Mademoiselle Marie-Marguerite Perrault

Invité

Registre des habitants
de la Ville de Paris

Quelques informations factuelles :

• Nom & Prénoms :

Marie-Marguerite Perrault, parfois affectueusement surnommée 'mimi' par sa famille.

• Âge & Date de naissance :

Avril 1876 , fêtera donc ses 20 printemps le mois prochain.

• Origine sociale :

Marie-Marguerite est la fille cadette d'une grande famille bourgeoise.
La famille se compose de la mère, veuve depuis l'année dernière, et d'un grand frère.

Madame Adèle Perrault, femme froide à la beauté reconnue, admirée et empoisonnée, est la descendante d'une vieille famille noble désargentée dont elle vante la pureté de la lignée, qui aurait plusieurs siècles, à qui veut l'entendre. (ou pas)
Elle n'hésite jamais à user d'artifices pour séduire et obtenir tout ce qu'elle désire, elle aime manipuler et est capable d'échafauder des plans machiavéliques pour arriver à ses fins ou tout simplement se divertir du malheur des autres.
Suite au décès de son mari, son train de vie a dût être revu à la baisse, puisque c'est son fils, qui a reçu le domaine familial, une grande partie de l'héritage ainsi que l'entreprise.
Son but actuel est donc de trouver un prétendant assez riche et manipulable qui voudrait bien épouser sa fille et subvenir à ses besoins.

(Feu) Monsieur Emile Perrault, le père, décédé l'été dernier d'une crise cardiaque sur son lieu de travail, était à la tête d'une grande entreprise d'exploitation de mines de métaux rares et pierres précieuses dans une des colonies, déjà bâtie par son père et qu'il a réussi, aux prix d'une vie de travail acharné, et de voyages interminables à l'autre bout du monde à transformer en l'une des plus grandes entreprises du secteur.
D'origine modeste, de par ses parents qui ont bâti leur fortune tout seul, il réussit quand même à épouser une femme de haut rang ce qui lui permit d'élever de façon conséquente son statut social. Il a toujours cru aux valeurs du travail et de la position sociale qu'il n'a jamais vraiment eût, ses origines le rattrapant toujours…
N'ayant que sa fortune pour lui, il a toutefois toujours répondu favorablement aux exigences extravagantes de sa femme et n'a jamais hésité à payer ce qu'il y avait de plus cher pour l'éducation de ses enfants. Il a d'ailleurs réparti l'héritage de façon égale entre ses deux héritiers qui se partagent chacun la moitié de sa fortune sous condition de mariage à une personne de rang approprié.

Adrien Perrault, Grand frère, toujours absent, n'ayant toujours eu de l'intérêt que pour les affaires familial dont il a repris la direction depuis la mort de son père, c'est un homme d'affaires marié à une riche héritière, et qui n'entend pas laisser si facilement sa mère ou sa sœur profiter des ce qui lui revient de droit.
Il les laisse toutefois résider 'gracieusement' dans la propriété de Londres lorsqu'il n'y séjourne pas.

• Métier, occupation :

Jeune débutante et future 'grande Dame' en devenir donc.

• Ambitions de votre personnage :

N'as pas vraiment de projet si ce n'est lire le plus de romans pour jeune filles possible, découvrir le monde, rêver du prince charmant qui l'attendrait dehors, prêt à grimper en haut de sa tour d'argent pour venir la sauver des 'griffes' de sa mère, l'épouser et l'emmener vivre avec lui dans un beau château loin de tout..., surpasser sa timidité et réussir à jouer du piano et chanter devant un publique sans faire de fausses notes...

• Milieu fréquenté :

( souhaité:) invités de la duchesse de Lambresac. Là où elle a le plus de chance de rencontrer des gens de son statu.

• Points de Mondanité :

(370 min?)

• Points d'Infamie :

Zéro, c'est un ange... à moins que la naïveté et le fait d'être une jolie idiote donne des points négatifs?

Tout esprit profond s'avance masqué

Description physique & psychologique :

Marie-Marguerite est une jeune fille à l'apparence douce, avenante et charmante, mais aussi décalée. Elle a hérité de la beauté et du charme de sa mère, toutefois, son physique trahit tout de suite sa condition de vie passée pour la plus grande partie entre quatre murs.
La jeune fille étant sujette à des crises d'allergies dès qu'elle rencontre un élément végétal ou animal, elle a toujours vécu en ville et confinée à l'intérieur de grandes maisons.

