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 C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce

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Amandine de Soigny
Les femmes ont les cheveux longs et les idées courtes.
Amandine de Soigny

Messages : 29

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MessageSujet: C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce   C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce EmptySam 18 Fév - 9:24

    Registre des habitants
    de la Ville de Paris

    Quelques informations factuelles :

    • Nom & Prénoms :Amandine de Soigny. Un nom doux comme une amande ! C'est d'ailleurs ainsi que sa mère l'appelle, « ma petite amande ». Ses frères ont pour elle quelques autres noms mais ils sont bien plus disgracieux.
    • Âge & Date de naissance : Elle est née un 15 mai et fêtera bientôt ses 20 printemps.
    • Origine sociale : La particule le dit fort bien : la demoiselle est noble. Mais il s'agit d'une petite noblesse, depuis longtemps désargentée, qui mise tout sur les apparences en espérant que personne n'ira regarder les profondeurs.
    • Métier, occupation : On peut être désargenté et avoir son honneur, enfin ! Amandine ne travaille pas. Ce serait terriblement mal vu.
    • Ambitions de votre personnage : Trouver un mari, s'échapper de sa famille... et ne plus jamais avoir à s'en faire pour sa sécurité matérielle. Ça, bien sûr, c'est ce que devrait souhaiter toute demoiselle de sa condition. Une fille comme elle, ni vraiment jolie, ni très intelligente, ne devrait rien souhaiter d'autre. Et pourtant, Amandine se prend bien souvent à rêver d'aventures, à dévorer (en cachette, bien sûr !) de ces fictions qui se passent dans des terres inconnues, à s'imaginer parcourant le monde. Un mari, oui, mais parce qu'elle sait bien que c'est le seul moyen de sortir de sa famille, de son carcan. Une prison pour une autre... merveilleux futur ! Elle sait pourtant qu'elle ne trouvera guère mieux.
    • Milieu fréquenté : Elle ne fréquente aucun salon, à l'image de ses parents. Cependant, on peut la croiser dans certains événements mondains, mais toujours flanquée de sa famille qui lui cherche désespérément un parti.
    • Points de Mondanité : 100 points pour sa petite noblesse, peut-être.
    • Points d'Infamie : De l'infamie pour cette blanche colombe ? Vous n'y pensez pas.


Tout esprit profond s'avance masqué

Description physique & psychologique :

On la regarde avec un sourire bienveillant puis, dans son dos, on raille son manque de discernement, sa naïveté, son pauvre goût vestimentaire. On dit d'elle qu'elle tomberait amoureuse comme on tombe d'une chaise et si possible, de l'homme le plus inaccessible à ses pauvres moyens qui se puisse. On s'émeut de ses manières si touchantes par leur simplicité. On soupçonne qu'elle souffre, peut-être, des quolibets qui fusent dès qu'elle n'entend plus, qu'elle pleure dans sa chambre parce qu'elle a bien conscience d'être trop bête, même pour une fille.
Mais on n'a jamais soupçonné ce qui se cachait sous la bêtise.
Amandine est loin d'être bête, très loin. Et tomber amoureuse n'est pas de l'ordre de ses préoccupations principales. Pragmatique, elle attend de rencontrer un homme qui l'épousera sans trop attendre d'elle afin de fuir sa famille, qui n'est pas un cadre des plus agréables. Dans l'idéal, il faudrait un fade idiot, qui ne sache voir ce qu'elle fait réellement de son temps, et c'est ce qu'elle compte attirer en jouant la sotte. Elle le joue si fort que parfois, elle se prend au jeu, et si elle souffre des quolibets, c'est parce qu'elle craint de les voir devenir justifiés. Sa plus grande terreur est de devenir cette gentille petite chose naïve et douce qu'elle incarne en permanence, de se perdre elle-même, en somme.
Pourtant, elle ne peut quitter le rôle. Elle sait qu'une femme qui lit et qui rêve d'aventure, c'est terriblement mal vu, et que ses frères ne la laisseraient plus jamais en paix. Elle sait que la croyant stupide, ils ne cherchent pas de stratagèmes bien développés pour la manipuler et la blesser, ainsi elle échappe à bien pire.
C'est une vie bien triste que celle-ci. Elle vit parmi des gens qu'elle méprise, emprisonnée dans une existence affligeante, dans un rôle pis encore, et cela la tue à petits feux. Mais elle s'est bien juré qu'un jour, un jour très proche !, tout cela se terminera. Bientôt, elle aura 20 ans. Et si d'ici là, elle n'a pas trouvé d'échappatoire, hé bien... advienne que pourra.

A quel minois peut-on prêter ce caractère de sotte ? Amandine porte encore sur ses traits les rondeurs de l'enfance, ses joues pleines sont rosées et se creusent de fossettes quand elle sourit, bref, une figure d'enfant adorable à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Elle n'est pas très jolie, il faut bien l'avouer, ses traits sont un peu empâtés et elle manie fort mal les fards, elle fait d'ailleurs tout pour se donner cet aspect un peu ridicule et gauche dans sa vêture. La seule chose qui la rende moins commune et dont elle accepte l'existence est sa longue chevelure rousse, très soignée... et souvent coiffée sans aucun art. Aucune chance d'attirer un beau prince charmant, comme ça, et c'est très bien : Amandine ne s'intéresse qu'aux crapauds.

