvrir un sujet libre dans les lieux RP ou faire une demande, créer le sujet qui indique la progression de ton personnage, aller participer au flood naissant si tu en as l'envie, etc.

J'en profite également pour t'informer qu'un sujet ouvert à tous va bientôt être ouvert à l'occasion de l'inauguration du nouveau Théâtre, sensé remplacer l'Opéra (avec discours officiels sur l'accident, etc.). Ce sera l'occasion de se montrer et de glaner de possibles voix ! Wink

En te souhaitant un agréable jeu sur ce forum - s'appellera-t-il, un jour, Chronique du règne d'Axel de Plissieux ? oÔ

Messages : 207

De Plissieux, 1898 ! Very Happy

Bienvenue à vous Monsieur de Plissieux, sachez tout d’abord que je suis ravie quant au choix de votre personnage Very Happy

Un vieux militaire conservateur, c'est un délice ! Et veuf en plus de cela, c'est fort prometteur Very Happy

Et comme le Pierrot m'a devancé pendant la rédaction de mon post, mis à part quelques fautes d'accords erratiques, je n'ai rien à dire Very Happy