Son teint est donc extrêmement pâle, car elle sort peu et lorsqu'elle n'est pas en pensionnat elle passe tout son temps enfermée chez elle, à paresser en lisant des livres ou à jouer du piano. Mince et peu grande, elle n'est pas non plus chétive et, bien que frêle elle a beaucoup de volonté et est capable de fournir de gros efforts pour tenir son rang comme on le lui a appris.
Son visage, encore un peu enfantin est orné de deux grands yeux bleu-gris comme le ciel avant la tempête. Ses lèvres sont d'un rouge éclatant et ses joues, ornées d'un rose discret, s'empourprent toujours facilement, trahissant ses sentiments ou ses pensées.
Ses longs cheveux bruns, tout en boucles flottantes et naturelles tombant jusqu'au bas de son dos, sont une plaie à coiffer et elle les porte toujours lâché ou attaché d'un simple ruban assortis à sa tenue lorsqu'elle est dans ses appartements, les ornant d'artifices et n'arborant des coiffures élaborées que lorsqu'elle doit sortir ou lors des grandes occasions.
Pour finir son apparence, elle est toujours vêtue richement et sa mère fait tout pour que l'on comprenne qu'elle est originaire d'une famille bourgeoise et dorée, en lui procurant toujours les dernières toilettes à la mode, assorties de bijoux et accessoires hors de prix que la jeune fille échangerait bien contre des tenues plus sobres et confortables.

Bien que de constitution frêle et fragile car peu habituée à l'effort physique, elle compense cette faiblesse par un esprit rapide, enjoué et rêveur.
Marie-Marguerite n'a pas vraiment eu beaucoup de contacts avec l'extérieur mis à part avec ses professeurs et camarades d'école, elle a donc un caractère très réservé et plutôt effacé, elle peut même devenir extrêmement maladroite lorsqu'elle est confrontée à quelqu'un qu'elle ne connait pas. Elle est également très rêveuse et un peu trop naïve pour son propre bien.
Calme et réfléchie, elle n'est jamais agressive et ne manque jamais de respect à qui que ce soit. Elle est toutefois capable d'éclat d'humeur si on la pousse à bout ou lors de situation qu'elle estime injuste. Toutefois, elle n'a rien du caractère manipulateur et féroce de sa mère, bien au contraire, elle aura même plutôt tendance à essayer d'aider tous ceux qui peuvent lui demander du secours sans beaucoup de discernement pour ceux qui sont sincères ou abusent d'elle.
C'est une jeune fille sérieuse et toujours de bonne humeur qui fera toujours tout pour soutenir sa mère et rendre ses parents heureux et fiers d'elle.

Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.

Texte d'introduction au personnage ou Test RP :

Avant le décès de son père Marie-Marguerite avait rarement eu l'occasion d'aller à l'opéra, d'abord parce qu'ils n'habitaient pas dans une ville aussi grande que Paris, ensuite, parce que les absences fréquentes de son père, ainsi que les occasions de les accompagner, lors des rares fois où ils allaient assister à un spectacle tous ensemble étaient extrêmement rares.

Pourtant, Marie-Marguerite avait quand même gardé un bon souvenir de ces salles immenses, toutes de rouges et d'or décoré, des beaux plafonds qu'elle peinait à observer en continuant à marcher pour suivre ses parents sans risquer de trébucher, des ces longs couloirs interminable où elle s'était perdue une fois avec une de ses domestiques le temps qu'une crise de toux , surement provoquée par la coiffure extravagante et florale de leur voisine, se calme et lui permette à nouveau de rejoindre la loge que ses parents occupaient. Elle se souvenait aussi, et en rougissait encore de honte, de cette fois ou plus occupée à lire le programme qu'à écouter les artistes, elle avait fait tomber le livret sur les occupants de la baignoire située sous leur loge, sursautant trop brusquement, et laissant le livret lui échapper des mains lorsque sa mère l'avait rappelée à l'ordre, lui intimant de se tenir mieux d'un ton un peu trop brusque.
Elle se souvenait aussi de l'entracte et des crèmes glacées que l'on pouvait déguster assis dans les grandes galeries où l'on pouvait voir d'anciens tableaux, si bien sûr, on avait la chance d'être assise dans un recoin où la circulation était assez réduite pour arriver à voir plus loin que le bout de son bras...