Seules les pensées que l'on a en marchant valent quelque chose.

Texte d'introduction au personnage ou Test RP :

L'heure du petit-déjeuner est peut-être celle que je préfère. C'est un repas que je peux prendre seule, dans ma chambre, pendant que l'unique domestique qui nous reste m'aide à me préparer pour une journée – qui, immanquablement, sera aussi longue et ennuyeuse que les précédentes. Cela fait bien longtemps que je n'attends plus de bonnes nouvelles, le matin, elles ont déserté mon quotidien presque en même temps que mon naturel. J'ai l'impression de ne rien avoir fait de spontané depuis des siècles et pourtant, quelques années seulement se sont écoulées depuis que j'ai commencé à édifier ces barrières protectrices. On s'habitue à tout, je suppose.

Je me suis réveillée quelques minutes avant l'arrivée de Jeanne, je peux donc m'occuper moi-même d'ouvrir mes rideaux et de me passer de l'eau sur le visage pour m'éveiller. Le livre que je lis en ce moment est bien sûr caché sous mon matelas depuis la veille, je préfère ne courir aucun risque en la matière, car je ne sais que trop ce qu'on pense des filles qui se cultivent. Il n'y a pas si longtemps encore, on pensait que cela leur déformait la tête, et je me dis parfois qu'à voir toutes ces jolies sottes qui jalonnent les réceptions mondaines, c'est tristement vrai. L'institutrice que mes parents avaient payée pour instruire mes frères, à l'époque, était un laideron comme on en voit rarement ; j'étais trop petite pour me dire que c'était certainement ma mère qui l'avait choisie et que, craignant les infidélités de mon père, elle avait préféré laisser entrer dans sa demeure une femme qui ne risquait point de l'éclipser. Ma mère ne se soucie plus guère que de sa propre beauté, désormais, de cela et de conserver son mari, ce qui va de paire.

Jeanne entre, un plateau dans les mains, et me salue avec une bonne humeur que je suis loin de partager. Soucieuse pourtant de mon image, je lui réponds avec un grand sourire et lance un insipide commentaire sur le temps, qu'elle relaie avec enthousiasme. Pourtant, elle ne continue pas sur cette lancée, comme elle le fait tout les matins, non : ce matin, elle a une grande nouvelle à m'annoncer. Hélas.

- Mademoiselle, si vous saviez ! Monsieur votre père m'a dit de ne pas en parler mais vous savez, vous finirez bien par le savoir, alors j'aime autant que ce soit de moi, parce que vous comprenez, je pourrai y mettre les formes, parce que vraiment, c'est choquant, ce qu'il s'est passé, Mademoiselle, si vous saviez.
- Vraiment, Jeanne ? Oh, je t'en supplie, dis-moi tout. Que s'est-il passé ? Monsieur de Rouan a-t-il rompu ses fiançailles avec Mademoiselle de Lafère ? Ou le vieux marquis de Comte-Regard est-il mort dans des circonstances scandaleuses ?


Curieuse petite pie, comme on l'attend de moi, je fais mine de n'imaginer rien d'autre que des potins. À quoi d'autre une fille de mon âge pourrait-elle s'intéresser, je vous le demande ? La stratégie a toujours très bien marché. En vérité, je me dis avec une certaine lassitude qu'il ne doit pas s'agir d'autre chose, car Jeanne se met dans des états d'hystérie passablement honteux pour les plus futiles affaires – le pire étant quand elle essaye de se trouver un Jules, c'est alors un déferlement de stupidité tout à fait affligeant. Elle piaille, passe des heures à se mettre en valeur et si d'aventure mon père la gronde parce qu'elle ne fait pas son travail, elle minaude si bien qu'il oublie tous ses griefs. Les hommes sont des faibles. Ils peuvent penser ce qu'ils veulent, les femmes peuvent penser ce qu'elles veulent, ce que j'en dis, moi, c'est qu'aucun homme ne sait résister bien longtemps à des appas féminins. Ils peuvent tenir le pouvoir et l'argent, ils peuvent avoir la mainmise sur toute la société mondaine, pourvu qu'une donzelle arrive à les tromper, ils sont aussi vulnérables que nous.

- Oh, non, Mademoiselle, c'est pire, répond-elle contre toute attente en me faisant asseoir pour brosser mes cheveux. C'était dans les journaux de ce matin, dit Monsieur votre père, c'est une terrible catastrophe ! Il y a eu un attentat à l'Opéra, Mademoiselle !

