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 Paris dans la littérature

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Pierrot Lunaire
La bouche clownesque ensorcèle comme un singulier géranium
Pierrot Lunaire

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MessageSujet: Paris dans la littérature   Paris dans la littérature EmptyDim 27 Fév - 12:29

Pour une fois, nous dépasserons parfois notre propos et jetterons quelques regards en arrière. Ce sujet offrira quelques extraits afin de tracer, légèrement, des images littéraires d'un Paris d'un autre siècle. En vous souhaitant une heureuse promenade !

Paris dans la littérature Paris_10
Gustave Caillebotte, Toits sous la neige

Paul Verlaine (1844-1896)

Paris


Paris n'a de beauté qu'en son histoire,
Mais cette histoire est belle tellement !
La Seine est encaissée absurdement,
Mais son vert clair à lui seul vaut la gloire.

Paris n'a de gaîté que son bagout,
Mais ce bagout, encor qu'assez immonde,
Il fait le tour des langages du monde,
Salant un peu ce trop fade ragoût.

Paris n'a de sagesse que le sombre
Flux de son peuple et de ses factions,
Alors qu'il fait des révolutions
Avec l'Ordre embusqué dans la pénombre.

Paris n'a que sa Fille de charmant
Laquelle n'est au prix de l'Exotique
Que torts gentils et vice peu pratique
Et ce quasi désintéressement.

Paris n'a de bonté que sa légère
Ivresse de désir et de plaisir,
Sans rien de trop que le vague désir
De voir son plaisir égayer son frère.

Paris n'a rien de triste et de cruel
Que le poëte annuel ou chronique,
Crevant d'ennui sous l'oeil d'une clinique
Non loin du vieil ouvrier fraternel.

Vive Paris quand même et son histoire
Et son bagout et sa Fille, naïf
Produit d'un art pervers et primitif,
Et meure son poëte expiatoire !


~ * ~

Paris dans la littérature Paris_11
Monet, La Gare Saint-Lazare

Louis Dumur (1860 - 1923)

Albert, Extrait du Chapitre VII "Paris"
    Il comptait trouver à Paris l'idéal réalisé de la beauté.
    Cette ville dont les livres parlaient en surprenant termes, qui depuis des siècles tenait dans l'intellect des hommes une si grande place, ce rendez-vous de tout ce qu'il y a d'illustre et de noble, ce berceau de l'art, ce lit unique de l'amour, ce dispensateur de toute lumière, de tout bienfait, de toute jouissance, cette cité vieille et moderne devait être un Eden éminent, la perfection, la grâce, la splendeur, le grandiose.
    N'était-ce point là que s'étaient déroulées les plus tragiques, les plus émouvantes, et les plus héroïques histoires ?
    N'était-ce point là que les royaulmes, les républiques et les empires les plus merveilleux avaient fleuri ?
    N'était-ce pointlà, de l'aveu de tous, le joyau de la planète Terre ?
    Il arriva.
    De la boue l'accueillit : car il pleuvait à Paris comme dans le plus obscur village de France. Des pavés graisseux et tumultueux. Il vit d'abord de grossiers chars, des tombereaux lourdauds et ignobles traînant avec bruit la vulgarité de matériaux. Un grouillement nauséabond d'humains louches et débiles constituait aux rues de triviales animations. Des gris visqueux de bâtisses trouant de cheminées le visqueux gris du ciel. Des trottoirs, des réverbères, des devantures, des cafés, des omnibus. Il fit des pas, passa plus loin, regarda encore, trouva la même chose. Rien de neuf : ce n'était qu'une exagération des villes connues.

~ * ~

Paris dans la littérature Paris_12

Honoré de Balzac (1799 - 1850 )

Illusions perdues, "Un grand homme de province à Paris"
    Pendant sa première promenade vagabonde à travers les Boulevards et la rue de la Paix, Lucien, comme tous les nouveaux venus, s'occupa beaucoup plus des choses que des personnes. A Paris, les masses s'emparent tout d'abord de l'attention : le luxe des boutiques, la hauteur des maisons, l'affluence des voitures, les constantes oppositions que présentent un extrême luxe et une extrême misère saisissent avant tout. Surpris de cette foule à laquelle il était étranger, cet homme d'imagination éprouva comme une immense diminution de lui-même. Les personnes qui jouissent en province d'une considération quelconque, et qui y rencontrent à chaque pas une preuve de leur importance, ne s'accoutument point à cette perte totale et subite de leur valeur. Être quelque chose dans son pays et n'être rien à Paris, sont deux états qui veulent des transitions ; et ceux qui passent trop brusquement de l'un à l'autre, tombent dans une espèce d'anéantissement. Pour un jeune poète qui trouvait un écho à tous ses sentiments, un confident pour toutes ses idées, une âme pour partager ses moindres sensations, Paris allait être un affreux désert.