Maintenant qu'elle était plus grande, elle se rappelait de tous ces vieux souvenirs avec un petit sourire amusé et un petit rosissement aux joues, relique des remords qu'elle avait éprouvés à l'époque suite à toutes ses maladresses qui lui avaient malheureusement valu d'être rarement invité à se rendre aux autres représentations avec ses parents.
Ce soir pourtant elle irait à l'opéra. Aujourd'hui sa mère avait insisté pour qu'elles y aillent ensemble. Bien sûr, elle serait surveillée de près pour qu'aucune maladresse ne lui échappe, chacun de ses mouvements, attitudes, détails de sa tenue, seraient vérifiés et surveillés pour que l'image qu'elle renvoie soit irréprochable et susceptible d'attirer l'œil du moindre prétendant possible. Ce soir elle allait à l'opéra non pour voir, mais pour être vue et au mieux, repérée par un futur mari potentiel. C'était du moins l'objectif de sa mère.
Marie-Marguerite, elle y allait pour voir l'opéra, et se réjouissait d'être enfin assez grande pour pouvoir apprécier ce spectacle musical auquel elle avait maintenant pris goût, et ce, malgré les remarques et directives que sa mère lui faisait régulièrement, lunettes à la main afin de pouvoir reconnaitre les familles des loges voisines, et donc les bons partis potentiels.
Directives auquel la jeune fille se pliait sans sourciller, souriant doucement, amusée à l'idée que finalement le véritable spectacle n'était peut-être pas sur la scène, mais plutôt dans les loges...

- Mimi! Cesse de sourire bêtement et approche toi plus, personne ne pourra te voir si tu restes au fond de ta chaise! Regarde! Les Germains sont là! Tourne donc un peu plus la tête vers eux que leurs fils Henri puisse mieux te voir! Et n'oublie pas de sourire!

Theatrum Mundi

Pour terminer ...

• Pseudonyme :

Lizzy

• Âge :

Plusieurs printemps!

• D'où nous venez-vous ?

Forum de référencement dont j'ai oublié le nom.

• Quelque chose à nous dire ?

J’espère que le détachant pour textile fragile existait déjà à l'époque... vous allez en avoir besoin!

Bonjour !

Comme tu l'as demandé afin de te sentir plus libre sur le test RP, voici les petits anachronismes que j'ai remarqués et qu'il faudrait corriger. Tu vas voir, ce sont des petits détails et ton personnage en tant que tel n'a pas pas à être modifié. Wink

Citation :: Monsieur Emile Perrault, le père, décédé l'été dernier d'une crise cardiaque sur son lieu de travail, était PDG d'une grande entreprise d'exploitation de mines de métaux rares et pierres précieuses

Alors on a ici un anachronisme de terme. Les sigles, c'est très moderne, au fond. Wink

Il vaudra mieux dire directeur (ou propriétaire ?). Ensuite, les mines de métaux précieux etc. sont rarement situées en France, cela impliquerait donc que Monsieur Perrault était souvent à l'étranger à visiter ses sites (peut-être des mines dans les colonies) ? C'est possible, mais faut le savoir, quoi. ^^

Citation :: Adrien Perrault, Grand frère, toujours absent, n'ayant toujours eu de l'intérêt que pour ses études et le business familial

De même, les anglicismes sont d'emploi plutôt moderne. Il vaut mieux parler des "affaires familiales", tout simplement. Attention aussi par ce que tu entends par études : si le fils était destiné à reprendre les mines,soit il aura réussi à entrer à l'école des Mines, très réputées, mais il peut aussi avoir appris sur le tas après un baccalauréat scientifique (alors assez nouveau et mal considéré). Je précise enfin qu'à l'époque, le baccalauréat est très prestigieux et réservé à une tranche limitée (et masculine !) de la population.

Citation :: Ses longs cheveux bruns, tout en boucles flottantes et naturelles tombant jusqu'au bas de son dos, sont une plaie à coiffer et elle les porte toujours lâchés et au naturel quand elle le peut, les ornant souvent de rubans assortis à sa tenue et n'arborant des coiffures élaborées que pour les grandes occasions.

Ici, ce sera plutôt une restriction : Marie-Marguerite ne peut pas les porter lâchés, sauf quand elle est dans sa chambre et qu'elle va se coucher, plus ou moins. Mais peut à la limite tolérer une demie-queue, façon jeunes filles de Renoir : http://www.devoir-de-philosophie.com/images_dissertations/116978.jpg . Dans tous les cas, les cheveux "lâchés au naturel" sont l'apanage des prostituées et des femmes de mauvaise vie. Dans tous les cas, tu pourras jouer de la situation, avec le fait que Marie-Marguerite finit toujours par être un peu décoiffée même quand elle ne fait rien - et du coup, en soirée, c'est gênant, avec sa mère qui la rajuste entre deux portes ... Very Happy

Et c'est tout ! Comme tu vois, ce n'est pas bien terrible. Le personnage est très bien campé sinon, et j'ai hâte de lire ton RP d'introduction ! A très bientôt, et n'hésite pas si tu as des questions Wink

!