Elle me l'annonce avec fierté, comme s'il s'agissait de la naissance de son premier-né mâle, et je dois faire appel à tout mon sang-froid pour conserver un visage impassible – presque déçu. La cruche que je suis préférerait de très loin avoir affaire à des ragots, ragots sur lesquels Jeanne poursuit aussitôt, délaissant le sujet de l'Opéra. Je ne l'écoute que d'une oreille, sirotant mon thé pour me donner une contenance et hochant la tête de-ci de-là avec l'air le plus niais dont je dispose, poussant les exclamations stupéfaites et ravies qu'elle attend de moi. Elle a toujours trouvé en moi un excellent public.

En vérité, je songe à ces attentats. Je ne sais pas exactement ce que sont les anarchistes mais je parierais que tous les journaux vont leur imputer ce crime, sans se poser de questions, comme il le font toujours. Il faudra encore que je subtilise les siens à Père pour tirer cette affaire au clair car voilà qui me semble trop facile. Ne serait-ce pas exactement ce que ferait quelqu'un qui veut faire accuser les anarchistes ? Bien sûr, si je m'avisais de mentionner tout cela à qui que ce soit, on me traiterait de folle et peut-être même de traînée, sait-on jamais, parce que j'ai osé me vautrer dans le savoir – débauche parmi les débauches ! Je n'aurai donc que le silence pour compagnon et mes réflexions pour distraction. Je dois avouer que la perspective me plaît bien : enfin, il se passe à Paris quelque chose qui me sorte de mon ennui.

Voilà qui promet d'être intéressant.


Theatrum Mundi

Pour terminer ...

    • Pseudonyme : Ruthanie, mais vous me connaissez ici comme le très discutable Cyrus Holland.
    • Âge : Bientôt 19 ans !
    • D'où nous venez-vous ? Je suis déjà là, uhuh.
    • Avez-vous lu le règlement ? Je l'ai oublié depuis la dernière fois, bien sûr :)
    • Quelque chose à nous dire ? J'ai trouvé le moyen de jouer une rousse-euh. (Je n'ai pas du tout d'obsession pour les roux, c'est faux.)

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MessageSujet: Re: C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce   C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce EmptyDim 19 Fév - 7:10

Voilà qui est fini. En attendant vos sages commentaires, ami Pierrot ! (prête-moi ta plume, pour écrire un mot...)
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Pierrot Lunaire
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce   C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce EmptyDim 19 Fév - 8:08


Très intéressant, ce personnage !
Alors peu de commentaires (je ne vois au fond rien qui ait à être corrigé, en l'état), mais deux petites questions :

- Tu disais que ton personnage serait peut-être amené à fréquenter le salon d'Apolline, mais il est pour l'heure très respectable (et le salon de la Présidente est un peu scandaleux donc interdit aux jeunes filles et femmes qui tiennent leur rang). Aurais-tu changé d'avis ou as-tu une idée derrière la tête pour amener Amandine à ces fréquentations de mauvais ton ? :p
- Par pure curiosité, que lit la demoiselle de si scandaleux (reconnaitrais-je là une des suggestions de personnage d'ailleurs ? Very Happy) ?

Une fois que tu m'auras dit cela et précisé dans quel groupe devra être classé ce personnage, je te validerai avec grand plaisir !
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce   C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce EmptyDim 19 Fév - 22:38

Pour l'instant, elle ne fréquente évidemment pas le salon de la Présidente (quand je t'ai envoyé le MP, je n'étais pas encore tout à fait fixée). Mais j'ai dans l'idée qu'elle va progressivement descendre les échelons pour finir dans ces milieux scandaleux, petit à petit, sachant que cela dépendra beaucoup de ses rencontres. Si elle se trouve un mari fade et idiot, elle arrivera peut-être à éviter la déchéance, à l'inverse, si elle rencontre quelques personnes moins fréquentable, elle sera perdue pour la bonne société. Dans un premier temps, il s'agira donc plutôt de la mettre dans "honnêtes et simples gens", avec évolution très possible à la clé.

Quant aux lectures d'Amandine, effectivement, je me suis inspirée d'une suggestion de personnages (bien qu'elle ne soit pas orpheline recueillie par une femme du monde, elle a effectivement un certain intérêt pour les romans feuilletons et les histoires horrifiques... :)). Il ne s'agit pas de lectures réellement scandaleuses (quoiqu'elle aimerait beaucoup pouvoir mettre la main sur des romans, disons, "légers"), elle se contente de voler de temps en temps le journal de son père pour l'éplucher, et de romans de voyage, d'aventure, d'horreur aussi. Elle a posé une fois ou deux les yeux sur du Baudelaire. Ce qu'elle considère comme scandaleux est aussi guidé par ce qu'en pensent ses parents qui considèrent qu'en dehors des écrits religieux, une fille ne devrait pas lire, même les romans les plus innocents. Voilà :)
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Pierrot Lunaire
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce   C'est l'histoire d'une amande amère qui se voulait douce EmptyLun 20 Fév - 0:53


D'accord, d'accord, merci pour ces précisions. J'ai donc le plaisir de te valider, amuse-toi bien avec ce nouveau personnage ! J'ai hâte de voir ce qu'il va devenir. Wink
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