Le Père Goriot, " Une pension bourgeoise "
    Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n’en connaîtrez jamais la profondeur. Parcourez-le, décrivez-le ! quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire ; quelque nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s’y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d’inouï, oublié par les plongeurs littéraires."


Dernière édition par Pierrot Lunaire le Sam 3 Sep - 1:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Paris dans la littérature   Paris dans la littérature EmptyJeu 17 Mar - 9:57

Paris dans la littérature Paris_13
Gustave Caillebotte, Rue de Paris, jour de pluie

Anatole France (1844 - 1924)

Le Lys Rouge, Extraits.

Il ne faisait déjà plus jour quand ils sortirent du petit entresol de la rue Spontini. Robert Le Ménil fit signe à un fiacre rôdeur et, jetant sur la bête et sur l’homme un coup d’œil inquiet, entra avec Thérèse dans la voiture. L’un contre l’autre, ils roulaient entre des ombres vagues, coupées de brusques lumières, par la ville fantôme, n’ayant dans l’âme que des impressions douces et mourantes comme ces clartés qui venaient se mouiller à la buée des glaces. Tout, en dehors d’eux, leur semblait confus et fuyant, et ils sentaient dans leur âme un vide très doux. La voiture toucha près du Pont-Neuf, sur le quai des Augustins.

Ils descendirent. Un froid sec avivait ce temps morne de janvier. Thérèse respira joyeusement sous sa voilette les souffles qui, traversant le fleuve, balayaient au ras du sol durci une poussière âcre et blanche comme du sel. Elle était contente d’aller libre parmi les choses inconnues. Elle aimait à voir ce paysage de pierres, qu’enveloppait la clarté faible et profonde de l’air ; à marcher vite et ferme, le long du quai où les arbres déployaient le tulle noir de leurs branches sur l’horizon roussi par les fumées de la ville ; à regarder, penchée sur le parapet, le bras étroit de la Seine roulant ses eaux tragiques ; à goûter cette tristesse du fleuve sans berges, et qui n’a là ni saules ni hêtres. Déjà, dans les hauteurs du ciel, les premières étoiles frissonnaient.

— On dirait, fit-elle, que le vent va les éteindre.

Il remarquait aussi qu’elles scintillaient beaucoup. Il ne pensait pas que ce fût signe de pluie comme le croyaient les paysans. Il avait au contraire observé que neuf fois sur dix la scintillation des étoiles annonçait le beau temps.

En approchant du Petit-Pont, ils trouvèrent à leur droite des échoppes de ferrailles, éclairées par des lampes fumeuses. Elle y courut, fouilla du regard la poussière et la rouille des étalages. Son instinct de chercheuse mis en éveil, elle tourna l’angle de la rue et s’aventura jusque vers une baraque en appentis, dans laquelle, sous les solives humides du plancher, pendaient des loques sombres. Derrière les vitres sales une bougie éclairait des casseroles, des vases de porcelaine, une clarinette et une couronne de mariée.

Il ne comprenait pas le plaisir qu’elle prenait :

— Vous attraperez de la vermine. Qu’est-ce qui peut vous intéresser là-dedans ?

— Tout. Je songe à la pauvre mariée dont la couronne est là sous un globe. Le dîner de noces se fit à la porte Maillot. Il y avait un garde républicain dans le cortège. Il y en a dans presque toutes les noces qu’on voit au Bois, le samedi. Ils ne vous émeuvent pas, mon ami, tous ces pauvres êtres ridicules et misérables, qui entrent à leur tour dans la grandeur du passé ?

Paris dans la littérature Paris_14
Claude Monet

[...]

Il fallut enfin qu’il demandât à la marchande un cornet de deux sous et veillât à ce qu’on y mît du sel.