Bonjour miss !

Pourrait-on avoir quelques nouvelles de cette fiche ? =) Il ne te reste que le RP d'introduction, ce serait dommage de s'arrêter là ! Wink

En espérant avoir bientôt de tes nouvelles ! Sache néanmoins que Pierrot, Thalie et moi-même sommes à ta disposition si tu as des questions, des demandes ou autre.

À toi,

Armide

Invité

Je me permet de faire un double post pour vous annoncer que ma fiche est finie! cheers

J’espère que le texte d'introduction ira, je viens de me rendre compte qu'il est un peu hors-sujet... :/ (Si besoin est, faites moi signe, j'écrirais autre chose)

J’espère aussi ne pas avoir fait trop d'anachronismes et être bientôt un membre à part entière du forum! :)

Merci encore pour votre patience et votre grande gentillesse!

Oh c'est une excellente nouvelle \o/ Pas de problème en tout cas pour le sujet du texte d'introduction, ce sera très bien comme ça Wink

Occupons-nous seulement des quelques anachronismes (rares Razz

) qui s'y sont glissés.
Tout d'abord, une jeune fille bien élevée n'est pas censée sortir avant le moment où elle est officiellement "sur le marché" si j'ose doire mais il y a à la fin du siècle une plus grande tolérance à ce sujet et comme elle y va avec ses parents (et en province en plus), je pense qu'on peut laisser passer. Je te le dis plutôt pour t'aider à mesurer le confinement des jeunes filles à l'époque et leur ignorance dans à peu près tous les domaines. xD

Et les seuls petits détails à corriger seront donc ... *roulements de tambour*

Citation :: Madame Adèle Perrault, femme froide à la beauté reconnue, admirée et empoisonnée, est la descendante d'une vieille famille noble désargentée dont elle vante la pureté de la ligne, qui aurait plusieurs siècles, à qui veut l'entendre.

Une petite correction de vocabulaire : on parle de lignée et non de ligne.

Citation :: Elle se souvenait aussi de l'entracte et des crèmes glacées que l'on pouvait déguster assis dans les grandes galeries où l'on pouvait voir d'anciennes affiches ou des costumes particulièrement impressionnants exposés dans des vitrines

Et ce passage. Pour les crêmes glacées, je ne suis pas sûre qu'on en servait dans les opéras, mais dans le doute ... Ce sont des endroits de luxe, après tout ! En revanche, je pense que la décoration n'était pas faite d'anciennes affiches ni de costumes. Ce serait plutôt de notre époque de faire ce genre d'expositions dans les murs des théâtres (c'est d'ailleurs ce qu'il se passe à l'Opéra Garnier en ce moment). Je pense donc qu'à l'époque, les salles de spectacle très convenables s'en tiennent aux ornementations traditionnelles : peintures allégoriques, dorures, etc. Wink

Tu vois, ça n'est pas bien méchant ! Dès que tu auras corrigé ce détail, je me ferai un plaisir de te valider ! J'ai hâte de voir les maladresses de la jeune Marie-Marguerite en jeu ! Very Happy

Invité

Les deux détails ont été changés mais j'ai gardé les glaces.

Pour les glaces, j'avoue m'être basée sur un fait réel: J'ai la chance d'avoir pu assister à plusieurs représentations d'opéra et de ballet à l'opéra de Convent Garden (Londres) et lors des entractes ils vendent (aux même stands où l'on peux acheter le programme) des petits pots de glaces individuels.
Comme sur le petit pot de glace il est indiqué que le fabriquant est un maison fondée en 1800 (pardon j'ai oublié la date exacte) j'ai supposé que cela se faisait aussi à Paris.
Mais peut être est-ce une fantaisie anglaise? :)

Au plaisir de jouer bientôt avec les autres membres.

Ca se faisait également à Vienne, j'en suis quasi sûre, au théâtre de la porte de Carinthie. Donc, je rejoins l'avis de Pierrot : pourquoi pas ! Même si sans certitude absolue. ^^

Bref, mademoiselle Perrault, je me fais un plaisir de vous valider ! Bienvenue céans, au plaisir de vous retrouver ~~les quatre fers en l'air~~ dans ce Paris fin de siècle ! Vous commencerez l'aventure avec 400 points de mondanité et 0 d'infamie.

Au plaisir !

Armide