Tandis que, sa voilette retroussée sur le nez, elle mordait aux croissants d’or, il l’entraînait dans les ruelles désertes, loin des becs de gaz. Ils se trouvèrent ainsi ramenés au quai, et virent la masse noire de la cathédrale, s’élevant au delà du bras étroit de la rivière. La lune, suspendue sur la crête dentelée de la nef, argentait les pentes du toit.

— Notre-Dame, dit-elle ! Voyez, elle est lourde comme un éléphant et fine comme un insecte. La lune grimpe sur elle, et la regarde avec une malice de singe. Elle ne ressemble pas à la lune campagnarde de Joinville. À Joinville, j’ai mon chemin, un chemin plat avec la lune au bout. Elle n’y est pas tous les soirs ; mais elle y revient fidèlement, pleine, rouge, familière. C’est une voisine de campagne, une dame des environs. Je vais très sérieusement au devant d’elle, par politesse et par amitié ; mais cette lune de Paris, on ne voudrait pas la fréquenter. Ce n’est pas une personne de bonne compagnie. Ce qu’elle a vu, depuis le temps qu’elle se frotte aux toits !

Paris dans la littérature Paris_15

~ * ~

Joris-Karl Huysmans (1848-1907)

Le Drageoir aux Épices, " La Reine Margot "

J’avais travaillé toute la journée ; me sentant un peu las, je sortis pour fumer un cigare. Le hasard conduisit mes pas, à Grenelle, devant une guinguette à cinq sous d’entrée avec droit à une consommation.

On danse dans un jardin planté d’arbres et de becs de gaz. L’orchestre s’est installé au fond, sur une petite estrade, et un municipal adossé à un arbre fume une cigarette et jette un regard indifférent sur la tourbe malpropre qui grouille à ses côtés. Je contemple curieusement les habitués du bal. Quel monde ! des ouvriers gouailleurs, la casquette sur l’oreille, les mains crasseuses évasant la poche, les cheveux plaqués sur les tempes, la bouche avariée exsudant le jus noirâtre du brûle-gueule ; des femmes mafflues, opaques, vêtues de robes élimées, de linge roux et gras, coiffées de crinières ébouriffées, exhalant les senteurs rancies d’une pommade achetée au rabais chez un épicier ou dans un bazar.

Tandis que j’examine ce fourmillement de vauriens et de drôlesses, le silence se fait tout à coup, et, à un signal du chef d’orchestre, la flûte siffle, les cuivres mugissent, la grosse caisse ronfle, le basson bêle, et hommes, femmes vont, viennent, s’élancent, reculent, s’étreignent, se lâchent, se tordent, se disloquent et lancent la jambe en l’air.

J’en avais assez vu ; je me levais pour sortir, quand parut, au détour d’une allée, une créature d’une étrange beauté.

On eût dit un portrait du Titien, échappé de son cadre. L’amas de ses cheveux bruns, légèrement ondés sur le front, faisait comme un repoussoir à la morne pâleur de son visage. Les yeux bien fendus scintillaient bizarrement, et la bouche, d’un rouge cru, ressortait sur ce teint blanc comme un caillot de sang tombé dans du lait. Son costume était simple : une robe noire, décolletée amplement, découvrant des épaules grasses. Aucune bague ne serrait ses doigts, aucune pendeloque n’étirait ses oreilles ; seuls, de minces filets d’or ruisselaient sur sa gorge nue, qu’éclairaient de lueurs vertes des émeraudes incrustées dans un médaillon d’or fauve.

Comment était-elle ici ? Comment elle, si belle, si élégante, coudoyait-elle cette plèbe immonde ? Mais ce n’est pas possible, cette femme n’habite pas Grenelle ! son amant n’est pas ici ! Je cherchais à résoudre cette énigme, quand une espèce d’ouvrier pâle, narquois, mâchonnant un bout de cigarette, une cravate rouge flottant sur une blouse décolletée, s’approcha d’elle et colla ses lèvres peaussues sur sa mignonne bouche rose. Elle lui rendit son baiser, et l’empoignant à plein corps se mit à valser. Il la serrait dans ses bras, et elle, la tête rejetée en arrière, les lèvres mi-closes, moirées de frissons de lumière, se pâmait voluptueusement sous les brûlants effluves de son regard.
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MessageSujet: Re: Paris dans la littérature   Paris dans la littérature EmptyMar 20 Sep - 8:17


Paris dans la littérature Miniat16
Edmond-Georges Grandjean, La Place Clichy

Colette (1873-1945)
Mes Apprentissages

Sombre, attrayant comme sont certains lieux qui ont étouffé trop d'âmes, je crois que ce petit logement était très triste. Je le trouvai pourtant agréable. Tant est d'avoir connu pis : je sortais d'un autre campement, l'appartement de garçon de M. Willy, un gîte secoué et sonore au haut d'une maison des quais, qui grelottait à tous camions et omnibus. Je n'ai pu oublier ce logis obscurci de doubles vitres tintantes. Vert bouteille et chocolat, meublé de cartonniers déshonorants, imprégné d'une sorte d'horreur bureaucratique, il semble abandonné. [...]
Cet appartement impudique, agencé pour la commodité et la négligence d'un célibataire dissolu, j'étais contente de le quitter tous les matins.Déjà le matin me tirait du lit, m'appelait au dehors. L'appétit aussi. Nous passions le pont, vers huit heures et demie. En dix minutes de trajet, M. Willy et moi nous atteignions une crémerie, modeste entre toutes, où les emballeurs bleus de la Belle Jardinière se sustentaient comme nous d'un croissant trempé dans du chocolat mauve ...[...]

Je trouvais naturel de vivre les poches vides, tout comme avant mon mariage. Je ne pensais pas non plus que j'eusse pu vivre mieux. Après le matinal chocolat lilas, je réintégrais mes noirs lambris, et je ne me rendais pas compte que j'y étiolais une vigoureuse fille élevée parmi l'abondance que la campagne consentait aux pauvres, le lait à vingt centimes le litre, les fruits et les légumes, le beurre à quatorze sous la livre, les œufs à vingt-six sous le quarteron, la noix et la châtaigne ... A Paris, je n'avais pas faim. Je me terrais, surtout, pour ne pas connaître Paris, et j'avais déjà, après dix mois de mariage, d'excellentes raisons pour le redouter. Un livre, cent livres, le plafond bas, la chambre close, des sucreries en place de viande, une lampe à pétrole au lieu de soleil. [...]
Comprendra-t-on que le fait d'échanger mon sort de villageoise contre la vie que je menai à dater de 1894 est un aventure telle, qu'elle suffit à désespérer une enfant de vingt ans, si elle ne l'enivre pas ?

~ * ~

A suivre ...
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MessageSujet: Re: Paris dans la littérature   Paris dans la littérature EmptyDim 4 Mar - 12:13

Armory
Cinquante ans de vie parisienne

Paris dans la littérature Conder10

Ah ! qu’il était séduisant, le Paris d’alors ! On y liquidait en plein épicurisme un siècle chargé de gloire et d’épreuves, lourd de littérature, pas si stupide que cela, se terminant sur une récapitulation blasée, incertaine. On était tout à la paix et l’on préparait sans fièvre l’Exposition universelle qui devait marquer la fin d’une époque, l’aurore d’une vie nouvelle. Les artistes tâchaient de la faire déjà pressentir avec ce que l’on appelait le « modern’ style ». Ce n’étaient, sur les murs, que de pimpantes affiches de Chéret, de Grasset, de Ugo d’Alésie. Les omnibus et les tramways jetaient leur note jaune clair parmi cette gaîté. Les fiacres allaient, trottinant sous le fouet des cochers à houppelande, coiffés de ce pot de chambre de cuir bouilli, objet d’innombrables lazzis. Le pavé de bois exhalait ce parfum de goudron et de térébenthine qui caressait l’odorat. On ne voyait, à l’exception des ouvriers et des rapins, fidèles au feutre Rubens, que des passants en jaquette et tube de soie. Cette uniformité dans l’élégance de la silhouette masculine conférait à la capitale un caractère particulier, en imposant à l’étranger ou au provincial qui y débarquait. Je retrouvais ce grondement sympathique des véhicules ignorant l’amortissement du caoutchouc et les pas sonores des chevaux qui m’étourdissaient délicieusement en 1889.

Époque amusante par ailleurs que celle de 1895, où il convenait de se montrer superficiel, où l’on était sceptique par dandysme, où, mêlant le naturisme et le symbolisme, on se créait des petites douleurs, des sentiments à fleur d’épiderme, où les jeunes disciples de Maurice Barrès conduisaient leur « moi » dans le demi-monde pour y apprendre à souffrir sans grand dommage …



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